Montréal le mercredi 29 octobre 2014
Le dépôt annuel des formulaires de mise à jour de la Corporation des Premières Assises Mondiales sur la Condition Humaine Rallye 2000 Qué. Inc. (1998)
Par Clément Sauriol
Secrétaire-recherchiste de l'AMCH Rallye 2000 Qué. Inc.
Ce texte en est un d'indignation! C'est comme ça qu'il doit être lu. J'y appelle un chat un chat. Il n'y a dans ce texte ni violence ni manque de courtoisie. Mon propos est général et ne vise personne en particulier, alors qu'il s'adresse à une nomenclature dont les frasques indisposent depuis trop longtemps la majorité des citoyens.
Ayant été candidat à la Mairie de Montréal le 3 Novembre dernier j'ai creusé ce sujet parmi tant d'autres, avec les ressources dont je dispose. Je suis conscient qu'un tel texte peut en indisposer plusieurs, et je ne vais pas m'en excuser. Que ceux et celles qui se sentent visés par mes apostrophes portent ce chapeau s'il leur convient.
Voyage en Absurdie
Ce texte en est un d'indignation! C'est comme ça qu'il doit être lu. J'y appelle un chat un chat. Il n'y a dans ce texte ni violence ni manque de courtoisie. Mon propos est général et ne vise personne en particulier, alors qu'il s'adresse à une nomenclature dont les frasques indisposent depuis trop longtemps la majorité des citoyens.
Ayant été candidat à la Mairie de Montréal le 3 Novembre dernier j'ai creusé ce sujet parmi tant d'autres, avec les ressources dont je dispose. Je suis conscient qu'un tel texte peut en indisposer plusieurs, et je ne vais pas m'en excuser. Que ceux et celles qui se sentent visés par mes apostrophes portent ce chapeau s'il leur convient.
Voyage en Absurdie
Vous avez tous vus la bande animée des douze travaux d'Astérix. Vous devez avoir souvenir de cette épreuve, au cours de laquelle Astérix et Obélix doivent obtenir un formulaire dans une maison de fous. Dans laquelle des fonctionnaires absolument idiots, s'ingénient à se renvoyer d'un étage à l'autre nos deux héros, qui cherchent en vain à mettre la main sur le fameux formulaire. Bien sur qu'il s'agit d'une bande animée dans laquelle la réalité est caricaturale vous direz-vous...
Détrompez-vous, cette réalité que des milliers de citoyens et d'entreprises du Québec vivent chaque jour, est mille fois plus imbécile et incohérente que tout ce que les deux dessinateurs Uderzo et Goscinny ont pu imaginer.
La Corporation de l'AMCH qui m'engage à titre de bénévole, a régulièrement maille à partir avec les abrutis qui hantent le Ministère du Revenu, et le Bureau du Registraire, chargé de la mise à jour des dossiers des entreprises. Et pourtant en fait de sottises et d'imbécilités, chaque citoyen sait à quoi s'en tenir quand il entre en contact avec l'un ou l'autre ministère.
Que ce soit à la Santé, à l'Éducation, aux Transports, à la Sécurité, partout, quel que soit le bureau, on tombe invariablement sur un tas de niaiseux et de sottes, embrigadés dans une croisade malfaisante, qui n'ont qu'une seule raison d'exister. Soit de justifier la nécessité de leur emploi en multipliant les vexations, en compliquant tout, en refusant la moindre responsabilité.
C'est avec de pareil suiveux, des gens qui ont abdiqué toute liberté, et qui obéissent aux ordres en bons soldats qu'ils sont, qu'on fabrique en série de ces monstres, qui dans toutes les dictatures emprisonnent, maltraitent, torturent, massacrent d'autres humains. Et par la suite utilisent comme défense de leur abjection, qu'ils obéissaient aux ordres. Comme si cela devait les absoudre de tous les crimes qu'ils commettent au quotidien.
C'est avec de pareil suiveux, des gens qui ont abdiqué toute liberté, et qui obéissent aux ordres en bons soldats qu'ils sont, qu'on fabrique en série de ces monstres, qui dans toutes les dictatures emprisonnent, maltraitent, torturent, massacrent d'autres humains. Et par la suite utilisent comme défense de leur abjection, qu'ils obéissaient aux ordres. Comme si cela devait les absoudre de tous les crimes qu'ils commettent au quotidien.
C'est méchant par vocation, et quelque part cela implique une attirance louche pour la bêtise.
C'est coûteux, incohérent, malfaisant, tellement inouï d'incompétence, que l'intelligence et la raison abdiquent tout sens analytique quelque peu critique, quand on entre en contact avec ces officines de l'absurdité, érigées en fonctions vexatoires. Le comble de ces manœuvres ahurissantes est qu'ils estiment avoir droit à toute la courtoisie du monde. Qu'ils indiquent à toute entrée en matière, qu'elle est la forme avec laquelle ils entendent composer avec vous. Ils exigent et pratiquent cette courtoisie de façade, uniquement pour pouvoir quant à eux, se livrer à tous les manquements, à toutes les violations des droits humains, à toutes les violences embusquées derrière cette politesse de la médiocrité.Vous vous faites donc agresser par des gens qui vous servent un discours sucré, des misérables embrigadés par une politique de la nuisance.
C'est coûteux, incohérent, malfaisant, tellement inouï d'incompétence, que l'intelligence et la raison abdiquent tout sens analytique quelque peu critique, quand on entre en contact avec ces officines de l'absurdité, érigées en fonctions vexatoires. Le comble de ces manœuvres ahurissantes est qu'ils estiment avoir droit à toute la courtoisie du monde. Qu'ils indiquent à toute entrée en matière, qu'elle est la forme avec laquelle ils entendent composer avec vous. Ils exigent et pratiquent cette courtoisie de façade, uniquement pour pouvoir quant à eux, se livrer à tous les manquements, à toutes les violations des droits humains, à toutes les violences embusquées derrière cette politesse de la médiocrité.Vous vous faites donc agresser par des gens qui vous servent un discours sucré, des misérables embrigadés par une politique de la nuisance.
Dans la bande animée citée plus haut, Astérix et Obélix, qui pourtant en ont vu d'autres, deviennent presque fous, à force de tenter d'obtenir le moindre résultat. Ils n'y arriveront en fin de compte qu'en retournant contre leurs adversaires leur propre sottise.
À l'AMCH nous n'entrons en contact avec le Ministère du Revenu et le Bureau de Registraire qu'une seule fois par année. Nous devons remplir deux formulaires. Celui du rapport d'impôt annuel de l'organisation sans but lucratif que nous sommes, et le formulaire de mise à jour de l'état de la corporation.
Le premier formulaire est celui de notre état financier (nous ne faisons pas d'affaires). Le tout petit financement, nécessaire au fonctionnement de la corporation, est assuré vaille que vaille avec des ventes de sapins de Noël, une opération annuelle de vente de garage, et tout le monde y est bénévole. Notre chiffre de rentrées de fonds s'établit à quelques $30.00 quotidiens sur une base annuelle. Souvent moins.
Le deuxième formulaire doit permettre au public de connaître la composition du Conseil d'Administration et du Secrétariat de la Corporation. Ces deux formulaires représentent quelques dix ou quinze pages d'un jargon tellement compliqué, qu'il ne s'est pas passée une seule année, au cours des 16 dernières, où nous sommes arrivés à les remplir de façon satisfaisante.
Peu importe la manière utilisée, peu importe à qui l'on s'adresse à ces bureaux du gouvernement, il n'y a strictement rien à faire qui puisse seulement permettre un état du dossier qui soit cohérent d'une année à l'autre.
Ces nonos-là changent chaque année des virgules, des numéros de formulaires. Ils ajoutent des clauses insignifiantes mais incontournables, jouent avec les nerfs des gens, multiplient à l'infinie leurs affreuses paperasses. Le plus effarant dans ces entreprises de démolition des bonnes volontés...qui cherchent ici comme ailleurs à faire marcher l'économie...est justement que les citoyens et les entreprises s'entêtent à œuvrer pour le bien commun. Alors que les fonctionnaires font tout en leur pouvoir pour leur nuire. Pour ces gens-là (les fonctionnaires) tous les moyens sont bons. Leur art tient d'un principe éclatant qui règne sur toutes leurs décisions. La mauvaise foi.
L'idée même d'une efficacité quelconque, si jamais elle les effleure, leur donne des cauchemars. Ils savent de savoir su, que leur emploi dépend absolument et parfaitement, de leur capacité d'inventer au jour le jour, de nouvelles façons de nuire, d'entraver tout mouvement de compétence quel qu'il soit. Ils craignent l'efficacité comme d'autres craignent le sida, l'ébola, la peste et le choléra.
Si jamais un seul fonctionnaire s'efforce de se rendre utile dans ces maisons de l'indigence intellectuelle, il sera traité comme un paria et devra démissionner. Ou bien sera acculé à la dépression, au suicide. Les plus sains d'esprit préféreront démissionner après quelques mois, une fois qu'ils auront pris connaissance à quel point leurs santés morales et intellectuelles seront compromises, s'ils s'entêtent à vouloir faire carrière dans des lieux aussi malsains.
Il n'est pas envisageable dans les bureaux des ministères, qu'on y tolère la moindre efficacité, la plus petite cohérence.
***
Compte
rendu des communications entre l’AMCH RALLYE 2000, le Ministère du Revenu
et le bureau du Registre des Entreprises.
La Corporation des Premières Assises
Mondiales sur la Condition Humaine Rallye 2000 Qué. Inc. (1998).
Le
mardi 28 octobre 2014
Encore
une journée hallucinante, comme toutes celles qui m’arrivent lorsque j’ai la
faiblesse de communiquer avec soit, le bureau qui s’occupe des entreprises,
ou le ministère du revenu. Soit dit en passant, j'ignore depuis 16 ans de quel ministère relève le registraire des entreprises. C'est un secret d'État.
J’ai
téléphoné ce matin au registraire des entreprises, parce que quelqu’un dans
cette officine, a retourné mon paiement des frais d’immatriculation pour 2014
(chèque de $34.00) au prétexte que le chèque doit être envoyé au ministère du revenu.Pourtant j'ai bel et bien fait le chèque au nom de Revenu Québec.
Il
appert donc que le registraire des entreprises ne relève pas du ministère du
revenu, puisque les
fonctionnaires à qui j’ai parlé, disent qu’ils ne se parlent pas entre eux
(elles) (sic).
Bref,
il se trouve qu’après avoir en vain tenté de démêler cet imbroglio, on m’a
fermé la ligne au nez, au prétexte (comme cela adonne bien) que tout à coup il
y avait dans les bureaux une alerte d’incendie. Juste au moment où la bonne
dame (à son accent, il s’agit vraisemblablement d’une haïtienne d’origine) après s’être
insurgée que je ne comprenne pas le fonctionnement de son bureau, commençait à
péter les plombs, alors qu’elle voulait que je reste calme. J'étais comme à l'accoutumée, granitiquement maître de moi. Sauf que cette maitrise n'empêche pas que j'utilise parfois un ton qui se veut convaincant. Chez ces êtres pusillanimes, les variations d'humeur, de tons, les phrases bien faites et les arguments solides, sont interprétés comme autant d'agressions.
C’est donc elle qui s’énervait, me débitait des niaiseries, et refusait de me comprendre. Dans son esprit c’est moi...un des citoyens qui paye son salaire...qui doit la comprendre. Alors que de son coté, elle ne veut rien savoir des problèmes que son bureau me cause. Sans parler de son arrogance.
C’est donc elle qui s’énervait, me débitait des niaiseries, et refusait de me comprendre. Dans son esprit c’est moi...un des citoyens qui paye son salaire...qui doit la comprendre. Alors que de son coté, elle ne veut rien savoir des problèmes que son bureau me cause. Sans parler de son arrogance.
Elle
m’a tout au long de l’échange servit un charabia administratif, embrouillé, au
point qu’elle se contredisait à chaque mot, et s’enfonçait dans la mauvaise foi
la plus fonctionnarisée, celle qui hante partout ces bureaux-là comme une véritable maladie.
Impossible
de résoudre le moindre petit problème (à savoir ici la mise à jour d’un formulaire
idiot) avec cette pauvre dame. De toute évidence complètement dépassée par la complexité de sa tâche. Elle ne s’est pas nommée, je ne sais donc pas à qui
j’avais affaire. Mais c’était aujourd’hui mardi le 28 octobre 2014 entre dix
heures et dix heures trente du matin.
Je
me suis donc rabattu sur le ministère du revenu. Et après avoir navigué pendant
de longues minutes à travers les récifs des répondeurs automatiques, qui
m’envoyaient partout sauf à la bonne place, j’ai pu parler, pendant au moins
une demi-heure, avec Mme Svetlana Issakova.
Qui
à son tour m’a servie un autre charabia administratif, avec des numéros de
formulaires, des explications sur le fonctionnement de son bureau. C’est
d’elle que j’ai appris que le ministère du revenu n’a rien à voir (dans un
premier temps) avec le registraire des entreprises, dont il utilise toutefois
les NEQ qui sont les Numéros d’Entreprises du Québec.
Mais
au ministère du revenu on peut aussi identifier les mêmes entreprises, mais
sous d’autres numéros, et avec d’autres formulaires encore plus abscons.
Histoire de compliquer encore plus des choses qui devraient être simples.
Bref
j’ai alors appris que j’avais un crédit de l’an dernier, mais qu’il manquait le
formulaire de déclaration des revenus. Que j’ai pourtant envoyé par la poste
(par courrier recommandé) avec le chèque, comme je le fais toujours depuis
maintenant 16 ans. Je ne compte plus les fois où, malgré d’innombrables appels
aux ministères pour obtenir des explications sur la façon de réussir ces
pensums immondes, je me suis fait dire par l’un ou l’autre répondant, que la
manière dont ils m’expliquent comment je dois fonctionner, est la seule bonne
et qu’il n’y en a pas d’autre.
Le
problème vient de ce que chaque fois que je parle avec l’un ou l’autre
fonctionnaire, ils me donnent tous des versions de fonctionnement TOTALEMENT
contradictoires. En m’affirmant toujours, que seule leur version est la bonne.
Je me retrouve invariablement avec deux, trois ou quatre versions, toutes
absolument péremptoires, coulées dans l’absolu, dont pas une n’est conforme à
l’autre. J’en choisi donc une version au pif, et bien évidemment ça ne
fonctionne pas. Ça ne fonctionne tellement pas, que même ce qu'ils me disent est en contradiction flagrante avec le libellé des formulaires qu'ils proposent. C'est tellement bête qu'il y a des documents (d'autres formulaires) qui servent à interpréter les formulaires, les lois et les règlements.
Bref, après une autre demi-heure d’échanges au sujet d’un formulaire versus un
autre, il semble qu’il faut que je recommence tout l’exercice du remplissage de
ces maudits formulaires, et qu’en plus je vais probablement être mis à
l’amende, du fait de mon retard.
Causé
par l’incurie et la TOTALE incompétence de ces bougres et de ces bougresses qui
disent n’importe quoi.
J’ai
envoyé mon rapport d’impôt pour 2012 et 2013 par courrier recommandé avec le
chèque pour 2013 et ils ont encaissé le chèque. Donc ils ont reçu mon rapport.
Le rapport part toujours avec le chèque, donc ils ont bel et bien reçu le
rapport puisqu’ils ont reçu le chèque. Et qu’ils l’ont encaissé.
Quant à celui
de 2014 ils ont reçu le rapport du registraire avec le chèque, comme il est
indiqué à la page 8 au bas de leur propre formulaire. Mais ces nonos-là, au
lieu d’envoyer le chèque au ministère du revenu à qui il est libellé, me l’ont
renvoyé à moi, qui doit maintenant me battre avec deux agences de deux
ministères... qui s’ignorent les uns des autres...
Qui par-dessus le marché se contredisent à chaque phrase qu’ils profèrent. Ils
ajoutent à la sottise de leurs comportements, ces tentatives sournoises de
vouloir me faire admettre que c’est moi qui a tort. Parce que je ne comprends
pas comment fonctionne leur foutus bureaux. Eux-mêmes ne savent absolument pas
comment fonctionne leur gouvernement (pour qui ils travaillent chaque jour). Et
ils me mettent moi le citoyen, en demeure de tout décoder de leurs niaiseries
de bureaux.
Analyse quant à cette
confusion :
Quelqu’un
au ministère du revenu a perdu mon rapport, ou bien l’a jeté à la poubelle, ou
à la déchiqueteuse. Parce que le tas d’autres rapports en retard était trop
gros. Il fut donc plus simple de tout flanquer aux vidanges, et de mettre les
citoyens dans leurs torts. Ces abus et déficiences des ministères du revenu et
d’autres du Québec, sont monnaie courante, et défraient presque quotidiennement
les manchettes des journaux.
De temps en temps les journaux nous apprennent qu'ici et là on a jeté dans des conteneurs des dossiers d’hôpitaux. On a oublié chez sa maitresse des documents qui intéressent la Défense Nationale. On a égaré des tas de numéros de dossiers qui ont été envoyé par erreur à des pirates de l'informatique. Les informations qui concernent la vie privée des citoyens trainent en tas à la vue de tous ici et là, et les fouineurs jubilent devant tant et tant d'incurie.
Et cela n'est rien quand on apprend par une commission d'enquête rendue nécessaire, que non seulement ces fonctionnaires-là sont totalement incompétents, mais en plus ils sont corrompus. Ils vendent des renseignements importants contre des jambons, des billets de spectacles, des bouteilles de vin, des montants d'argents, des prélèvements sur des contrats. Se livrent à des détournements de fonds, de la collusion, du vol, de la malversation. Tous s'en tirent lorsqu'ils se font prendre la main dans le sac, avec des aveux ignobles de cynisme, qui leur assure l'impunité.
Alors pourquoi pas le Tribunal Administratif?
Et cela n'est rien quand on apprend par une commission d'enquête rendue nécessaire, que non seulement ces fonctionnaires-là sont totalement incompétents, mais en plus ils sont corrompus. Ils vendent des renseignements importants contre des jambons, des billets de spectacles, des bouteilles de vin, des montants d'argents, des prélèvements sur des contrats. Se livrent à des détournements de fonds, de la collusion, du vol, de la malversation. Tous s'en tirent lorsqu'ils se font prendre la main dans le sac, avec des aveux ignobles de cynisme, qui leur assure l'impunité.
Alors pourquoi pas le Tribunal Administratif?
Bien
évidemment il y a le Tribunal Administratif à qui on peut adresser nos
plaintes. Celui-ci se penchera sur le problème confié, et rendra sa décision
''quelques années plus tard''. En fait, s’adresser au Tribunal Administratif,
consiste à prendre un petit problème facile à résoudre avec un rien de
compétence au premier niveau (chose qui n’existe pas) et le rendre si énorme,
si abominablement emberlificoté dans un ultime jargon administratif, que cela
coutera au contribuable plus de mille fois le montant en cause du problème à résoudre en
première instance.
En
fait le Tribunal Administratif existe forcément, parce que dans l’administration
de première ligne, soit les ministères et officines impliquées, il y a
d’innombrables sans-desseins qui font mal leur travail. Le Tribunal existe
précisément pour arbitrer des conflits de juridiction et d’interprétation de
documents par ailleurs confus, qui n’ont pas la moindre raison d’exister.
Du
moment que chacun ferait son travail correctement, le Tribunal Administratif
n’existerait tout simplement pas. Son existence justifie donc l’incompétence
crasse qui règne dans tous les ministères, où il y a d’innombrables incultes,
bouffis de leur petite importance, et qui fichent la pagaille dans les
relations entre le gouvernement et ses citoyens. Et le jour où un dénonciateur sonnera le branle d'une nouvelle malversation, on apprendra que le Tribunal Administratif est lui aussi corrompu, et rend des jugements qui couvrent des pratiques inadmissibles. C'est pour demain soyez-en certains.
Tous ces
parasites se fichent précisément du citoyen, sachant qu’il existe une autre
instance soit ce Tribunal Administratif, qui s’occupera de départager les
arguments des uns contre les autres en embrouillant encore plus la situation quelle qu'elle soit. Sans égards pour l’épouvantable
perte de temps et d’argent que tout ce brouet gestionnaire, parfaitement
indigeste, constitue.
Ces parasites-là (oui oui c’est le titre qui leur
convient) vivent des existences insipides, insignifiantes, et partant ils
jugent comme les leurs, les existences des autres citoyens. Qui ont quand même
autre chose à faire de leurs vies, que de les gaspiller à fomenter des complots
gestionnaires contre leurs semblables.
Malgré
quoi rien n’y fait. Les gens de ces ministères sont toujours aussi arrogants,
imbus de leurs titres, de leur petit pouvoir tracassier, et plus ça change plus
c’est pareil. C’est comme ça (par la mauvaise foi et l’incompétence érigées en
règles de fonctionnement) qu’on y aborde les problèmes administratifs devenus
embrouillés. Ils le sont tous.
Toutefois à la décharge de Mme Issakova, elle a reconnu que je n’étais
pas le seul à ne pas comprendre comment fonctionne le ministère du revenu (vous
pensez que je m’en doutais hein !).
Mais cela laisse entendre que c’est à moi le citoyen de décoder le fonctionnement
interne de chaque ministère, si je veux obtenir des services. C’est tellement
insensé que cela dépasse l’idée que l’on se fait d’une quelconque intelligence
des choses.
Voilà
des fonctionnaires qui n’ont qu’une tâche à accomplir, et ils exigent tous
chacun d’entre eux, que nous les citoyens, soyons au courant de tout le
fonctionnement interne de chaque ministère, bureau par bureau, là ou il y a plus de 250,000
fonctionnaires, qui eux n’accomplissent (mal) qu’une seule tâche.
Alors qu’ils exigent de nous les citoyens, que nous assimilions tout le fonctionnement de quatre paliers de gouvernement (fédéral, provincial, municipal et scolaire) dont tous les ministères, toutes les agences publiques et parapubliques, ainsi que toutes les sous administrations. On n'a qu'à rajouter à cette liste les MRC, les agences de la santé, les communautés urbaines, les agences de transport comme la S.T.M. et l' A.M.T, et il y en a tellement que ça prendrait un bottin pour seulement les dénombrer.
Alors qu’ils exigent de nous les citoyens, que nous assimilions tout le fonctionnement de quatre paliers de gouvernement (fédéral, provincial, municipal et scolaire) dont tous les ministères, toutes les agences publiques et parapubliques, ainsi que toutes les sous administrations. On n'a qu'à rajouter à cette liste les MRC, les agences de la santé, les communautés urbaines, les agences de transport comme la S.T.M. et l' A.M.T, et il y en a tellement que ça prendrait un bottin pour seulement les dénombrer.
Ces gens-là sont fous
à lier il n’y a aucun doute.
Ils
ne comprennent absolument rien du monde réel, alors qu’ils passent leurs
pauvres existences dans des bureaux idiots, où on brasse de la paperasse pour
embêter tout le monde. Là où justement ils sont complètement coupés de ces
citoyens, à qui ils sont redevables, et qu’ils ont pour devoir de servir et non
pas le contraire. Ces fonctionnaires-là n’ont que dédain et mépris pour les
citoyens qui les font vivre. C’est carrément répugnant !
Mme
Issakova va donc m’envoyer tout un tas de paperasses que je devrai remplir selon
ses instructions, ce que je vais faire par souci de bonne volonté. Je lui ai
dit (et j’espère que cela a été enregistré) que j’étais sur et certain à 100%,
que même après cet exercice, que cela ne fonctionnerait pas.
Si par miracle le problème devait se résoudre,
il faudra tout recommencer l’an prochain, parce que ce sera une autre personne
qui va prendre mon dossier en mains, et qui va à son tour l’interpréter selon
une formule qui lui est unique, et qui va contredire toutes les autres. Et tout
sera à recommencer encore une fois.
C’est
cette gabegie, ce fouillis, cette horreur paperassière que l’on nomme
administration, qui coûte des milliards chaque année, et qui bafoue à la fois
l’intelligence, la compréhension, l’efficacité, et nous vole nos impôts.
Recommandation:
Ici à l’AMCH notre travail (entre
autres), consiste à produire des études sur les dysfonctionnements des
administrations. Nous le faisons bénévolement,
et nous suggérons aujourd’hui au ministre du revenu et au premier
ministre, qu’ils ordonnent par décret, la destruction de 50% des formulaires
pris au hasard dans chaque ministère, et qu’ils licencient dans les 9 mois, la
moitié de leur personnel. Ceux-ci se retrouveront sur le marché du travail et
devront se trouver d’autres tâches que celles d’empoisonner la vie de leurs
compatriotes. Ils passeront à leur tour par les fourches caudines de
l’assurance chômage, puis de l’aide sociale, et espérons que cela leur fera
voir la lumière, qui plus tard réveillera leurs intelligences, engourdies par
des années de fonctionnariat idiot, coûteux, totalement inefficace, et absolument nuisible.
Vous pouvez nous remercier, parce
qu’ainsi vous aller effacer non seulement les déficits anticipés, mais vous
commencerez rapidement à effacer aussi la dette du Québec. Quant aux services
aux citoyens, ils pourront enfin se manifester, en sortant de cette brume compacte dite
gestionnaire, qui depuis plus de 50 ans enveloppe toute la société d’une chape
d’obscurité dont on ne parvient jamais à se désengluer.
Avec l'assurance de ma considération le plus distinguée.
Avec l'assurance de ma considération le plus distinguée.
Le secrétaire recherchiste de
la :
Corporation des Premières Assises Mondiales sur la Condition Humaine Rallye 2000 Qué. Inc. (1998).
Corporation des Premières Assises Mondiales sur la Condition Humaine Rallye 2000 Qué. Inc. (1998).
Clément Sauriol