Lundi le 18 juillet 2016
Les valeurs occidentales …
Face aux intolérances culturelles.
Essai…
C’est un sujet compliqué. Chaque fois que l’on tâche de comprendre les attentats terroristes, on s’enfarge dans les préjugés, les approximations à saveurs culturelles. Il ne se passe pas une journée sans que l’on entende ici et là des analystes parfois pertinents, souvent vasouilleux, nous expliquer qu’en somme le terrorisme (on s’entend ici pour parler du terrorisme islamique puisque c’est le plus évident, et surtout le plus médiatisé) ne semble pas être une affaire de civilisations qui s’affrontent, mais surtout l’expression de frustrations exacerbées chez des déclassés, des gens mal intégrés, peu instruits. Bref on cherche un angle d’approche de compréhension, et nous n’en trouvons pas. Je veux dire qu’au fil de notre réflexion, on ne trouve pas une explication au phénomène, mais une galaxie chargée d’explications qui partout se contredisent.
Face aux intolérances culturelles.
Essai…
C’est un sujet compliqué. Chaque fois que l’on tâche de comprendre les attentats terroristes, on s’enfarge dans les préjugés, les approximations à saveurs culturelles. Il ne se passe pas une journée sans que l’on entende ici et là des analystes parfois pertinents, souvent vasouilleux, nous expliquer qu’en somme le terrorisme (on s’entend ici pour parler du terrorisme islamique puisque c’est le plus évident, et surtout le plus médiatisé) ne semble pas être une affaire de civilisations qui s’affrontent, mais surtout l’expression de frustrations exacerbées chez des déclassés, des gens mal intégrés, peu instruits. Bref on cherche un angle d’approche de compréhension, et nous n’en trouvons pas. Je veux dire qu’au fil de notre réflexion, on ne trouve pas une explication au phénomène, mais une galaxie chargée d’explications qui partout se contredisent.
Le problème de
l’intégration des nouveaux arrivants qui ne trouvent pas leur place,
puis qui finissent par se radicaliser pour toutes sortes de raisons,
plutôt mauvaises puisqu’ils sombrent dans la violence aveugle, est une
explication facile. Elle contient des éléments de vrai et beaucoup de
préjugés. En effet, il y a des terroristes qui ne sont ni des pauvres
types, ni des ignorants fanatiques, mais au contraire des gens issus des
classes moyennes supérieures, possédant un bon bagage d’éducation.
Souvent un emploi bien rémunéré, une vie sociale active, et pourtant ils
se radicalisent. On trouve aussi, bien évidemment, des pauvres types,
des minables, des écartés.
Dans le lot on rencontre aussi bien
des étrangers aux parcours opaques, que des citoyens ordinaires membres de leurs communautés. Exemples, ces nombreux étudiants
qui aux USA, ouvrent le feu dans les universités, ou ces autres
citoyens qui s’attaquent aux supermarchés, traquent les passants dans
les rues, sans que l’on sache trop pourquoi.
Une fois le drame
consommé, on trouve des explications. Un solitaire frustré, un employé
malade, dépressif, mal compris de ses camarades ou de son employeur. Ou
bien encore un sujet qui veut s’en prendre à la société pour des motifs
religieux, de race, de discrimination sexuelle comme à Orlando. Puis on
trouve aussi des fous, qui sont sous l’emprise de démons intérieurs, de
drogues, dont les existences n’ont pas de sens… allez savoir.
Il y a aussi très certainement un effet de mode, là où un individu passe à l’acte violent, sans véritable motif, aux seules fins d’accéder à une renommée n’importe laquelle, du moment que cela le fait exister pendant un certain temps.
Il n’y a donc pas de profil exemplaire. Sauf
dans les domaines de cet islamisme radical, et de celui des
confrontations raciales. Dans ces cas-là les causes sont plus évidentes. D’autant plus que les responsables annoncent leurs intentions et
revendiquent leurs actes.
Cependant ils ne représentent pas la
majorité de ces types de crimes contre la société. Ce sont plutôt des
incidents caractérisés, qui s’expliquent par des causes connues et des
effets anticipés. Sauf que bien évidemment on ne peut pas deviner la
date le lieu l’heure, à laquelle une attaque va se perpétrer.
Il
est donc tout à fait inutile, et surtout contre-indiqué, comme le
proposent certains analystes d’estrades, et quelques politicailleurs en
mal de visibilité, d’opposer à ces attentats, une ‘’politique
généralisée’’ de surveillance policière tous azimuts, faite de plus
d’agents, de contrôles, bref de plus de répression.
Bien
évidemment qu’il faut s’impliquer, que les autorités fassent preuve de
vigilance. On ne peut pas rester les bras ballants à ne rien faire. D’où
ces déploiements de forces à la fois militaires et policiers qui
peuvent faire illusion. Je suppose, parce que je suis comme la plupart
d’entre vous (je n’ai pas toutes les réponses à proposer devant un
problème si complexe, je cherche à comprendre) que ces manifestations de
forces puissent rassurer.
Cependant nous voyons bien à chaque
nouvel attentat, que ces moyens-là sont beaucoup plus spectaculaires
qu’efficace. Je serais enclin à penser quand même que ces déploiements
de forces, cette présence policière si visible, peut limiter les dégâts,
mais je n’en suis pas certain.
Vous pensez bien que puisqu’en Occident on considère la Liberté comme ‘’la valeur fondamentale’’, qu’il ne faut surtout pas la brider parce qu’on nous menace. Ça n’a pas de sens d’agir ainsi. C’est faire la part trop belle à nos ennemis!
Vous pensez bien que puisqu’en Occident on considère la Liberté comme ‘’la valeur fondamentale’’, qu’il ne faut surtout pas la brider parce qu’on nous menace. Ça n’a pas de sens d’agir ainsi. C’est faire la part trop belle à nos ennemis!
Il doit y avoir dans cette politique musclée, une part d’intimidation
qui peut au contraire provoquer encore plus de troubles, et favoriser
les vocations terroristes, susceptibles de relever des défis macabres,
au milieu d’une population apeurée, inquiète. Il se crée donc une
atmosphère de terreur larvée, et autant les forces de l’ordre que les
terroristes participent à ce climat délétère.
Ce faisant je me méfie des explications simplistes, des énoncés tapageurs, des raccourcis qui ne sont que d’autres expressions de frustrations.
Ce faisant je me méfie des explications simplistes, des énoncés tapageurs, des raccourcis qui ne sont que d’autres expressions de frustrations.
Il me parait évident toutefois que cette guerre qui n’en finit pas au
Proche Orient, alimente considérablement le caractère de confrontation
entre deux civilisations pourtant assez proches culturellement. Cela est
vrai pour l’Europe Occidental, confronté à ses anciennes colonies, et
toujours dépendante des richesses du Tiers-Monde, notamment le pétrole
de ce Proche Orient, une des causes principales de tous ces conflits qui
n’en finissent pas. Que cela se traduise par des débordements culturels
ensuite ne peut nous surprendre.
S’il n’y avait pas ce pétrole,
aurions-nous encore tant de ces attentats? Ne se feraient-ils pas
encore au nom de dieux anciens ? Au prétexte de choc entre deux ou trois
civilisations ? Peu probable mis à part des incidents isolés. Au Proche
Orient, les victimes des guerres locales, que ce soit en Syrie, en
Irak, en Iran, en Arabie Saoudite, en Afghanistan, au Yémen, en Libye,
au Maghreb, sont d’abord et avant tout des musulmans.
L’Islam
radical s’attaque en premier lieu à l’Islam modéré. Les attentats
perpétrés en Europe, et dans une moindre mesure aux USA et ailleurs, ne
sont le fait de cet Islam radical que dans une faible proportion.
D’autant plus que dans le tas, il y en a pas mal de ces attentats qui se
réclament de cet Islam radical, alors que souvent ce ne sont que
prétextes, qui ont peu à voir avec cette dérive. L’Islam radical existe
en lui-même, mais il n’explique pas tout. C’est une sorte de sectarisme
fourre-tout, qui participe au malaise généralisé d’une mondialisation
qui se cherche et ne se trouve pas partout.
Il ne faut pas minimiser son exemple malfaisant. Il faut que ses
sectateurs (je parle de l’Islam en général) soient surveillés. Et
surtout qu’on ne l’encourage pas en prêchant cette sorte de tolérance
gnangnan, qui n’est que du folklore mondialiste bienpensant, lequel de
toute évidence ne sert à rien. Si ce n’est qu’il envenime les choses.
Toutes les religions quelles qu’elles soient ont toujours été
dangereuses. Elles sont autant de marécages où grouillent des passions
funestes, et dont les insectes bourdonnants que sont ces croyants aux
valeurs confuses, propagent des fièvres, des miasmes d’intolérance et
d’abus. Je ne propose certainement pas qu’on leur fasse la guerre, mais
on peut à tout le moins ne pas les encourager en écoutant et en
critiquent leurs aprioris.
Posons-nous la question si cela en
vaut seulement la peine, dans un esprit d’apaisement. Est-ce que l’Islam
peut nous apporter à nous occidentaux, cet élément de progrès intérieur
qui nous manquerait (je suis sûr que ce n’est pas le cas) et qui ferait
de nous une plus grande civilisation, si nos l’intégrions à nos valeurs
?
La réponse est NON. L’islam est rétrograde qu’il soit modéré
ou pas, tout autant que le christianisme qui par ailleurs est en voie de
disparition, quant à ses rituels. Partout en Occident on regarde ce
christianisme avec ses déclinaisons sectaires et ses rituels archaïques,
comme du matériel de musées. Les religions chrétiennes en Occident sont
toutes en phase de se folkloriser, et c’est très bien qu’il en soit
ainsi. On en gardera la part progressiste, et on relèguera aux greniers
et aux caves, tous ces éléments passionnels qui ont dressé les uns
contre les autres, des humains qui ne se distinguaient entre eux, que
par des oripeaux et des simagrées caractérisées.
Or il se trouve
que dans cette atmosphère de libération des esprits, qui charrie aussi
ses incertitudes, qu’un Islam des plus louches cherche à s’imposer, à
occuper certains vides spirituels.
Cela ne se fera pas, ne doit pas se faire.
Il en va de notre sécurité à tous et toutes.
Cela ne se fera pas, ne doit pas se faire.
Il en va de notre sécurité à tous et toutes.
Surtout à toutes…
Julien Maréchal
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