CHAPITRE QUATORZIÈME
Extrait du livre ‘’Québec Troisième Round’’
Édition de janvier 2016
L’immigration au Québec au XXIe Siècle
La mondialisation met en évidence depuis maintenant des décennies, ce
qui semble être une mouvance atypique des masses humaines, et ce partout sur la
planète. Bien sur que l’immigration et son corollaire l’émigration, ne sont pas des
phénomènes nouveaux. Chaque époque de l’histoire humaine a ses épisodes de
grands déplacements, et le Canada ainsi que le Québec n’y échappent pas.
Notre contrée est...tout comme les USA notre immense voisin immédiat
terre d’immigrants s’il en est une...féconde en péripéties immigrantes. D’abord
est-il seulement nécessaire de dire ici qu’à l’évidence les 2 Amériques sont
d’abord des terres d’immigrants. Toutes les histoires combinées des 2
continents américains sont faites d’aventures qui mettent en scène de nouveaux
venus qui portent d’abord des noms de conquérants, puis d'explorateurs.
Ce furent d'abord des intrus, pas toujours mal intentionnés, souvent brutaux,
dont les actions ont fondamentalement perturbé l’ordre social qui existait
avant leur arrivée. Pour le meilleur, pour le pire? On ne refait pas
l’histoire. On peut au mieux en raffiner les perceptions, en faire les procès,
relire avec de nouvelles analyses ces rencontres qui sont dans la nature
humaine. Celle-ci étant de par sa configuration d’abord nomade, portée vers de
nouveaux lieux.
Ainsi l’Europe s’est elle aussi repensée à partir des envahissements
successifs de toutes ces peuplades, qui se sont installées provisoirement sur son
territoire, d’où elles allaient, en même temps qu’elles prospéraient, être ici
et là phagocytées par d’autres nouveaux venus, provoquant des conflits, des
mélanges parfois harmonieux, souvent catastrophiques.
La conquête de l’Europe par les légions romaines demeure pour nos temps
modernes, la plus significative aventure des grands déplacements civilisateurs
de populations. Il y en a eu des milliers qui ont précédé, et depuis des
milliers d’autres qui se sont élaborés à l’intérieur des nouveaux états issus
de l’influence romaine.
Ce phénomène civilisateur est toujours actif, et chaque jour qui passe
apporte un nouveau brassage de populations, de nouveaux mélanges de cultures,
et bien évidemment de nouveaux conflits.
Aux débuts du XXe Siècle une part significative de la jeune population
du Québec, poussée par la misère rurale et l’indigence de villes encore mal
organisées, a préféré tenter ses chances aux USA, particulièrement dans les
états du Maine, du Massachusetts et du New Hampshire. D’autres états ont eux aussi reçus des parts
significatives de ces émigrants, qui quittaient un Québec dans lequel ils
n’arrivaient pas à se faire une place.
Cette saignée dans la population francophone du Québec d’alors (les chiffres compilés parlent d'une émigration vers les USA de quelques 900,000 canadiens français, probablement le tiers de sa population) a été
une catastrophe, et on s’interroge encore dans certaines enceintes
universitaires sur les causes de cette défection massive, aux effets si
terribles qu’on en ressent encore de nos jours les effets pervers. Que serait
en effet la population actuelle du Québec, si nous avions pu garder parmi
nous, ces dizaines de milliers de canadiens français qui ont quitté pour toujours leur
terre natale ?
On peut sans crainte de se tromper beaucoup, en attribuer une part
importante de responsabilité à des politiques...entendre ici des politiciens...qui n’ont pas été capables de faire face économiquement aux problèmes d’alors.
Il y avait là des défis d’époque et disons-le simplement, ces politiciens,
essentiellement affairistes et peu ouverts aux
considérations sociales, ont laissé faire.
Pourtant alors que le Québec perdait une part significative de sa
population francophone, il recevait en même temps de nouveaux contingents
d’irlandais et d’européens poussés eux aussi par des famines, et probablement
un espoir d’une vie meilleure, loin d’une Europe ravagée par les conflits
économiques et ethniques. Ce n'est pas nouveau.
La survivance du fait français en Amérique dans ce vaste territoire Québécois
tient du miracle. Si on considère que malgré toutes les
tentatives d’assimilations de ces francophones, ce sont toujours eux qui
dominent leur territoire, tant par leur nombre (85% des québécois sont
francophones) que par leur culture. Indépendamment des politiques plus ou moins
perverses de la part des autorités canadiennes jusqu’en 1976, les québécois ont
su non seulement garder leur culture française, mais la font maintenant
rayonner dans le Monde entier. Il y a de toute évidence chez les québécois un puissant instinct de survie qui transcende heureusement les aléas politiques.
On peut très certainement s’interroger sur ce que serait l’état actuel
de délabrement de la langue française au Québec, si sans la Loi 101 nous
n’avions pas corrigé de manière draconienne, les atteintes dont nous étions les
sujets. Surtout sur le plan économique. Nous devons cette loi exemplaire au Dr
Camille Laurin qui en fut l’instigateur et le promoteur. Pour ceux et celles qui en ignorent la genèse, cette loi 101 votée par le premier gouvernement indépendantiste du Parti Québécois en 1976 sous René Lévesque, faisait du français la langue officielle du Québec.
Il existe dans nos rangs à l’heure actuelle, des franges non
négligeables de notre population qui traitent avec légèreté cette langue qui
est la leur, et qu’ils font mine de bouder pour des motifs tous plus
insignifiants les uns que les autres. Le réflexe colonialiste perdurera ici jusqu'à notre indépendance.
Le Français est une des toutes premières langues de communication dans
le Monde, et son influence grandit plus vite que l’Anglais. Pour peu que ceux
que cela intéresse, se donnent la peine d’en examiner les progrès partout dans
le Monde. Voyez Internet sur ce brulant sujet.
Nous recevons maintenant de nouveaux contingents d’immigrants, qui cette
fois-ci quittent des lieux absolument malsains, où ils sont persécutés pour des
motifs religieux d’abord, économiques ensuite. Surtout ils fuient leurs terres
natales maintenant aux mains de malades sanguinaires, aussi brutaux et aussi
délirants que ne le furent les hordes d’Attila, de Gengis Kan, ou d’Adolf
Hitler. Quant à Napoléon Bonaparte, c'était un exalté dont l'épopée se situe au milieu de fous furieux, dans une atmosphère de rage révolutionnaire. L'Histoire en a fait mille fois le procès, et malgré ses dérives sanglantes on lui accorde tout de même quelque crédit. Olé!
À cela s’ajoutent aussi des réfugiés climatiques, poussés vers
de nouveaux rivages dont les nôtres, du fait du délabrement temporaire de
zones où sévissent des épisodes meurtriers de catastrophes plus ou moins
naturelles. On pense entre autre à Haïti.
Guerres donc, révolutions, effondrement économiques, conflits religieux
et ethniques.
Les causes des émigrations-immigrations sont multiples, complexes,
difficiles à comprendre. Encore plus difficiles à expliquer.
Au Québec une certaine baisse de la natalité et un vieillissement temporaire de
notre population, nous fait une obligation de combler nos déficits natalistes
par des apports de flux migratoires. Il en vient de pays ayant des traditions
francophones, conséquences de l’ancienne mouvance colonialiste des siècles
passés, mais aussi de cultures arabes diversifiées, autant par les religions
que les coutumes locales.
Maroc, Algérie, Tunisie et maintenant Syrie, Irak, Liban, alors que nous
venons tout juste d’absorber des contingents de réfugiés venus d’Asie du
Sud-est. Viêt-Nam et Cambodge, chinois et indiens, indonésiens, russes, mexicains et sud-américains variés, ainsi que d'autres venus des pays de l'Est de l'Europe. Aussi ne l’oublions pas, quelques apports de plus en plus significatifs
d’européens qui viennent ici tenter leur chance, alors que dans leurs pays
respectifs, la montée de certaines ferveurs renouvelées d’intolérances raciales
et ethniques leur donne des motifs de plus d’aller voir ailleurs s’ils y sont. Le tout dans une atmosphère pénible d'économie vacillante.
Maintenant nous ne parlons pas ici de flots de réfugiés.
Le Canada et avec lui le Québec reçoivent bon an mal an quelques
250,000 immigrants, qui viennent combler les vides laissés par une population
vieillissante, alors que la natalité à elle seule peine à régénérer les
classes.
Le Québec absorbe sans bruit, sauf les effets de quelques voix
désordonnées, 85,000 nouveaux arrivants
chaque année. Il faut donc compter sur une demi-génération au moins avant que ces contingents-là
n'atteignent les chiffres qui nous manquent pour maintenir notre population, et
l’augmenter dans la mesure où notre économie l’exige. Eux aussi ont des
enfants, vont en faire de nouveaux, et eux aussi vont également mourir. Par ailleurs, passé le choc du déracinement, nombreux sont celles et ceux qui vont repartir vers d'autres cieux. Il se fait en effet au fil des ans un significatif élagage dans ces cohortes émigrantes.
Au finish les immigrants qui s'installent à demeure chez nous, ne représentent qu’un faible
pourcentage facilement assimilable de nouveaux arrivants. Malgré quelques
reculs certainement épisodiques, la natalité du Québec favorise toutefois
encore une certaine augmentation de sa population. L’immigration vient tout
simplement appuyer cet effort de ressourcement nécessaire.
Bien évidemment ces nouveaux arrivants sont tous au Québec dirigés vers
des établissements d’accueil ayants des structures d’intégrations françaises, puisque
c’est la langue officielle. Ce ne fut pas toujours le cas. Autrefois l’église
catholique, gardienne autoproclamée de la pureté de la race, a tout mis en œuvre
pour que les immigrants n’aillent pas polluer de leurs cultures les canadiens
français. Ceux-ci avaient une natalité si féconde qu’elle les a préservé d’avoir
été rapidement submergés par ces gens qui étaient très mal perçus par le clergé
tout puissant.
Ce fut la pire aberration de l’histoire du Québec. Les irlandais et
autres italiens, ainsi que les écossais et les portugais étaient tous au départ
des catholiques, tout comme la majorité, je dirais la totalité des canadiens-français d'alors, mais ils ont dû se résoudre à aller dans des écoles
protestantes, surtout à Montréal. Ce qui fait qu’au lieu de grossir les rangs
des francophones, ils sont allé grossir ceux des anglophones, qui
indépendamment de leur religion ne se sont pas gênés pour les accueillir. N'eut été de cette politique absurde le Québec aujourd'hui serait indépendant et ce depuis longtemps.
Jamais une politique d’accueil n’aura été plus stupide au pays. Presque
du suicide culturel. Encore là c’est miracle si nous ne sommes pas disparus du
fait de ces déviances plus ou moins xénophobes.
Non pas que les québécois soient racistes, on voit bien de nos jours
qu’ils le sont moins qu’ailleurs y compris au Canada, comme l'indiquent des études et des sondages récents, mais on doit tout de même reconnaître qu’il y
en avait de fameux autrefois parmi leurs élites.
Pourtant il existe ici et là des voix pour nous mettre en garde contre
ces nouveaux venus qui font peur à certains, alors que la majorité ne demande
pas mieux que de les recevoir. Alors même que le sentiment religieux, de
plus en plus désuet ici quant au rôle public qu’il joue encore, se résorbe
tranquillement. J’en parlerai plus loin de cette composante religieuse.
On nous parle de dangers d’intrusions de fanatiques religieux, qui vont
s’insérer dans les rangs des immigrants, afin de fomenter ici on le sait bien...l’actualité mondiale nous en sert des événements chaque jour...quels désordres…comme
il y en a partout.
Ben évidemment que ce risque-là est réel, mais d’une manière ou d’une
autre, que ce soit par le tourisme officiel ou l’immigration normale et
d’urgence, les fanatiques trouveront les moyens de s’introduire parmi nous, peu
importe que nous recevions des immigrants, des réfugiés ou d’autres contingents
de visiteurs.
L’actualité récente nous montre que les dérives d’islamistes
fanatiques, puisque ce sont eux qui font actuellement problème, ne sont pas le
fait des réfugiés, mais surtout d’un certain endoctrinement qui passe bien
plus par les réseaux sociaux que par les immigrants. Ceux-ci dans leur
écrasante majorité cherchent à se mettre hors de portée des fanatiques qui accablent
leurs pays d’origines.
Ce n’est pas dans leurs rangs que l’on doit débusquer les brebis
galeuses, même s’il est probable qu’il s’en glissera quelques-unes. On ne va
pas se priver d’un apport de sang et de citoyens prometteurs, à cause de
menaces appréhendées qui sont le lot de toutes les périodes d’incertitudes et
d’acclimatations.
Le Québec est une contrée aussi mature que le Canada, et nous sommes
parfaitement capables de faire face aux défis de cette immigration, faite de
réprouvés qui viennent ici y chercher la paix.
Y aura-t-il des dégâts, des désordres, des difficultés? Peut-être aussi des calamités du type explosions de fanatiques?
Il y en a déjà, et elles sont le fait de gens d’ici pour la plupart.
Y aura-t-il des dégâts, des désordres, des difficultés? Peut-être aussi des calamités du type explosions de fanatiques?
Il y en a déjà, et elles sont le fait de gens d’ici pour la plupart.
Aucun pays, immigration ou pas, n’est à l’abri de telles mésaventures.
Pour ceux qui s’inquiètent de notre capacité d’absorber plus d’immigrants
du fait de l’arrivée de ces réfugiés, sachez qu’au Canada comme au Québec on a
prévu le coup. Les réfugiés vont tout simplement se substituer, du fait de l’urgence
de leur situation, aux demandes régulières de visas d’immigration qui passent
par les canaux officiels.
Au bout du compte, générosité ou pas, nous n’accueillerons ici que le
nombre de personnes qui correspondent aux quotas officiels.
Ce qui est en cause ici n’est pas le nombre de nouveaux arrivants, mais
leur qualité d’êtres humains persécutés, qui doivent être reçus par des pays
qui ainsi se donnent bonne conscience. Tant mieux pour ceux et celles qui vont
en bénéficier.
Les autres qui suivent les canaux conformes et normaux devront tout simplement
attendre un peu plus, dans la mesure où leurs existences ne sont pas
directement en danger, à partir du pays d’où ils font leurs demandes.
On fera temporairement trainer leurs dossiers, le temps que la
situation des réfugiés s’améliore, et que les puissances alliées écrasent sous les bombes les
sources de ces malheurs.
Il y a beaucoup de relations publiques internationales dans ces
affaires-là, soyez-en certains.
***
Des droits et des devoirs:
Le débat autour de leur acclimatation, dans un pays de culture civile
et non pas religieuse comme le nôtre est plus sérieux. Nous admettons tous,
alors que nous vivons sous des chartes multiples qui protègent et font la
promotion de droits humains modernes, qu’il y a des comportements sociaux chez
certains nouveaux arrivants qui vont poser problème. Notamment quant aux places
et traitements que ces cultures pour le moins archaïques, accordent aux femmes, aux mineurs,
aux homosexuels, par exemple, y compris les membres de ces autres religions, envers lesquelles il existe des ségrégations qui ici sont inadmissibles. Commençons par affirmer hautement ici qu'en fait de droits, et surtout de droits humains, nous n'avons aucune leçon à recevoir de quiconque. Et jamais venant de fous de dieu attardés dans des conceptions dépassées, criminellement loufoques.
Nous ne devons sous aucun prétexte, encore moins sous celui
d’accommodement raisonnable (chose qui n’est pas raisonnable), admettre que
chez ces nouveaux venus il faille tenir compte de leur retard sur notre
civilisation. On me taxera de condescendance c'est possible, mais nous avons nos prétentions de civilisés, et elles diffèrent d'avec certaines autres, portées justement par des gens désemparés que nous accueillons chez nous. On ne crache pas dans la soupe qui nous est offerte lorsque l'on est affamé, et on ne mord pas la main qui vous nourrit.
Nous n'obligeons personne c'est entendu, et nous ne retenons pas de force ceux qui nous désapprouvent. Ils ont eux aussi leurs choix à faire. Ces choses-là que nous nommons droits humains et droits de la personne, concernent l’égalité des sexes et le respect des préférences sexuelles. Elles ne sont pas et ne doivent être négociables sous aucun prétexte. On fera preuve d’une certaine tolérance dans un premier temps, mais toujours dans la mesure où cette tolérance ne couvrira pas des comportements outrageants, cachés derrière des arguties dites de coutumes traditionnelles. Par ailleurs coutumes traditionnelles ou autres, c'est aux immigrants qu'incombe l'obligation de s'adapter. On entre ici dans des évidences qu'on s'étonne de devoir répéter si souvent.
Nous n'obligeons personne c'est entendu, et nous ne retenons pas de force ceux qui nous désapprouvent. Ils ont eux aussi leurs choix à faire. Ces choses-là que nous nommons droits humains et droits de la personne, concernent l’égalité des sexes et le respect des préférences sexuelles. Elles ne sont pas et ne doivent être négociables sous aucun prétexte. On fera preuve d’une certaine tolérance dans un premier temps, mais toujours dans la mesure où cette tolérance ne couvrira pas des comportements outrageants, cachés derrière des arguties dites de coutumes traditionnelles. Par ailleurs coutumes traditionnelles ou autres, c'est aux immigrants qu'incombe l'obligation de s'adapter. On entre ici dans des évidences qu'on s'étonne de devoir répéter si souvent.
Ces nouveaux arrivants doivent être impérativement avisés qu’il y a ici
des lois, des règlements, des façons de se conduire, qui sont du domaine civil,
laïc, et qu’en aucun cas, une croyance religieuse ne peut empiéter au nom de
quelconques dogmes, sur l’ordre social d’ici qui fait consensus.
Bien sur que les nouveaux venus pourront pratiquer leur ferveur, dans la mesure où celle-ci respectera les coutumes locales ''nos coutumes'' ainsi que
les lois civiles qui ont toutes préséances sur n’importe quel sentiment
religieux, et que cela soit dit clairement.
Je prends ici un cas extrême mais exemplaire. Les Hindous brulent sur
des buchers leurs morts, mais je n’ai jamais vu de tels buchers ici. Tout
simplement parce que nous avons des crématoriums qui font aussi bien l’affaire
qu’un bucher en plein air. Je n’ai jamais entendu de grief quelconque émanant
d’une secte hindouiste, qui réclamerait au nom d’un droit à l’accommodement, de
bruler ses morts dehors sur les rives du Saint Laurent. Ce ne serait pas seulement incongru, ce serait du domaine de l'inadmissible.
La religion relève de l’intime et doit rester discrète.
C’est une affaire de conscience personnelle, et tant pis pour ceux et celles qui
nient cela. Ils et elles devront éventuellement faire face aux conséquences,
dont l’expulsion du pays pourrait être le cas, du moment qu’il y aurait entêtement
à vouloir agir envers et contre les institutions démocratiques d’ici.
Le pouvoir de brimer ses propres enfants au nom de la religion n’existe
pas non plus chez nous dans la sphère familiale. Les enfants y ont des droits comme les adultes. Les mariages forcés sont interdits, de même que l'excision des filles et l'infibulation. Si on me demandait mon avis j'exigerais également que l'on mette fin à cette pratique barbare qu'est la circoncision, qui ne devrait être pratiquée que pour des raisons médicales sévèrement délimitées. Commencer son parcours de vivant par une mutilation sexuelle m'apparait être une infamie, une atteinte grotesque contre la dignité humaine. Les adultes ont envers leurs enfants des responsabilités dont
le cadre est définit ici par les lois de l’Assemblée Nationale, et celles de la
Chambre des Communes pour encore un certain temps. Certainement pas par un
quelconque code religieux comme la Charia par exemple.
Liberté de conscience certes, abus de pouvoir religieux ou autre c’est
non ! Et l'école est obligatoire pour tous les enfants sans distinctions.
Quant aux extravagances vestimentaires à caractère religieux, ce débat-là est d’actualité, et forcera bientôt les autorités à légiférer afin d’en définir juridiquement les contours. Nous avons déjà affaire ici à des sectes, qui épisodiquement bravent nos lois, alors qu’elles affichent des comportements délinquants qui sont tolérés avec une patience vraiment méritoire de notre part, face à ces débordements qui ne sont rien d’autres que des provocations.
Quant aux extravagances vestimentaires à caractère religieux, ce débat-là est d’actualité, et forcera bientôt les autorités à légiférer afin d’en définir juridiquement les contours. Nous avons déjà affaire ici à des sectes, qui épisodiquement bravent nos lois, alors qu’elles affichent des comportements délinquants qui sont tolérés avec une patience vraiment méritoire de notre part, face à ces débordements qui ne sont rien d’autres que des provocations.
Malheureusement nous avons à coté de nos quelques fanatiques attardés
dans des conceptions rétrogrades, beaucoup trop de politiciens et de
législateurs peureux qui se refusent à être partout et toujours les garants de
cet ordre public qui fait notre fierté. Ils se livrent à des sparages honteux,
parlent de droits confus et inexistants, tergiversent avec le bon sens, et nous
mettent tous en danger.
En fin de compte ce ne sont pas les nouveaux arrivants qui font
peser sur nous de quelconques menaces confuses, mais bel et bien nos pleutres,
à nous. Ceux et celles qui traitent avec légèreté nos droits acquis de longues
luttes.
Julien Maréchal