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mercredi 22 janvier 2014

La politique au Québec en 2014


Les débats les plus importants ne sont pas toujours ceux qu’on pense. Par exemple le sempiternel discours sur l’Économie, sert d’alibi à tous les pense-petits qui s’en servent pour discréditer ces autres débats sur l’organisation sociale et politique.
En réalité les pourfendeurs des débats sociaux se servent toujours de l’Économie, pour tenter de museler les penseurs, les artistes, les êtres humains, en raccourcissant toutes les préoccupations humaines au dénominateur commun de l’économie de marché.
Celle de la consommation, du gaspillage, du pillage des ressources, et de la civilisation des vidanges qui finiront peut-être par nous engloutir.
Quelle économie, sinon celle que des intéressés veulent nous enfoncer dans la gorge de force ? Celle du profit, de la compétitivité, bref de la course au capital le plus sauvage qui soit.

Quelle Économie?
Certes l’économie dite capitaliste a ses qualités, je n’en doute pas, et j’en tire des avantages, mais il s’en faut que cela soit le fin mot de l’histoire des humains.
Un capitalisme adouci de socialisme, de redistribution de la richesse et préoccupé de l’éradication de la pauvreté a ses adeptes, et ses propagandistes, mais tout de même le meilleur capitalisme est encore celui qui fait de l’intelligence des choses, de la compréhension du Monde qui nous baigne, et de l’Éducation comme bien collectif, la meilleure approche qui soit en matière d’humanisme.

L’économie de marché est une chose, celle de l’esprit en est une autre.
Il y a actuellement de très grands enjeux qui se discutent partout, et qui remettent en question les façons de faire de la richesse collective.
L’écologie d’abord mise à la mode il y a un demi-siècle par des personnes éclairées comme Rachel Carson pour ne nommer que celle-ci, puis la poussée du féminisme avec ses délires et ses formidables remises en questions sociales.

La mondialisation comporte actuellement plus d’excès qu’elle ne véhicule de promesses, mais elle impose tout de même l’idée que l’Humanité doit être le fait de ses nombreuses composantes, et qu’il faut mettre un terme aux dissensions locales, au profit d’un mieux-être collectif planétaire.

Ce qui ne se fera pas tout seul. Ce pourquoi il faut s’intéresser à tous les débats qui s’arrêtent à la dimension humaine de l’être humain. Il faut donc cesser graduellement de regarder l’être humain comme un estomac qui digère et qui élimine des déchets.

Le Progrès ferait-il peur?
Au Québec il faut reconnaître que les grands enjeux sociopolitiques sont menés par des individus beaucoup plus que par les partis politiques. Je ne parle pas des partis politiques canadiens et américains, depuis longtemps discrédités de toute capacité de dépassement humaniste. Autant de partis politiques, autant de foires d’empoigne autour de considérations consuméristes les plus abjectes qui soient. Avec comme dénominateur commun, la violence sur fond de vulgarité intellectuelle.

Par contre dans les pays plus petits et les plus avancés, comme les pays scandinaves toujours à l’avant-garde des progrès sociaux, de même qu’au Québec, et d’autres ailleurs, les partis politiques (du moins certains d’entre eux) font des efforts louables afin de décrisper le climat délétère de la politique à courte vue, qui ne repose que sur une vision emplois-chômage, dont la pauvreté du discours est des plus lamentable.

Il y a ici des débats de fond qui s’articulent autour de nécessités devenues incontournables. Celui sur le droit de mourir dans la dignité, celui sur le suicide assisté, celui sur la réforme de l’Éducation, de la Santé, et celui sur le respect des valeurs les plus modernes qui soient. Et que dire des recherches scientifiques et technologiques où le Québec jouit mondialement d’une réputation enviée ?

Autre débat très avant-gardiste, celui qui examine publiquement les mœurs politiques autour de la collusion et de la corruption des ‘’élites’’, est un autre moment fort de l’avancée sociale intellectuelle actuelle au Québec.
Après avoir été montré du doigt comme entité politique corrompue, nous voilà au premier plan des réformes, et aux tous premiers rangs des remises en questions.

Pourquoi pas la Charte des Valeurs ?
Dans ces seuls domaines, tous ceux et celles qui acceptent de participer aux échanges culturels autour de la Charte des Valeurs, sont branchés sur des réalités importantes, sur des problématiques générales qui interpellent tout le monde. Quant à savoir ce que cette Charte vaudra si jamais elle passe le test électoral et celui de la légalité, on le saura une fois les discussions achevées et la loi votée.

Débarrassons-nous des Libéraux !
On doit ici constater qu’avec ses anathèmes confus, ses dénonciations apocalyptiques indécentes, son refus de seulement considérer le bien fondé d’un tel débat, le Pari Libéral de Philippe Couillard, et avec lui ses béni-oui-oui de députés suiveux et muselés, ne fait pas le poids.

Et que dire de ses sempiternels rappels aux réformes économiques, que ce parti a non seulement été incapable de mettre en place pendant une décennie, alors que ses membres les plus influents sont actuellement trainés sur les bancs d’infamies, du fait de leurs pillages, de leur corruption, et de leur indigence économique.
Et ça vient avec une effronterie qu’il faut souligner et fustiger, prétendre qu’ils seraient capables de redresser cette économie qu’ils ont largement contribué à jeter par terre et à mettre dans le trou. Et nous avec.

Peu importe pour qui les québécois voteront aux prochaines élections, je leur demande ici de rayer de la carte ce Parti Libéral totalement déconnecté des réalités actuelles.
On s’arrangera avec Option Nationale, Québec Solidaire, le Parti Québécois, et même la Coalition pour l’Avenir du Québec. On donnera aussi ses chances aux Partis Verts, pourquoi pas.
Je ne dis pas qu’avec ces gens-là les choses iront nécessairement mieux, mais sans le Parti Libéral dans les jambes, parti le plus corrompu qui soit, on y verra plus clair.

Et qu’on fasse l’indépendance au plus sacrant.
Ainsi nous serons débarrassés des conservateurs et des libéraux fédéraux.
Bonne affaire de faite.

Julien Maréchal

samedi 11 janvier 2014

Suggestions constructives pour 2014, à Montréal et au Québec:



Suggestions constructives pour la nouvelle année.

D’abord Montréal :
Écoles Baril, Saint Gérard &al.
Les vieilles écoles contaminées :



La Commission Scolaire de Montréal va bientôt entreprendre la reconstruction de l’école Saint Gérard dans Villeray, ainsi que l’école Baril dans le Centre Sud, dont les budgets ont déjà été votés aux différents paliers gouvernementaux. Pour l’école Baril et d’autres encore, il subsiste des oppositions tenaces, devant l’éventualité regrettable de devoir jeter par terre des bâtiments témoins de leurs époques, et qu’on doit démolir faute d’en avoir pris soin pendant des décennies. Ces bâtiments étant fortement contaminés par des moisissures, ils sont jugés si insalubres, que leur décontamination découragerait toute entreprise dans ce sens.

Ces choses-là sont courantes au point que quoiqu’on fasse, l’expérience du passé ne sert absolument à rien. Démolir l’intérieur de ces bâtiments pour en conserver la coquille patrimoniale, couterait plus cher qu’une reconstruction. Alors puisque cette approche conservatrice n’est pas envisageable, d’autant plus qu’on craindrait que la contamination de ces coquilles ne reviennent plus tard compromettre les nouvelles constructions, il faut se résoudre à tout jeter par terre.
Par contre je remarque qu’en Europe on conserve des bâtiments autrement plus âgés que ceux d’ici, là où on parle de structures vieilles de plusieurs centaines d’années, alors qu’il existe partout en Europe des associations qui se dévouent constamment à la protection et à la restauration du patrimoine immobilier.
Différence de climat oblige, la douceur relative des températures en Europe devrait jouer contre ces bâtiments, qui devraient être encore plus infectés que ceux d’ici, lesquels sont relativement protégés par les périodes hivernales qui en quelque sorte contribuent à éradiquer chaque années des moisissures qui ne peuvent supporter le froid. Il y a là des éléments de réflexion qui devraient être examinés. Mais bon. Laissons là ce propos.
La suggestion que je fais ici va dans ce sens, avec toutefois un bémol constructif si je peux me permettre.

Pourquoi ne pas reconstruire ces bâtiments neufs, qui seront à jour et mieux adaptés à notre temps et aux besoins de leurs clientèles, en leur donnant ‘’extérieurement’’ exactement le même aspect visuel que les originaux ?

Il existe des plans et devis de ces constructions, que l’on peut aussi photographier dans chaque détail, et scanner en totalité.
En modernisant la fenestration sans rien enlever à l’aspect original, on pourrait ainsi préserver le coté un peu vieillot de ces bâtiments pour lesquels on garde dans les quartiers concernés, un véritable attachement.

Je ne vois pas en quoi faire une copie conforme des coquilles extérieures de ces bâtiments leur enlèverait quoi que ce soit au chapitre du confort ou de la sécurité et certainement pas non plus quant aux coûts.
On réaménagera les intérieurs différemment tout en donnant un coup de chapeau aux constructeurs et architectes d’il y a 100 ans. Tout le monde y trouvera son compte, y compris les nostalgiques amoureux des vieilles pierres. On utilisera pour cette coquille neuve, des matériaux identiques aux anciens. Pas besoin de nettoyer les vieilles pierres, mais en tailler de nouvelles parfaitement conformes et le tour est joué.

Ceci étant dit et pour en rajouter, je vous signale qu’à l’échelle géologique, celle qui fabrique les pierres, que l’on considère celles qui ont été taillé il y a 100 ans pour construire ces écoles, et celles que l’on taillerait aujourd’hui pour les reconstruire, elles ont toutes le même âge, lequel s’exprime en millions d’années. Pourquoi en fin de compte ne pas faire plaisir aux amoureux des anciennes architectures en reprenant à l’identique le look extérieur de ces écoles ? D’autant plus qu’en effet elles sont plutôt attrayantes. Elles ont un caractère solennel qui en impose au voisinage. C’est ce qui fait leur charme.

Poste Canada va abandonner la livraison du courrier à domicile.
 
Mon autre suggestion englobe bien plus large et va provoquer des ‘’Holà !’’, des ‘’Pas si vite !’’,   des ‘’ Y avez-vous pensé ?’’ et autres contradictions dictées par le repli pusillanime devant une solution, qui elle va dans le sens de tous les progrès.
Comme on sait que je suis indépendantiste, je propose au gouvernement du Québec de mettre ses énergies non pas à combattre la position du Gouvernement Fédéral, ce qui va engloutir des sommes considérables sans résultat probant, et provoquer encore des dissensions dont le contribuable fera les frais, mais plutôt de dépenser ces belles énergies contestataires dans une approche d’indépendance dont le Québec ne peut que sortir gagnant.

Que Québec graduellement prenne en charge le courrier et s’occupe de la livraison à domicile partout sur son territoire, au fur et à mesure que le Fédéral s’en retirera. Avec pour conséquence que Québec demandera alors son admission à l’Union Postale Internationale, émettra ses propres timbres (vous parlez d’une publicité mondiale non ?) et qu’avec le temps, puisque de toute façon le Québec deviendra éventuellement indépendant, et qu’il faudra bien la faire cette démarche, autant profiter dès maintenant de ce désistement Fédéral, et de poser en tant que nation indépendante à venir, un geste   significatif, qui fera la fierté de tous les Québécois. 

Bien évidemment, certains esprits ‘’forts’’ nous diront que le Québec n’étant pas un pays, ne pourra pas adhérer à l’Union Postale Internationale. Ce qui serait carrément de la foutaise si on considère les dizaines de milliers de compagnies privées qui livrent du courrier, et qui acheminent également du courrier de pays membres de l’Union Postale Internationale. Cette cuisine administrative ne pose aucun problème sur le plan du légalisme international. Il existe ça et là d’innombrables dérogations et aucune objection valable dans ce sens ne saurait être retenue ou même considérée. (Voir Fedex, USP et consorts)

Certes le Fédéral dans un tel contexte voudra se garder lui aussi une forme de livraison du courrier, et l’usager y gagnera, grâce à cette compétition entre les deux niveaux de gouvernements, soucieux de préserver leur visibilité, et qui offriront des prix en conséquence. Ce qui n’est pas le cas actuellement, alors que Poste Canada vient d’augmenter dans une formidable proportion le prix de ses timbres, tout en avisant les canadiens que le service sera réduit lui aussi considérablement. C’est l’inconvénient de tous les monopoles.
Encore qu’il se pourrait aussi devant la détermination de Québec dans cette affaire, que le Fédéral abandonne tout simplement ses intentions, et cherche de nouvelles façons de continuer ses livraisons à domiciles, histoire de garder le contrôle sur cette province décidément trop turbulente.

Le Québec pourrait aussi envisager de se fabriquer une Poste Québec intérieure efficace, qui ferait alors concurrence à la Poste Canadienne. Par exemple en concentrant en une entité nationale, toute une panoplie de petites entités privées déjà existantes, soumises à des règles québécoises, et qui feront ainsi la joie des contribuables citoyens d’un Québec de plus en plus indépendant. Ces entités existent déjà, et les mettre toutes sous une bannière québécoise facilement reconnaissable, tout en leur attribuant des secteurs d’activités de même que des régions définies, aurait là aussi des effets de fierté nationale qui ne seraient pas négligeables, en attendant mieux.
Il n’y a pas, en matière d’autonomie nationale, de petits profits.

Quant à la cuisine pratique de cette démarche, et des frais afférents, ainsi que les études à faire pour concrétiser un tel geste autonomiste, je laisse cela aux spécialistes. Il y aura des frais certes, mais aussi des profits.
Quoi qu’il en soit des coûts et des profits, si les partis politiques qui font la promotion de l’indépendance sont sérieux, ils doivent bien savoir que d’une façon ou d’une autre un Québec indépendant n’aura pas d’autre choix que d’organiser sa Poste Nationale.
On considérera également que si la Poste n’est pas rentable d’une manière autonome directe, elle demeure toujours un formidable moyen pour créer de l’activité économique. Sur le plan comptable la Santé non plus n’est pas rentable, mais on ne peut pas s’en passer, pas plus que l’Éducation, la Police ou les Pompiers. Tout cela considéré, c’est profits collectifs et compagnie.

Important ça les profits. Et surtout des emplois préservés. Ça aussi c’est très important économiquement et… politiquement.
La balle est dans le camp des indépendantistes.
Vont-ils la saisir ?
J’en doute fort.
Julien Maréchal

dimanche 13 octobre 2013

À qui se fier ? Les Élections du 3 novembre à Montréal et ailleurs!


À qui se fier? 
Le Pont Champlain.

Une arnaque en précède une autre.
Les élections municipales sont maintenant derrière nous avec des résultats attendus, vue la complaisance éhonté des médias envers le maire maintenant proclamé. Nous aurons droit à des élections provinciales anticipées, puisque Mme Marois pourrait déclencher des élections après les fêtes, étant donné la confusion et les suspicions de corruption qui accablent le Parti Libéral, alors que la Coalition pour l'Avenir du Québec est en pleine déroute auprès des électeurs, si on en juge par les sondages accablants qui circulent. Ce qui ne peut que me réjouir, j’adore le climat électoral. 
Ces élections sont incontournables, le Parti Québécois étant minoritaire, peut être renversé à tout moment, malgré la loi sur les élections à date fixe, adoptée par l'Assemblée Nationale. On conçoit que cette loi a dû prévoir l'exception des gouvernements minoritaires. Donc des élections quelque part au cours de janvier février 2014, mais plus vraisemblable après le dépôt du prochain budget au printemps 2014. Je dirais quelque part en mai-juin prochain.
Cela permet de prendre le pouls des électeurs, de leurs humeurs, et surtout oui surtout, cela nous donne une excellente image de ce que sont au fond nos politiciens. Des politiciens qui sont l’exact reflet de ce que nous sommes, puisque c’est grâce à nous s’ils sont au pouvoir.

Une fois élus, nous avons droit à des sparages, de la langue de bois, des déchirements de chemises sur la place publique, lorsqu’il s’agit de s’indigner dans l’opposition.
Bref du très mauvais théâtre! Je vous accorde toutefois que ce n'est pas toujours le cas. Il y a aussi des moments plus sérieux où les élus font le travail pour lequel ils sont payés.
Cependant par les temps qui courent, l’écrasante majorité de ces politiciens est médiocre. Je n’ai pas dit nulle, mais médiocre. La médiocrité comme son nom l’indique, c’est le mauvais milieu. Le domaine de la stabilité dans l'indifférence généralisée. Cela se traduit le plus souvent par des déclarations emphatiques, infantiles, bref un domaine où la niaiserie domine. Le vacuum en matière d’audace. Et ma foi c’est mieux pour le moment. Mais voyez ce qu’on nous prépare.

Imaginez que ces politiciens médiocres décideraient de faire de ‘’grandes choses’’. On aurait droit probablement à des dérives carrément criminelles. Ils nous flanqueraient une pagaille monstre dans ce qui n’est pour le moment que du désordre géré à la petite semaine.
Ils font donc preuve d’une certaine retenue, en se contentant d’évoquer platement des conjonctures défavorables à des accomplissements.
Nous avons affaire à des épiciers, pas à des penseurs.
Voici un exemple frappant de cette médiocrité qui se dirige vers la criminalité.
C’est quelque chose de rampant.
Le Pont Champlain 

Il a couté en son temps (50 ans) un peu moins de 50 millions de dollars.
Par exemple le Pont Victoria inauguré en 1886, est d’une solidité à défier le temps. On y passe des trains considérablement plus lourds qu'une circulation automobile, et il ne s’use jamais. Personne n’entend jamais parler de travaux de réfection sur ce pont qui exigerait de le fermer. Voyons donc!

Il contrôle avec l’écluse Saint Lambert, la navigation de la Voie Maritime du Saint Laurent.  Autant dire l'économie de la moitié de l'Amérique du Nord! Il faut qu’il soit à toutes épreuves, et il l’est.
Le Pont Champlain aura probablement été mal conçu en son temps c’est possible.  Ses longues travées  supportées par des poutres en béton n'ont pas tenus le coup avec le temps. Ce sont les épandages de calcium, de sel, de graviers, et une circulation 10 ou 20 fois plus grande que prévue, qui l’a usé prématurément. Sans parler qu’au fil des ans on a carrément négligé son entretien.
Quoi qu’il en soit il est réparable, et pourrait lui aussi durer 100 ans, si on en restreignait l’usage, et qu’on évitait de le saloper avec du sel ou des agrégats qui s’infiltrent partout et le ronge jusqu’à la rouille
Je vous dirai une autre fois comment faire. Et à des coûts moindres, que ceux qui consistent à le recouvrir chaque année de produits corrosifs abominablement couteux, puisque non seulement ils ne font pas le travail, mais ils polluent le fleuve en-dessous, et sont en train de dissoudre le pont lui-même.
Au lieu de quoi on parle de le remplacer.
Comme il n’est pas question de le démolir, pour en mettre un neuf à la même place, il va falloir en construire un autre à coté. Pour permettre à la circulation de continuer pendant la construction du nouveau.

Je ne sais pas si vous pouvez vous faire une idée de la chose mais je vous pronostique un formidable bordel. Juste le chantier  avec ses mouvements de machinerie, de grues, de camions, ses tranchées pour faire les abords…c’est complètement insensé comme approche... à coté de cette circulation. Pendant qu’il faut en même temps consolider le vieux pont à grands frais.  On parle pour l'entretenir pendant dix ans d'un montant de 500 millions de dollars. C’est une vision dantesque d’un chantier apocalyptique, infernal… je manque de mots.

Puis les coûts du nouveau pont construit à coté. On a parlé au début d’y investir 300 millions, puis on est monté à 500 millions, puis à un milliard de dollars, en y rajoutant un train. Alors qu’il y a déjà le Pont Victoria qui pourrait s’accommoder d’un train de banlieue. Quelques esprits sans doute bien intentionnés abordent parfois le projet d'un train léger sur l'estacade qui casse la glace en hiver et protège le pont. Cette structure me parait bien frêle pour envisager d'y construire un train même léger, mais bon c'est un autre dossier.

Et maintenant d’un pallier de gouvernement à l’autre, on parle de ce nouvel ouvrage avec ou sans le lien ferroviaire, aux coûts ahurissants, complètement démentiels, de plus ou moins 5 milliards de dollars !
Et on n’a même pas commencé à creuser un trou de pelle.


5 milliards de dollars, donc 5 mille… millions de dollars
En billets de $20.00, un milliard ça remplit  un wagon de chemin de fer.
Et 5 milliards ça remplit, 5 wagons tassés ben dur!
Vous aimez ça les images, ben en v'la!
Jetez un coup d’œil sur le lien suivant, qui illustre la dette américaine. Prenez la mesure de ce que représente un milliard de dollars exprimé en billets de 100, puis multipliez par cinq le tas que vous verrez, parce que j'ai choisi le billet de 20 pour illustrer mon propos. Vous allez tomber à la renverse. Le billet de 20 est en effet plus commun que le billet de 100. Il donne une meilleure idée de ce que représente votre argent.
http://fr.sott.net/article/4739-La-dette-americaine-en-images.

Rien que ça, pour un pont tout ce qu’il y a de conventionnel. Sont complètement fous, et nous prennent pour des poires, des valises, des caves, un tas de pigeons à plumer, et on y va.
Je sais bien que les voleurs et les crapules n’ont pas de scrupules, mais ils y mettent parfois des formes, une façon de nous voler qui s’explique par la conjoncture, les délais, la politique compliquée, tout ça… mais là dans cette affaire de Pont Champlain, bas les masques!
Ils nous disent en toutes lettres qu’ils vont nous arnaquer, nous voler, nous piller, pis c’est comme ça!
Cette fois, on nous met carrément le révolver sur la tempe!


Ils sont appuyés par ceux qui doivent défendre nos intérêts, ces politiciens  fous de pouvoir malsain, dominés par ce qui se fait de pire comme racaille entrepreneuriale.
Ont-ils des excuses? Oui ils en ont une. Mais c’est une circonstance aggravante. Ce sont des ignorants qui ne comprennent rien à rien. Ils n’ont pas la moindre idée de ce qu’est un pont, ou un ouvrage structurel quelconque. Ils répètent comme des ânes bâtés, les évaluations faites par des voyous cravatés, qui usent d’un jargon débile pseudo technique.
Ce sont des gobeurs patentés de sornettes. Des avaleurs de couleuvres!


Et les quelques honnêtes gens qui s’agitent encore dans les couloirs des pouvoirs, n’en reviennent pas de tant d’effronterie, restent là bouché bée. Sauf, il faut lui rendre cette justice, Richard Bergeron, qui crie à qui veut l’entendre, qu’un pont à 5 milliards de dollars, ça n’existe nulle part sur la planète!

Mais bon, ce pauvre Richard Bergeron,  a lui aussi ses lubies. Comme son chantier de tramways, qui va mettre des tranchées dans toute la ville pour les prochains 20 ans, et ça aussi ça va prendre des milliards.
Vous en doutez?

Le Pont de Millau 
Le plus extraordinaire ouvrage en matière de pont haubané, qui s’étire sur 3 kilomètres et est construit à mille pieds dans les nuages pour passer au-dessus, vous m’avez bien lu, au-dessus de la vallée de Tarn, et relie la France à l’Espagne.

Il est plus haut que la Tour Eiffel, ce pont qui flotte dans les airs. Il a couté en 2004,  (pas en 1960!) 400 millions d’euros. Soit 700 millions de nos dollars actuels.
Le travail a été complété en 3 ans, et porte une garantie de 125 ans.


Je veux bien qu’il soit sur la terre ferme, mais quand même. C’est non seulement un ouvrage d’une technologie la plus avant-gardiste qui soit, mais c’est aussi une œuvre d’art comme il s’en fait peu.

Un véritable tour de force, un chef d’œuvre!

Et nos malfrats veulent nous construire un pont banal pour la circulation, qui va traverser le fleuve, aux coûts de 5 milliards de dollars, soit près de 7 fois le prix du Pont de Millau ?
Parmi les arguments qui sont avancés pour justifier un investissement si extravagant, on trouve celui qui veut que pour construire le nouveau Pont Champlain, il faudra le penser pour les prochains 100 ans. Ce qui ne tient pas la route, étant donné que 100 ans, cela dépasse l'idée même que l'on se fait de la permanence des moyens actuels de se déplacer. 
Y aura-t-il encore des voitures dans 100 ans, et si oui, comment fonctionneront-elles? Le travail qui nécessite le déplacement deux fois par jour de centaines de milliers d'automobiles individualisées, sera-t-il encore de mise dans 50 ou100 ans? On peut en douter non?
Vaste débat prospectif.
Bien évidemment si on construit un nouveau pont à coté du premier, il faudra continuer à entretenir le premier en même temps qu'on construira le second, ce qui va complexifier le chantier (et comment!). 
Puis ensuite il faudra probablement démolir le premier pont, de manière écologique, soit le démonter pièce par pièce, ce qui va couter plus cher que la construction du deuxième. À moins qu'une fois débarrassé de sa lourde circulation, on entreprenne une rénovation majeure du premier pont, laquelle rénovation s'échelonnera sur plusieurs décennies. Vous imaginez le pactole pour les entrepreneurs? Essayez pour voir! Quant à la réorganisation de la circulation pendant toute la durée de cet interminable chantier, je n'arrive pas à me faire une image de la chose. 
Il rentre dans ces analyses d'autres problèmes, comme ceux de la démolition de l'autoroute Bonaventure, et des accès au Pont Champlain actuel, ainsi que les bretelles de l'île des Sœurs. 
Tout ça pour permettre aux automobilistes de mieux rouler dans dix ou quinze ans?  Êtes-vous seulement capables de vous faire une idée visuelle d'une telle folie, alors que les accès et bretelles du nouveau pont vont s'enchevêtrer avec celles du vieux pont ? Tout cela en alternance avec la construction à quelques kilomètres de là de l'Échangeur Turcot, autre contrat pharaonique ? Non mais pour qui nous prennent-ils ces planificateurs démentiels?
Je vous signale ici qu'un peu plus loin vers l'ouest, le Pont Mercier lui aussi est une ruine, qui nécessite chaque année des investissements ahurissants, alors qu'il a toujours peu ou prou une voie de circulation fermée, pour cause de perpétuelles rénovations.

AUX VOLEURS!


C’est le gouvernement Fédéral qui en fait l’annonce, avec le gouvernement du Québec, et l’approbation de l’administration de Montréal. Celle-là même qui nous vole depuis plus de 10 ans, et qui cherche à se faire réélire le 3 novembre.

Et le bon peuple regarde tout cela passer, comme il a regardé passer cette effroyable conspiration, qui nous a valu de nous faire dépouiller de plus de 40 milliards de dollars lors de l’affaire de la Caisse de Dépôts et Placements du Québec.

Jamais vu, ni entendu, un tel concert de silence accablant pour l’intelligence, devant tant de crimes que ce qui se passe sous mes yeux.
De toute évidence, devant la férocité et la voracité de ceux qui nous tiennent en otage, les Québécois et les Montréalais sont anesthésiés, sont  figés d’effarement, sont mesmérisés d’incompréhension.
En fait ils sont à la fois si stupéfaits, qu’ils en sont abrutis, assommés, incapables de réagir. De vrais moutons qu’on mène à l’abattoir, et qui se bousculent à qui y arrivera le premier?

Un article du Devoir ce matin (13 octobre 2013), nous dit que 61 % des Montréalais ne veulent pas de celui qui mène  dans les sondages. Et pourtant c'est lui qui est élu.Pourquoi?

Parce que +-60% des montréalais ne votent pas.

Ce sont uniquement les membres des partis politiques, avec leurs amis, leurs familles et leurs clans (et quelques citoyens qui ne font pas le poids) qui vont voter.
Alors forcément, ce sont ces partis corrompus qui vont prendre le pouvoir.
Avec la complicité silencieuse de ceux et celles qu’ils veulent dominer pour les prochains 4 ans. Pourquoi pas pour la prochaine génération? Allez mes chers mis, rendormez-vous, les bons gars veillent sur vous. Vous allez vous faire avoir! Oh que oui! Tant pis!

Qu’est-ce que le Pont Champlain vient faire dans ces élections? 
Il vient illustrer la politique avec un très petit, minuscule ‘’p’’… aux conséquences funestes. 
L’inimaginable en fait d’arnaque a un nom, et c’est Montréal.


Julien Maréchal

vendredi 14 juin 2013

Tel est pris qui croyait prendre! Big Brother dans les cables!

Big Brother pris à son propre piège.
Je ne suis pas un adepte des titres anglais, auxquels je préfère les titres français. Cependant lorsqu'il s'agit de gloser sur les innombrables atteintes à la vie privée des citoyens, on se réfère à cette expression tirée du livre de Georges Orwell, "1984".
En fait Georges Orwell s'inscrivait dans sa critique d'un pouvoir totalitaire, dans la lignée d'autres penseurs dont on peut relever les écrits jusque dans la Grèce Ancienne au moins.
Big Brother 
C'est le surveillant ultime,  le despote, le tyran, le roi absolutiste, le senteux névrosé de son pouvoir, qui se mêle non seulement de surveiller au nom de sa morale, les agissements de ses semblables, mais qui  pousse l'intolérance jusqu'à vous dicter votre conduite. Jusqu'à décider de vous avertir, de vous admonester, et même de vous punir, si pour une raison ou une autre, votre comportement lui apparait comme déviant. Déviant ici voulant dire tout ce qui émarge à l'ordre établit. Établit par qui ?...par cette sorte d'état omnipotent qui se prend pour Dieu. Rien de moins.
Cet état-là c'est BIG BROTHER! Il n'a évidemment rien à voir ou si peu, avec l'état de droit tel que nous le connaissons, et qui n'agit qu'en conformité avec les règles établies. C'est un état dans l'État, un monde parallèle qui en quelque sorte parasite les institutions légitimes.
La liberté n'est pas un privilège, c'est un droit!
On pourrait même dire sans se tromper que c'est un droit naturel. En quelque sorte un besoin inhérent à notre nature. Il aura fallu 10,000 ans de tentatives civilisatrices, avec beaucoup de dégâts, pour en arriver à faire entendre raison à tous ces despotes qu'il a fallu chasser, à l'aide d'on ne sait plus combien d'échafauds. Et encore en subsiste-t-il quelques reliquats qui, de temps en temps, viennent nous entretenir bruyamment de leur intention de reprendre du service. Il faut rester vigilant.
Notre société est construite depuis au moins la Révolution Française, sur un principe inscrit dans nos constitutions qui fait des Droits de l'Homme, la pierre angulaire de notre civilisation. Qui veut que l'on n'intervienne jamais dans la vie privée des citoyens qui n'ont pas de comptes à rendre à l'État, en ce qui concerne leur éducation, leurs préférences culturelles, dont bien évidemment en premier lieu, celle de penser librement.
Exception faite si vous complotez pour détruire cet État libre, dans le but d'y substituer votre dictature.  Crime contre l'État, dont la démonstration absolue, la preuve accablante au-delà de tout doute raisonnable, incombe à cet État.

Cela n'a  rien à voir avec les idées plus ou moins originales ou saugrenues qui vous habitent, lorsque vous pensez de manière ''spéciale''. C'est ce que font la plupart des créateurs, artistes et autres citoyens atypiques, sans lesquels notre société n'avancerait jamais. Cela n'a rien à voir non plus avec les contestations sociales, politiques, culturelles, qui sont au cœur de cette liberté que nous chérissons tous. Elles sont parties intégrées de toute société qui se respecte et qui doit évoluer.
C'est d'ailleurs dans le domaine de l'exploration des possibles, que les adeptes de toutes les répressions agissent, lorsqu'ils débusquent des comportements ''déviants'', et qu'ils se justifient au nom de la sécurité nationale. Dans ce domaine de la perversion, il y a belle lurette que les balises antiautoritaires ont toutes été testées.
Quels sont les droits de l'État?
On admet que l'état de droit, au nom du Droit, peut s'immiscer parfois sous des conditions sévères et rigoureusement encadrées, dans la vie privée de certains de ses citoyens. Cependant depuis quelques temps (le dernier avatar prétexte de ces abus étatiques étant le 11 septembre 2001) on assiste à des sorties de panique contrôlée, articulées autour d'un discours ''sécuritaire''  ayant provoqué une réaction malsaine chez certains politiciens, et dont on se sert pour justifier l'injustifiable. Une réaction qui consiste en rien de moins que de fouler au pied les droits essentiels si chèrement acquis au cours des siècles, et qui soudainement ne seraient plus valables face aux assauts dont nos démocraties sont les objets.
Multiplication des caméras de surveillance (on ne parle pas ici de celles qui surveillent la circulation automobile), écorniflage des lieux d'aisances, intrusions dans les chambres à coucher, inquisitions multiples au sujet de comportements sexuels à caractère fétichistes, ou encore stigmatisation d'individus qui ne correspondent pas aux critères séculaires de la bienséance matrimoniale. Donc encore une fois sexuelle. 
On pense aux attaques contre les gais, l'intimidation envers les femmes en général, l'exclusion des handicapés, ou encore tout ce qui ressort du profilage ethnique, cible favorite des corps policiers.
Dans de telles opérations d'espionnage public et privé, ce ne sont plus quelques individus ''bizarres'' qui sont suivis à la trace, mais bel et bien la totalité des citoyens. Ces opérations dépassent complètement la rhétorique sécuritaire évoquée par certaines agences de l'État, qui se livrent à de telles pratiques. Ce sont ces pratiques-là qui sont non seulement criminelles, mais qui portent atteinte à la sécurité de l'État même qui a la charge et le devoir de protéger ses citoyens. Encore qu'il convient de dire ici qu'il y a des cas, où une surveillance s'explique. Du moment qu'elle a fait l'objet d'une accréditation légale rigoureuse. Comme par exemple l'obtention d'un mandat en bonne et due forme. Ce qui est rarement le cas. Encore que dans cette charge contre la vie privée, les policiers trouvent assez souvent chez les juges, des alliés fort complaisants. Autre débat.
Les nouveaux médias, une aubaine pour les malfaiteurs officiels, étatiques!
Alors on se sert des nouveaux médias, si populaires et si changeants, pour espionner, cataloguer, suivre à la trace, des millions de citoyens, au sujet desquels on collige des données personnelles, voire intimistes. La plupart de ces informations n'ayant aucune importance ni la plus petite signification, jusqu'à ce qu'elles soient empilées les unes sur les autres, et dégagent un aura critique de votre personnalité, dictée par la subjectivité de celui qui vous espionne ainsi.
Les ordinateurs et l'Internet font problème.
Dans la réalité de tous les jours, toute cette gestuelle de votre part n'est que simagrées ou curiosité réflexe, en réaction à l'actualité générale. D'autant plus qu'il n'y a pas un seul ordinateur personnel qui ne soit en quelque sorte infecté par toute sorte de pourriels (des spams). L'essentiel de ces envois qui vous persécutent sont de nature sexuelle. Quiconque analyse un ordinateur pris au hasard, va y découvrir sans peine des milliers de rentrées, au sujet de sites pornos, et de tous les genres. Il y aurait même des logiciels malveillants qui s'installent dans votre ordinateur à votre insu, et qui se connectent pendant que vous travaillez sur un sujet donné, à des tas de sites dont vous n'avez rien à faire, dont par exemple les sites de jeux en ligne, casinos, pokers et autres qui foisonnent par millions sur la toile. Chaque site Facebook en est infecté.

L'intention autoproclamée de vous surveiller étant mal intentionnée, elle peut être utile au cas où cela pourrait servir à justifier des budgets répressifs, des incursions dans des existences ordinaires, dont on formaterait un portrait plus ou moins délinquant, plus ou moins atypique, plus ou moins indéfendable moralement. Histoire de pouvoir détruire des carrières qui ne plaisent pas à tout le monde. Ou encore de déstabiliser des adversaires politiques. Ce qui est si souvent le cas, que ça ne vaut même plus la peine de tenter d'en faire la preuve. 
Sauf qu'ici, du seul fait que tout le monde est susceptible d'être pointé du doigt pour des raisons opportunes, il va de soi que les dénonciateurs doivent être très prudents, parce que toutes les accusations qu'ils pourraient proférer contre des individus qu'ils cherchent à discréditer, peuvent se retourner contre eux. Si  des malfaisants vous espionnent dans le but de vous nuire, vous pouvez vous aussi bien sur, leur rendre la pareille. C'est alors que s'installe ''at large'' cette politique de la surveillance-mise-en-accusation qui finalement discrédite tout un chacun. S'installe alors un épouvantable climat de suspicion, de dénonciation, et personne n'en sort gagnant. Sauf bien entendu tous ces vicieux de l'écorniflage, qui font leur pain et leur beurre de la violence, et qui carburent aux entreprises les plus malsaines qui soient. Dans un tel climat social perverti, plus personne ne sait où sont les bons et qui sont les méchants? La merde quand elle éclabousse ne fait pas de différence morale.

Il est bien connu que pour détruire une réputation, rien ne vaut les accusations de magouilles financières, celles de perversions sexuelles (pour ce que ça veut dire). Ou encore celles de pathologies sociales comme la violence conjugale, ou les errements du genre consommation de drogues, ivrognerie, conduite dangereuse et ainsi de suite.
Le chat sort du sac.
Ainsi ces horreurs, qui depuis quelques semaines sont devenues publiques, au sujet du gouvernement des USA, qui espionne ses citoyens au nom de la sécurité. Ce pauvre Barack Obama n'en peut plus de justifier ces actions sordides, en jurant ses grands dieux que personne n'espionne les citoyens, et que tout ce mal nécessaire est sévèrement encadré légalement. Bien sur! 
Ce ne sont pas les contradictions qui gênent les gouvernants.
Se défendre en contrattaquant!
L'effet judo consiste à retourner la force de l'adversaire contre lui-même.
Comment se défendre de ces manigances, de ces magouilles, où il n'est jamais possible de faire la lumière entre ce que tout le monde sait et que les états nient?
Jusqu'au moment où tout cela sort au grand jour, comme c'est le cas actuellement, suite aux révélations d'un petit employé (Edward Snowden) de la CIA puis de la NSA qui s'est réfugié en Russie (un comble pour un défenseur de la liberté) afin échapper aux foudres de l'administration américaine.
Ce qui ressort de ces dénégations et de mensonges officiels, c'est qu'ils vont rester dans l'air du temps. Surtout qu'ils vont demeurer au sein des serveurs Internet, et dans des millions d'ordinateurs privés. De même que dans des tonnes de documents archivés.
Tel est pris qui croyait prendre.
Ce qui nous permettra éventuellement de mettre ces politiciens le nez dans leurs mensonges, et de les confondre. Et avec eux ces agents qui agissent dans l'ombre, et complotent contre notre tranquillité de citoyens plus ou moins sobres, plus ou moins voyeurs, plus ou moins curieux. Et dites donc, qu'est-ce qu'on s'en fout en fin de compte hein?
Quant aux services de sécurité, ces agences qui compilent des renseignements privés afin de monter un portrait favorable ou défavorable de tel ou tel citoyen, tel politicien, ou encore de tel ou tel professionnel ou responsable, pour des motifs de mise en accusation, il devient maintenant plus facile de se défendre de ces magouilles illégales, et même de passer à l'offensive contre ces senteux mal intentionnés.
Il suffit de surfer soi-même sur des tas de sites commodes, de ceux qui servent justement à vous confondre, et ainsi d'attirer l'attention de ces agents malveillants, qui disent que jamais au grand jamais ils n'espionnent leurs semblables, sauf pour des raisons de sécurité. Ah oui, voyons ça!

Le fait est que toutes les agences, tous les serveurs, conservent dans d'immenses ordinateurs de stockage, non seulement les contenus de vos ordinateurs personnels, mais en plus tout l'historique de vos navigations antérieures. Probablement aussi tout ce qui concerne vos communications téléphoniques. Quant à ce qui vous est imposé sans votre consentement, tout cela est aussi conservé comme si vous en étiez l'auteur. On vous fera éventuellement des procès par association. C'est assez tordu en fin de compte.

Sans parler de la Poste qui est violée depuis des lustres. Il y a plus de 25 ans, un scandale avait éclaté au Canada à l'effet que les services de renseignements ouvraient du courrier sans aucun mandat. La Poste étant protégée par des ententes internationales sévères, le Canada avait failli se faire expulser de l'Organisation Postale Internationale, et à la fin, après bien des dénégations, beaucoup de mensonges, avait admis l'essentiel de ces dérives, et s'était voté des lois visant à régulariser sur son territoire des choses parfaitement inadmissibles mais devenues nécessaires à la sécurité de l'État. 

Depuis, cette pratique s'est étendue à tous les pays, et maintenant tous les états fouinent dans votre courrier, sans que plus personne ne s'en formalise.
Il y a maintenant des sites Internet qui n'existent probablement que pour vous piéger, et c'est de ceux-là dont vous devez vous servir pour piéger à votre tour ces adversaires de la démocratie et de la liberté.
En naviguant des milliers de fois sur des sites pornos de toutes espèces, ou des sites de jeux genre poker, ou encore en naviguant sur des sites étrangers sensibles, même si vous n'y comprenez rien, et que vous vous fichez de ce qu'ils disent, vous allez vous faire un faux portrait de danger public ou de ''déficient social'' potentiel. 

C'est cela qui va attirer ces autorités malveillantes. Parce que dites-vous bien que si les agences de senteux sont capables de vous suivre à la trace sur Internet, c'est bien parce qu'elles aussi se servent d'Internet pour vous espionner, et qu'elles aussi laissent des traces. 
Les corps policiers ont longtemps utilisé ces techniques qu'ils nomment ''entrappement'' mot qui signifie que l'on va vous piéger, en vous incitant à commettre un acte illégal, qui servira ensuite de motif à votre arrestation et votre mise en accusation. C'est tout à fait répréhensible, parce que c'est la Police qui vous pousse au crime, pour justifier ses interventions répressives. Sauf que si ces façons de faire sont illégales pour les corps policiers, elles ne le sont pas pour les citoyens qui eux ont droit à la légitime défense.
Légitime défense.
Sans oublier de mentionner ici bien sur, que naviguer sur Internet n'est pas illégal. Ceux qui vous espionnent le savent, mais leur projet (quand ils poursuivent des buts illicites) est de dresser de vous un portrait susceptible de vous discréditer, de vous faire peur, bref de vous intimider.
Du moment que ces agences malveillantes auront décidé de vous nuire, elles ne pourront pas s'empêcher d'aller déterrer ces données de navigations que vous aurez accumulé ainsi pour les attirer. Après quoi ces autorités malsaines-là les produiront pour vous accuser ou vous discréditer, alors qu'en réalité c'est vous et vous seul qui les aurez ainsi piégés, et les aurez forcé à se dévoiler au grand jour.
Il faut donc que des millions de citoyens se fassent un jeu de naviguer tout partout sur le Net, et d'engranger les aventures susceptibles d'attirer toutes ces hyènes.
Les inconvénients.
Je sais bien que certains d'entre vous pourraient trouver éprouvant de regarder des milliers de site de meurtres, de cas d'abus sexuels, de tricheries, mais dites-vous bien que rien ne vous oblige à vous y attarder.  Il y en a cent fois pire à la télévision officielle et au cinéma, et vous zappez quand cela vous dégoute.
Naviguez simplement et engrangez ces sites, non pas sur votre ordinateur sur lequel vous devriez tout effacer, mais dans les serveurs qui vous fournissent les services Internet. Parce que c'est là que les malfaisants vont aller regarder d'abord, avant de vous accuser ensuite de n'importe quoi.
Ainsi au moment où ils vous mettront en accusation, vous aurez la preuve qu'en effet ils espionnent les citoyens, qu'ils mentent chaque fois qu'ils affirment le contraire. Ils finiront bien par dévoiler au grand jour leurs petites et grandes manœuvres criminelles contre la liberté d'abord, et la démocratie ensuite.
Puis de grâce cessez d'avoir peur. Ces tigres de papiers ne font peur à personne d'averti. À défaut d'être intelligents ils essaient d'être terribles, et n'arrivent qu'à être pathétique aux limites de l'insignifiance. Mais ils peuvent en effet être  dangereux.
La preuve en est que chaque fois qu'ils se font pincer en train de violer des droits fondamentaux, ils nient tout, s'empressent si cela est trop évident de se justifier, et n'aboutissent à ne donner d'eux-mêmes qu'une pitoyable image de petites gens apeurées (de perdre leur emploi) qui bafouillent à la télévision des explications embrouillées auxquelles personne ne croit, pas même eux.
S'ils arrivent parfois à intimider des citoyens, c'est bien parce que ceux-ci ont la conscience trouble, se font une piètre idée d'eux-mêmes, et qu'en somme c'est leur propre faiblesse qui les met en danger.

La Liberté est difficile?
Oui, mais l'esclavage c'est encore bien pire!
L'exercice de la liberté comporte sa part d'inconvénients. Disons pour parodier une ancienne maxime  ''Qu'il vaut mieux vivre debout que mourir à genoux''.

Julien Maréchal