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mardi 1 mai 2018

Des idées pour le Parti Québécois, mai 2018


Mai 2018
Des Idées pour le Parti Québécois
Des idées pour le Québec
Sur demande par courriel de la part du Parti Québécois
Ce texte m'a été demandé par le Parti Québécois qui invitait ainsi ses membres et supporters à s'impliquer, dont acte.
Écrit par Clément Sauriol il reprend certains éléments du livre ''Québec 3e Round'' qui traite de l'indépendance du Québec.
24 pages faciles à lire et à digérer.
Bonne lecture à toutes et à tous. 

  Clément Sauriol (membre)


Les éditions de l’A.M.C.H. Rallye 2000 Qué. Inc. (19 mars 1998)

L’A.M.C.H. Rallye 2000 Qué. Inc. (19mars 1998)
La Corporation des Premières Assises Mondiales
Sur la Condition Humaine. Rallye 2000. Qué. Inc.

Créée en 1998 dans la foulée du développement de l’économie sociale, et dans le but d’organiser pour le passage du millénaire, un vaste forum de réflexions mondiales sur la Condition Humaine, la Corporation a présenté son projet au gouvernement du Québec, à l’Assemblée Nationale, au gouvernement du Canada, à plusieurs mairies importantes, dont Montréal, Laval, Québec.

Le projet a été l’objet de discussions avec Montréal International, l’organisation de l’Unesco, et a reçu des encouragements de nombreuses personnalités du monde politique, intellectuel, celui des affaires, ainsi que d’autres, de la sphère médiatique.

Le projet n’a pas reçu le financement escompté, du fait que le gros des investissements au tournant du millénaire, a été plutôt investit dans le  remplacement des panoplies informatiques, afin de prévenir ce que l’on appelait à l’époque le ‘’Bug de l’An 2000.’’

Depuis cette époque l’A.M.C.H. a continué sa réflexion, s’attardant au débat sur l’indépendance du Québec. Plusieurs travaux ont été déposés à la Bibliothèque Nationale du Québec, et témoignent du sérieux (depuis 20 ans) de sa démarche.

Ce document sera lui aussi déposé à la Bibliothèque Nationale du Québec, et sera protégé par des droits d’auteur.

La Corporation et son secrétariat sont tout-à-fait disposés, ouvert, à toute collaboration de qualité (sérieuse) afin de faire avancer  le projet de cette indépendance, qui s’attarde dans la confusion et les chicanes de clans.


Des idées pour le Parti Québécois (mai 2018) Des idées pour le Québec.
Tous droits réservés pour tous pays.
Clément Sauriol 7578 Henri Julien, Mtl. Qué. H2R 2B5
Bibliothèque Nationale du Québec
ISBN : 978-2-922314-09-0
2e Trimestre 2018
Prix : $7.00 cdn


Des idées pour le Québec.
Sur demande du Parti Québécois par courriel.
‘’Suggestions.’’

Préambule
Ceux et celles qui vont en prendre connaissance, doivent garder à l’esprit que ces propositions, exigent d’être soumises au test de la réalité, laquelle implique souvent le recours aux tribunaux. Il ne s’agit pas ici d’imposer par coercition ou par décrets, des avenues du mieux vivre qui entreraient en contradiction avec la dignité humaine. Des mémoires complets reprenant dans le détail toutes ces propositions, exigeraient des centaines de pages. Ce n’est pas le but de l’exercice. Certaines de ces propositions ont déjà fait l’objet d’études itinérantes auprès du grand public. D’autres ont été proposées dans différents textes de lois qu’il faudra bonifier et resserrer. Ces études sont disponibles ici à l’A.M.C.H. sur demande, moyennant des frais de recherche et de mise à jour.
La situation du Québec, sera grandement améliorée, lorsque celui-ci formera un pays, avec ce que cela comporte de droits, de devoirs et de responsabilités de la part de ses citoyens. Il faut s’adresser au grand nombre, soit la haute moyenne intelligente de ce peuple pugnace. Qui s’est non seulement maintenu sur cette immense terre depuis presque 5 siècles, mais forme aujourd’hui une société qui fait l’envie de toute la planète.
Ses acquis sont constamment menacés par un ensemble (canadien) qui le regarde de haut. Cet apparent mépris, cache mal une jalousie qui s’exprime avec parfois tant de violence (heureusement verbale). On comprend mal que le Québec, berceau du Canada, soit ainsi déconsidéré  (ce n’est qu’apparence) par des factions canadiennes qui vivent encore  psychologiquement, au XVIII et XIXe  siècles.
Sans en conclure que la majorité des canadiens ailleurs qu’au Québec, soient des êtres qui entretiennent d’abominables préjugés envers leurs compatriotes francophones d’ici, il faut bien reconnaître que ces préjugés trouvent de larges échos dans la presse canadienne anglophone. De même chez certaines élites du plus haut niveau, comme lors de la crise de l’oléoduc Énergie Est, qui a vu les premiers ministres de la Saskatchewan et de l’Alberta, colporter des horreurs sur notre compte.
Il y a partout des pusillanimes. Certains et certaines dont la Nature a favorisé l’engeance, s’offusqueront de ce que ces propositions aient un caractère puissant, qu’ils confondront volontiers avec un esprit autoritaire suspect. Il n’en est rien bien sûr. Ces suggestions sont avancées ici, après avoir été mûrement étudiées. Si on veut changer les choses, c’est parce que l’on ne se satisfait pas du statut quo. Il faut oser, et tant mieux si ça dérange. Et le faire démocratiquement.
Ces quelques avenues proposées, s’avéreront sans doute insuffisantes, pour réveiller cette part de la population plutôt confortable et frileuse, si résignée dans ses petites habitudes. J’ai fait preuve de retenue en distillant ces propos progressistes. Personne ne détenant de vérité absolue, il y aura toujours des gens satisfaits d’un programme, et d’autres qui s’en offenseront. Je propose, vous proposez, et l’électorat dispose. La politique est plus une question de séduction, que de raison.
J’ai le sentiment que beaucoup de québécois sont en retard des progrès attendus. Ils le sont tout autant que d’autres peuples occidentaux, qui végètent eux aussi dans des habitudes convenues. Je connais quantité d’individus résignés, pour qui tout avancement, toute contestation de l’ordre établit, ressemble à un sacrilège. Pour ces gens-là, les changements sont incompréhensibles lorsqu’ils sont proposés, et admis sans critique lorsqu’ils sont imposés par de la propagande. Les gens obéissants, j’allais dire naturellement, sont légions. Ce sont les perpétuels assujettis de choc de la grande modernité. Celle qui porte aujourd’hui le nom de mondialisation, et fait plus entreprise de concassage, que terre bien cultivée et diversifiée.
Il y a une modernité regardée avec dédain par d’innombrables trembleurs, capables de saboter toute proposition qui s’avance sur le terrain des progrès possibles. La force d’inertie est la plus grande qui soit, et en sociopolitique elle est redoutable. Être médiocre, c’est pire qu’un crime… c’est une faute.
Les lecteurs (trices) comprendront ici qu’il y a des propositions qui se retrouvent sous différentes formules ailleurs, dans d’autres partis politiques. Notamment La Coalition Avenir Québec, Québec Solidaire, et dans une très moindre mesure aussi, au parti Libéral du Québec.
Depuis toujours, le Parti Québécois se fait piller son programme à gauche comme à droite (ce qui en somme est une sorte d’hommage rendu à son sens civique). Il doit réagir, et bien montrer qu’aucun parti politique n’a le monopole de la vertu. Pour ce qui est de la vertu, on s’entend qu’avec le Parti libéral, cette notion prête  à rire (jaune).
Je suggère ici que le Parti Québécois n’ait aucune pudeur à se servir largement des meilleures propositions des autres partis (il y en a) et de les faire siennes. En ajoutant que la politique est une chose trop sérieuse pour être laissée à des amateurs opportunistes, ou des organisations politiques à la réputation d’intégrité sulfureuse.
Je ne propose pas de remise en question totale de notre société. Citoyen ouvert social-démocrate, je n’ai rien à faire avec des communistes, fascistes et autres illuminés, religieux ou fanatiques des bouleversements, de droite ou de gauche, capables de  violences, afin de faire valoir des points de vue rétrogrades. On peut être passionné de progrès, cela ne fait pas de nous un énergumène pour autant. Les adeptes inconditionnels de la droite comme de la gauche, souffrent d’hémiplégie politique et sociale. Ils ont la moitié de leur cerveau social, paralysé par des concepts totalitaires qui sont la honte d’une humanité qui se veut pensante. Quand on s’avise de penser, il faut le faire avec toutes ses facultés. Pas seulement avec une moitié, conditionnée par des concepts, des idées, d’époques révolues.
Il faut  se tenir loin de cette tourbe-là. Je me suis livré à cet exercice parce qu’au P.Q. par courriel, on m’en a fait la demande. J’ai puisé dans mes réflexions des 25 dernières années. J’en ai amplifié certaines, espérant qu’au P.Q. il y a des personnes qui sauront faire la part des choses. Comme il y en aura qui pourraient s’en trouver offusquées, au point de la suffocation. Comme on dit : ‘’ Ça prend ben du monde pour faire un Monde!’’ Ne jamais perdre de vue que lorsqu’un parti politique prend le pouvoir, il ne gouverne pas pour ses membres et ses seuls partisans, mais pour la population toute entière.
Il vaut mieux en mettre plus que ce que le client demande quand on est un esprit généreux comme le mien. Le P.Q. tenant compte des audaces et des craintes de chacun, utilisera au meilleur escient, l’essentiel de ce qui lui est ici proposé. J’en attends des remerciements, si ce n’est pas trop demander.

Et puis tiens, tant qu’à faire si ça vous intéresse, le député libéral Gerry Sklavounos étant discrédité et expulsé de son parti, la place de député de Laurier-Dorion est maintenant à la portée du P.Q. Citoyen de ce comté depuis 20 ans et montréalais de naissance, je la prendrais bien moi cette place. D’autant plus qu’au fédéral j’aurais comme contrepartie un autre libéral, M. Justin Trudeau.
Ah oui, je suis membre du P.Q., je dis ça comme ça !

Il se pourrait bien que je ne reçoive pour prix de mon effort, qu’une de ces phrases lapidaires, comme on en détient la formule dans tous les lieux de pouvoir, auxquels ingénument on s’adresse parfois. Genre : ‘’Nous vous remercions d’avoir porté vos réflexions à notre attention, et voulons vous assurer qu’elles seront soumises à l’attention du Ministre (ou du député).’’ Ou d’une quelconque autorité… après quoi, elles vont rejoindre le tas, qui attend à la déchiqueteuse.
Clément Sauriol



A) Communications : Pendant plus de 50 ans, les ondes hertziennes télévisuelles de même qu’actuellement les ondes radio le sont toujours, ont rayonné dans tous les foyers, sans frais autres que l’achat des récepteurs. Depuis l’installation du câble et de l’Internet, les frais ont explosé de façon totalement indécente. Avec cette proposition, des frais ne s’appliqueront qu’au-delà du seuil minimal obligatoire. Et uniquement sur demande de l’usager. Donc pas de contraintes contractuelles. Avec toujours la possibilité de se retirer de toute entente, en tout temps, sans pénalité aucune. Comme pour mettre fin à un abonnement à des revues ou des journaux. En somme que les communications soient comme les journaux distribués gratuitement, financés par de la publicité, comme sur le web. Sans frais et à la disposition de tous. Les communications étant pour le moment du ressort fédéral (CRTC) le P.Q. fera passer une loi rapatriant cette responsabilité avec ou sans l’Indépendance. Un vote majoritaire de l’Assemblé Nationale y suffira. Si le fédéral refuse, prétextant un empiètement sur ses prérogatives, il lui sera répondu que pour ce qui est de donner l’exemple des empiètements, qu’il est le premier fautif.


1)     Électricité : Qu’Hydro-Québec soit, en tant que bien collectif, tenu de fournir sans frais à chaque usager résidentiel, et ce jusqu’à une limite de kilowatts à déterminer, l’essentiel vital. Soit un service électrique de base décent comme l’eau et les égouts. Les usagers paieront l’excédent, ainsi que pour des services supplémentaires si le besoin s’en fait sentir. On comprendra que ce minimum devra être ajusté selon les régions, les climats, la disposition des maisons. Cette règle s’appliquerait au secteur résidentiel. Le tout à examiner au mérite, avec une approche souple et cohérente. Les entreprises et juridictions impliquées dans les services essentiels publics seraient toutes exemptées de tels frais. Villes, commissions scolaires, pompiers, police, etc. Au public comme au privé, après examen des nécessités, et la pertinence des services. On comprend que dans cette optique citoyenne, les débranchements résidentiels seront interdits en tout temps. On trouvera d’autres formules afin de faire payer les retardataires et autres délinquants mineurs. Dans le seul domaine de la distribution électrique, qui ici au Québec est un monopole d’État, j’ai à votre disposition un mémoire complet sur les pratiques de la société d’État, dont quelques-unes font évidemment problèmes, comme le rapporte chaque année la Régie de l’Énergie et le journalisme d’enquête.

2)     Salaires des dirigeants : Les salaires des hauts-dirigeants des cités et villes, ainsi que des agences propriétés du gouvernement, devraient tous être ramenés à un seuil décent. Qui ne saurait dépasser le salaire du Premier Ministre. Cela s’appliquerait aux médecins et intervenants de la Santé. Particulièrement aux administrateurs et autres bureaucrates, dont le nombre doit aussi être considérablement dégraissé. Par exemple les médecins seraient salariés en fonction de l’expérience et de la spécialisation, mais jamais au-dessus du salaire du Premier Ministre. Ils disposeront d’une enveloppe, fixée pour défrayer les coûts d’opérations inhérents à leur profession, soumis à l’approbation du Gouvernement. La même politique doit s’appliquer aux revenus des dirigeants administrateurs des villes et communautés. Même choses pour ce qui est des transports qui relèvent de la responsabilité gouvernementale. Idem dans le domaine de l’Éducation…commissions scolaires et autres intervenants. L’argument très souvent avancé des hauts salaires, présenté comme garant d’efficacité est réduit en pièces, lorsque l’on constate chaque jour que des entreprises qui ont des dirigeants payés décemment, performent aussi bien et à moindres coûts que celles qui entretiennent une clique avide et cupide, dont les rendements restent moyens sans plus. Dans ce domaine il y a longtemps que ces abus ont poussé l’indignation générale à des sommets historiques. Cette proposition que l’on retrouve aussi chez Québec Solidaire ne leur appartient pas. Elle est dans l’air vicié du temps, depuis bien avant la fondation de cette formation politique. On ne compte plus les voix de gauche comme de droite qui s’étranglent d’indignation devant la rapacité de ces monstres sans âmes.

3)     Le Privé : Quant aux salaires de dirigeants d’entreprises privées, le Gouvernement ne pouvant pas les fixer, sauf quand ces entreprises sont en partenariat avec l’État, ils devraient être assujettis à un impôt particulier qui évitera les abus. L’exemple récent des dirigeants de Bombardier pouvant servir à argumenter cette approche. Il y en a d’autres. OSBL de charité, Hydro-Québec, banques, fiducies, assurances, etc. Détails sur demande.

4)    Conduite automobile, sécurité routière : Afin d’éradiquer l’hécatombe annuelle sur les routes du Québec, le Gouvernement devrait envisager sérieusement des cours d’éducation de conduite automobile, intégrés au secondaire. Avec compréhension du rôle de l’automobile dans la vie de tous les jours. Ces cours comprendront des notions justes de physique élémentaire, de conditions météorologiques. Les différents codes routiers, les contraintes liées aux assurances, les coûts de possession et d’entretien d’une voiture sur le budget des individus et des ménages. Enfin tout ce qui touche à la santé, la sécurité, le partage de la route, la pollution et ainsi de suite. Il sera question de tous les véhicules, y compris ceux des fermes, ceux à usages récréatifs, de transport des marchandises, et des passagers. Ces cours dureront 4 ans (+ si prolongés au CEGEP), avec examens théoriques et pratiques, Donc des sessions en simulateurs et en réel. Ceux qui passeront les tests selon les catégories, se verront remettre un diplôme-permis qu’ils garderont toute leur vie, et qui reflètera leur compréhension de cette dynamique. A eux de s’améliorer au fil des ans. La perte de ce privilège, dû à de la négligence, sera assujettie à des amendes et des sanctions, et l’obligation de reprendre aux frais du délinquant, les parties en cause, sous probation. Le temps permettra d’évaluer au mérite les coûts de ces permis repris aux 5 ans, et non pas annuellement comme c’est le cas actuellement. Ce qui surcharge l’administration. Des primes à la bonne conduite seraient incluses dans tous les programmes. Pourquoi mettre la conduite automobile au programme du secondaire? Parce que l’automobile joue un rôle comparable financièrement au domicile, à l’alimentation, que c’est un élément dominant de la vie individuelle et collective, que c’est une culture, et une question de vies et de morts annuelles, avec des foules de blessés. Le Québec détient déjà une vaste expertise dans les simulateurs d’avions. Il y a dans ce domaine des  simulateurs, un marché mondial à prendre. Fabrication, adaptation aux différents pays, formation au niveau mondial. Il existe déjà de nombreux simulateurs de la conduite. Ils pourraient être grandement améliorés. Par exemple en réalité virtuelle.

5)     Éducation : L’aide aux apprentissages (mentorat et tutorat) et à l’acquisition de connaissances dans toutes les écoles, devrait être généralisée.  On enrôlera à cet effet (bien évidemment sur une base rétribuée convenablement) les retraités possédant de réelles connaissances, et disposés à s’impliquer auprès des étudiants, de tous les niveaux. Soit de la maternelle au doctorat. Tous les frais d’enseignements, y compris les frais afférents, devraient tous être abolis jusqu’à la maitrise. J’ai tout un chapitre sur l’Éducation qui fait l’objet d’un ensemble de suggestions à part. La macédoine indigeste des prêts-bourses ne sert qu’à combler les déficits des institutions d’enseignements. Cette pratique exige une lourde bureaucratie, et comporte autant d’atteintes à la vie privé. En cas d’échec de l’étudiant, cette pratique grève son crédit et handicape son existence. Dans l’ensemble, les seuls qui gagnent au maintien de cette pratique dépassée, sont les banques qui prêtent les montants cautionnés par le gouvernement. À abolir au plus sacrant. Paix sociale et grosses économies garanties. L’éducation est un droit, pas un privilège. Ne jamais perdre de vue que le Québec sera un pays francophone dont la langue officielle est déjà le français. Son Éducation doit se faire en français. Les autres langues sont accessoires.

6)    Les écoles privées : se verront retirer la part du financement que le gouvernement leur accorde lequel sera retourné au secteur public. Cette approche fait actuellement l’objet d’un débat aux accents féroces. D’autant plus que l’Éducation est du domaine public. Le privé y joue un rôle complémentaire. Cependant, comme il y a de bonnes écoles privées, le Gouvernement pourra envisager de donner aux parents qui décideront d’y envoyer leurs enfants (à leurs frais) des réductions fiscales, ou même les exempter de la taxe scolaire, ou un mélange des deux. On parle ici d’écoles privées soumises aux programmes du ministère de l’Éducation. Il y a dans ce domaine un certain ménage à faire et beaucoup d’avenues sont possibles. Tout n’y est pas blanc et noir. Il y a des nuances de gris à considérer. Le Québec n’étant pas un état totalitaire, ces approches doivent être abordées démocratiquement.


7)    Tous les CEGEP devraient être francisés. Sans exceptions. L’anglais, langue seconde, serait intégrée aux cursus. Le ministère de l’Éducation pourra également intégrer dans son programme des langues tertiaires, comme l’espagnol, l’italien, le portugais, le chinois, le vietnamien, le japonais, afin de former des classes capables de travailler éventuellement sur la scène mondiale, et d’y représenter dignement le Québec.
8)    Les écoles privées à caractère religieux doivent toutes être abolies, et tous les enfants dans l’obligation de s’intégrer dans les réseaux publics ou privés sous la responsabilité de l’État. C’est la fin absolue des écoles islamiques, hassidiques, bouddhistes, scientologiques, témoins de ceci ou cela,  ou de toute autre croyance. Les écoles du Québec ont toutes été déconfessionnalisées, et ces écoles rétrogrades sont en contradiction avec l’esprit de la loi sur l’Instruction Publique, qui oblige les parents à envoyer leurs enfants à l’école. Et ce jusqu’à l’âge de leur majorité. Ces écoles religieuses ont aussi pour inconvénient majeur de former des classes de citoyens à part, qui éprouvent ensuite de terribles difficultés d’adaptation à la société. L’État ne peut pas abandonner ces enfants, sous le prétexte fallacieux que la liberté de religion de leurs parents est un acquis et un droit. Cette liberté-là, lorsqu’elle a pour effet de former des inadaptés, refoulés dans des ghettos,  n’est plus de la liberté.

9)    Publicités gouvernementales: Les communications et publicités gouvernementales de tous les niveaux, devraient toutes être en français, y compris celles qui apparaissent dans des journaux et des médias autres que le français. Le bilinguisme, autrement que pour des communications de courtoisies et d’échanges internationaux (comme par exemple ce qui touche à la diplomatie) sera à proscrire. Bien évidemment que l’anglais comme tout autre idiome, demeure l’apanage de la vie privée, familiale ou collective. L’enseignement de l’anglais ou de toute autre langue seconde ou tierce, se fera dans les réseaux reconnus d’utilité générale. Du bon jugement dans des cas spécifiques, seront autorisés et déterminés par des lois et règlements cohérents. D’une façon générale, les communications entre commerçants et clients doivent être prioritairement en français, partout et tout le temps. Des exceptions seraient possibles, mais demeureraient des exceptions. Il va de soi que tout affichage doit être en français. Le Québec devrait se doter d’une politique vigoureuse de promotion du français tant à l’échèle nationale qu’internationale. Sans gêne aucune.

10)                   Radio-Télévision–web : L’État veillera à ce que les postes de télécommunications, tel que Radio-Québec, émettent non seulement sur le réseau télévisuel, mais également sur les ondes radio (A.M., F.M. et ondes courtes, ainsi que sur le web). La programmation devrait être diversifiée, et refléter la société québécoise dans son ensemble, avec ses particularismes. Pas question d’en faire des instruments de propagande. Tout en tenant compte de son caractère français impératif. Sans publicité aucune. Comme ce n’est malheureusement pas le cas actuellement pour Radio-Canada et Radio-Québec. Cette publicité doit être bannie. Une redevance citoyenne-client-utilisateur annuelle remplacera les revenus publicitaires. Tous les diffuseurs et publicitaires, y participeront par une taxe spéciale.


11)                    Transports : Une politique du transport en commun (électrifié au fil des prochaines années) sera mise en place. Diminuant les tarifs d’abonnements, de façon à en rendre l’usage préférentiel. On conditionnera ces frais selon les revenus, et on se gardera des plages de gratuité. Par exemple pour les jeunes enfants, les étudiants, les personnes âgés et/ou handicapées. Tout le transport en commun sera défrayé à même une grille tarifaire, spécifiquement vouée à son entretien, sa promotion et ses améliorations. Dans cet esprit, le Gouvernement pourra envisager de jeter un œil bienveillant, sur tout ce qui touche les transports des passagers par train ou monorail. Même choses avec la mise en place d’un système de transport accessible à tous par les airs, afin d’améliorer les communications entre les grands centres et les régions éloignées. L’État accordera une attention particulière au partage de la route, le co-voiturage. On formera à l’école la prochaine génération de citoyens-conducteurs, qui seront rendus ainsi responsables. En attendant, on procédera selon les besoins et les disponibilités. Ce domaine des transports est ici seulement effleuré. D’autres avenues sont possibles. Voitures communautaires, taxis communautaires, pistes cyclables exclusives, tramways, autobus prioritaires etc… routes de glace en hiver.

12)                   Société civile laïque : Tous les temples religieux devraient être assujettis à une taxation municipale qui leur serait propre, tenant compte de leur caractère communautaire. Comme tout autre bâtiment. Les droits acquis seraient revus et protégés jusqu’à leur extinction éventuelle, comme la perte de ferveur, l’abandon des pratiques, la déliquescence des bâtiments faute de participation collective. Aucune exemption fiscale ne serait accordée aux nouveaux temples. La date de référence d’entrée en vigueur, pouvant être considérée rétroactivement. Les OSBL subventionnés, seront examinés au mérite.


13)                   Civisme vs propagande haineuse : Le législateur accordera une attention particulière aux débordements verbaux et écrits, qui font passer les québécois pour des racistes. Cette propagande haineuse devra être dénoncée vigoureusement, et soumise au test constant des tribunaux. Au besoin, en attendant d’être Indépendant, le Québec se réclamera autant de fois qu’il sera nécessaire de la clause ‘’nonobstant’’, dans le cadre du fédéralisme canadien afin de contrer des exigences abusives. Et soustraire ses lois et règlements de la dictature de la Cour Suprême du Canada. Laquelle comme le disait René Lévesque, est comme la Tour de Pise, qui penche toujours du même côté.

14)                   Indépendance du Québec : Un vote majoritaire à l’Assemblée Nationale, comportant une majorité de députés (soit 50% plus un) décidera de l’Indépendance du Québec. Cette majorité parlementaire devrait toutefois refléter un nombre d’électeurs ayant votés pour ces députés, qui sera à 50% de l’électorat exprimé, plus un vote.


15)                   La proclamation de l’indépendance suite à ce vote, se fera par voie de communiqué national et international. On ne peut pas sans risque de voir s’évanouir les chances de devenir indépendant un jour, se permettre un autre référendum, dont les processus sont viciés. Un 3e référendum perdu, aurait des conséquences épouvantables sur la psyché des québécois. Par contre une élection référendaire, soit un processus parlementaire, offre la possibilité de s’y reprendre autant de fois qu’il est nécessaire. Le Canada a été créé par une loi, pas par un référendum. Précédent incontournable.

16)                   Le Parti Québécois : Peut mettre ces suggestions dans son programme, mais ce n’est pas absolument nécessaire. Du moment qu’il est élu, de préférence majoritairement, le Parti Québécois peut agir. Personne n’ignore que l’Indépendance du Québec est sa raison d’être numéro un. Cela fait 50 ans qu’on le sait! Crier sur les toits en vociférant des grossièretés, que le P.Q. veut (chose épouvantable) faire du Québec un pays, et monter aux créneaux en déchirant sa chemise… comme le fait régulièrement le Parti Libéral de Philippe Couillard…est tellement insignifiant, qu’il faut impérativement tourner en ridicule un tel déferlement de haine et de sottise. Hé oui le P.Q. veut faire du Québec un pays ! En voilà une nouvelle hein !


17)                   Jeux et loteries : Dans la lutte aux jeux compulsifs, Loto-Québec sera bien avisée de réduire les montants astronomiques à gagner, en les limitants (simple suggestion ici) à un million de dollars par tirage (ou deux ou cinq mais pas plus). Ainsi on fera autant de tirages qu’il y aura de millions à gagner, ce qui augmentera les chances de gagner, et enrichira la société d’autant de millionnaires, qui seront ensuite encadrés, afin d’apprendre à bien gérer leur capital. Les lots demeureront non-taxables, et non-imposables. Il y aura des ententes entre les différentes loteries provinciales qui sont à revoir.

18)                    Alcools, drogues douces et al : La politique de la Société des Alcools, pourra être revue, de manière à favoriser les produits du terroir, et sa mission de prévention de l’ivrognerie et de l’alcoolisme devra être reconsidérée. L’alcool est immensément plus dangereux que le pot, ou certaines drogues dites douces. J’ai à offrir sur demande, de nombreuses suggestions plus détaillées sur ces problématiques. L’idée étant que de vouloir faire du Québec un pays indépendant, autant en faire un qui soit à l’avant-garde de tous les progrès, annoncés par l’amélioration des conditions d’existences, et l’apport des sciences progressistes.

19)                   Il faut absolument donner des dents à la loi sur la protection des consommateurs. Interdire la vente et la fabrication de tout appareil ayant été programmée pour son obsolescence. Forcer tous les détaillants à honorer toutes les garanties, au lieu de se décharger de cette responsabilité sur les clients qui doivent courir la planète pour faire honorer leurs garanties. Insister dans la loi pour que les dites garanties respectent le bon sens, et définir la durabilité normale attendu d’un appareil ou de tout objet. Donner à l’Office de la Protection des Consommateurs les moyens de forcer les fabricants et détaillants à honorer leurs garanties sous peine d’amendes. Ils doivent être tenus responsables des remplacements, des réparations et des remboursements.

20)                   Consignation-Recyclage : Adopter un vaste politique de la consignation. Tout ce qui peut être consigné le sera. Il faudra créer un bureau de la consignation-recyclage qui déterminera les frais des tarifs applicables. À la vente et au retour. Il faut qu’il y ait dans chaque quartier des commerces chargés de tout récupérer ce qui est consigné et de le trier, redistribuer, réparer, ou en disposer de manière responsable. Ces endroits pourront se spécialiser selon la taille et la dangerosité des objets et produits. Le verre, les meubles, les électroménagers, les voitures, les pneus, etc.  Déjà que les villes se chargent des cartons et papiers ainsi que des plastiques et de ce qui est compostable. Il faut faire plus et viser le recyclage 100%. Une politique de recyclage doit aller de pair avec les consignations, et la revalorisation des objets, et matières. Métaux, bois, tissus, liquides, nourriture etc.

21)                   Toute la nourriture des marchés et restaurants doit être recyclée, et qu’il soit absolument interdit de jeter de la nourriture encore bonne. Elle devra obligatoirement être remise si elle est passée date, aux organismes de charité-bienfaisance qui se chargeront de la redistribuer après examen, et d’en disposer proprement s’il y a lieu. Par exemple en fournissant-traitant ces matières pour l’alimentation animale, dans le respect des normes de salubrité. Il y a dans cette politique de quoi créer des milliers de bons emplois. Et par contrecoups faire échec à la malnutrition chez les classes défavorisée, ainsi que d’économiser les sommes fabuleuses de l’enfouissement des déchets. Tout ce qui est recyclé doit pouvoir être prioritairement revendu aux usines de transformations d’ici. Il y a dans cette approche de quoi atteindre les objectifs de dépollution à la grandeur du pays. Il faut aussi recycler le béton, l’asphalte, les peintures, les produits chimiques, les piles et accumulateurs, les huiles lourdes et ainsi de suite. Le bureau de la consignation-recyclage aura cette tâche et s'il le faut, on y créera un ministère. L’idée ici étant de regrouper toutes ces actions devenues nécessaires, sous une politique globale. Tout ce qui sort d’un magasin ou d’une entreprise doit d’une manière ou d’une autre, être recyclé en parti sous la responsabilité de toutes les entreprises et de tous les commerçants. Affaire à suivre. Depuis trop longtemps les fabricants et vendeurs se déchargent de leurs responsabilités environnementales sur des services publics et/ou les citoyens. Cela n’est plus acceptable.


22)                   Agence Spatiale : Le Québec devra se constituer une agence de l’espace. Tout comme il y a une agence spatiale au Canada, ainsi qu’aux USA, et plusieurs autres pays dans le Monde. Les avancées techniques et l’imagination débordante des québécois, seront ici mises à profit, afin de fabriquer nous-mêmes les satellites et autres panoplies, dont nous avons besoin afin de nous épanouir, et prendre notre place dans le Monde. Cette agence s’inscrira dans le domaine mondial de la coopération, et des échanges.

23)                   Politique maritime : Le Québec devra se doter d’une flotte commerciale, d’une marine marchande, et ouvrir des chantiers de construction maritime sur son pourtour. Avec des cales sèches pour construire-réparer et radouber les navires fabriqués ici et ailleurs. Cette flotte commerciale permettrait alors de nous constituer une marine, avec des gens formés ici, qui seraient la fierté du Québec dans ce domaine si négligé. Un pays côtier comme le nôtre, doit avoir sa marine, ses garde-côtes, et sans doute aussi des unités de défense et de protection de ses eaux et de son territoire, pêcheries, espèces à protéger, pollution. Il va de soi que le Québec devrait dans le domaine, tout en se gardant une identité qui lui soit propre, coopérer avec ses voisins.  Bref une véritable marine avec ses marins, ses officiers, réparateurs, concepteurs, constructeurs, ingénieurs, ainsi que ses entrepreneurs, fournisseurs d’outillages et d’appareils. Le Québec doit absolument mieux se servir de son fleuve et de ses rivières, afin de généraliser d’une région à l’autre, le transport des passagers et des marchandises. Envisager une politique de cabotage entre toutes les régions du Québec. Une économie complémentaire au rail et au camionnage.

24)                   Politique de l’Air : Le Québec doit avoir ses propres flottes d’avions commerciaux ayant une couverture mondiale. La Suède, la Norvège et le Danemark, pays aux populations moindres ou comparables à celle du Québec le font…alors…voilà! Le Québec dispose déjà d’une vaste expertise en avionnerie et dans les services les plus pointus. Il s’agit d’élargir cette expertise.


25)                   Culture et vivre ensemble : Tous les signes religieux ostentatoires doivent être bannis de toutes les institutions publiques, y compris de celles du privé qui recevront de l’aide ou des subventions gouvernementales. Ou qui seront assujetties aux lois sur l’éducation, la santé et la sécurité au travail. Les organismes et institutions privés, auront la possibilité légale de ne pas autoriser de tels signes dans leurs entreprises, sans risques d’être poursuivies. Aucun signes religieux dans les services publics (hôpitaux, garderies, enseignement, police, magistrature, prisons, transports en commun, autres). Mettre fin aux accommodements qui sont tous déraisonnables, du moment où l’on aborde des conceptions qui relèvent de la vie intérieure. Ces choses-là sont du domaine de l’intime, et doivent être circonscrites à la liberté de penser. Les religions n’ont plus leur place dans l’espace public, où  elles sont autant de vecteurs de désordres et de confrontations. Il existe des cas où la religion a sa place, comme le support aux malades dans les hôpitaux par exemple. Il ne s’agit pas là d’accommodements, mais de compassion humaine. Tout ce chapitre des rapports entre la société et les religions est à revoir. Dans cet esprit et au risque de se répéter, il faut mettre un terme à tous ces discours semi-haineux, qui vilipendent continuellement les québécois, du fait de leurs préférences culturelles majoritaires, qui font l’objet d’un large consensus. Cette politique d’accommodements, qui depuis plus d’une décennie empoisonne les débats de société ici comme ailleurs, montre bien que le laxisme en matière de permissivité à l’égard des religions, encourage des démonstrations de haine larvée, qui ont tendance à s’épanouir dans l’espace public, comme autant d’invasions de vermine ou de mauvaises herbes. Un accommodement en attire un autre, et en peu de temps l’espace public se transforme en arène, où toutes les confrontations, les plus ignobles, se manifestent. Les droits de penser et de pratiquer sa religion ne sont jamais remis en cause au Québec. Ce que l’on demande à tous les croyants, est qu’ils respectent la neutralité de cet espace public, et qu’ils cessent d’y apporter de manière provocatrice, l’expression de leurs croyances particulières. Le religion relève de la conscience individuelle et ne doit plus encombrer cet espace public qui appartient à tous. Le Québec est une société qui a choisi de s’épanouir de manière civile et laïque. Tous doivent s’y conformer. C’est la paix sociale qui est ici en jeu, et non pas des privilèges individuels transformés en droits absolus.

26)                    Sports et loisirs : Le domaine sportif devrait avoir son propre ministère qui serait aussi celui de l’exercice et de saines habitudes de vie. Vaste sujet de réflexion, j’y reviendrai. C’est un domaine considérable connexe à celui de la famille.


27)                   Science et Recherche : Le Québec devra se doter d’un ministère de la  Science, de la Recherche et du Développement, qui travaillerait avec tous les instituts de recherche tant privés que publics. Universités, laboratoires, etc. L’État aura ses propres agences de surveillance de la salubrité dans tous les domaines. On peut remplacer le terme ministère par agence ou office. C’est une question de tailles et de priorités.

28)                   Agriculture : L’agriculture est à repenser, de manière à redévelopper ici une culture paysanne en voie d’extinction. Mettre fin au monopole de l’UPA, et permettre à d’autres syndicats d’œuvrer dans le domaine sans contraintes. Il y a dans ce seul domaine de quoi écrire un gros livre de suggestions. La plupart devraient venir du milieu agricole.


29)                   Développer l’agriculture et l’élevage citadin. Favoriser le verdissement des villes. Exemple, la production maraichère sur des toits verts. Ainsi que sur les lots vacants, en attendant qu’ils se trouvent une vocation quelconque. Aider les entreprises qui font de l’agriculture tant en été qu’en hiver, en leur offrant des tarifs d’énergies privilégiés.

30)                   Ressources naturelles : Au-delà des moratoires qui ne font qu’un temps, et peuvent être abolis au fil des changements de partis au pouvoir, le Québec devrait impérativement abolir tous les permis d’exploitation tant miniers, que pétroliers ou de gaz quels qu’ils soient. Donc racheter aux prix payés, les permis déjà accordés. Il s’agit ici de garder le contrôle sur les sous-sols du territoire, et de faire en sorte qu’en tout temps, le pays demeure le maître d’œuvre de l’exploitation de ses ressources. Des partenariats certes, mais pas de concessions privées détenant un droit absolu de propriété et d’exploitation. Dans le même esprit, il faut donner aux municipalités plus de pouvoirs, et permettre ainsi aux citoyens concernés, d’avoir leur mot à dire sur ce qui s’entreprend dans leur communauté. Il va de soi qu’une telle politique doit impérativement s’assurer que les ressources exploitées le soient dans le respect de l’environnement, avant, pendant, et après.


31)                    Loi 101 : La loi 101 déjà passablement charcutée, est à mettre à jour, et à rétablir dans l’esprit de sa version originale. On parle ici aussi de la bonifier considérablement, et de l’accompagner de ressources significatives, afin d’en faire partout la langue d’usage parlée et écrite. L’intégration des immigrants doit se faire verticalement et horizontalement. Ce qui veut dire que chaque personne soit formée à son usage, et que les communautés reflètent cette politique.

32)                   Banques : Le Québec doit se doter d’une politique bancaire élargie. Celle-ci abolira tous les tarifs bancaires, et les remplacera par une redevance sous forme d’intérêt minimum, que les banques devraient obligatoirement payer à leurs abonnés-clients. Plus de frais de comptes, ni d’ouverture, ni de guichets quels qu’ils soient. Les banques font leur argent avec les innombrables investissements qu’elles éparpillent aux quatre horizons de la planète. Et cela avec l’argent des dépositaires qui, à l’heure actuelle, sont rançonnés, afin de pouvoir déposer leurs avoirs dans des banques. Non-sens, ces abus  doivent cesser. Les clients fournisseurs de la fortune des banques, n’ont pas à payer pour être ainsi exploités. Au contraire c’est aux banques de payer les clients-déposants, afin de s’assurer de leur patronage. Une Régie des Banques mettrait de l’ordre dans ce fouillis aux abus, et surveillerait ces tarifications odieuses, qui sont partout, et relèvent de la plus primaire et indécente collusion. En effet, un client qui n’est pas satisfait de sa banque, ne trouve ailleurs que les mêmes pratiques, et n’a d’autre choix que de changer de galère.
33)                   Québec Solidaire avance la proposition d’une banque populaire sous contrôle du gouvernement. C’est une suggestion qui a sa pertinence dans le contexte des abus actuels. Sauf qu’étant donné l’idéologie gauchisante de cette formation, elle n’arrivera pas à convaincre qui que ce soit de son bienfondé. Puis il faut aussi ajouter que le Gouvernement, sans créer une telle entité, pourra tout aussi bien réglementer le système bancaire en lui imposant des lois sociales contraignantes. Le gouvernement ferait ainsi l’économie d’une de ces lourdes bureaucraties qui compliquent et aggravent tout. Une agence de surveillance des pratiques bancaires avec des dents, suffirait à prévenir les abus.

34)                   Monnaie : Le Québec devrait avoir sa propre monnaie, ainsi qu’une banque centrale nationale. Sa devise serait soit le dollar québécois, ou une entente avec le Canada, les USA, le Mexique et d’autres pays. Quelque chose comme l’Euro  (l’Americo?) qui reflète dans ses coupures, l’esprit général des pays et cultures qui font cette monnaie. Cette proposition s’inscrit dans le cadre d’un Québec devenu ‘’indépendant’’. D’ailleurs au Parti Québécois si je ne m’abuse, c’est bien de cela dont il est question… non ? La réponse est Oui !


35)                   Les revenus décents : Dans une perspective plus vaste, le Québec devra engager une vaste réflexion afin d’examiner l’aide sociale, l’assurance chômage et toutes ces subventions, éparpillées, au mérite de ces OSBL et programmes, qui œuvrent dans le bien-être généralisé. Il existe déjà de nombreuses études sur le sujet, qu’il faudrait fondre dans un projet plus vaste de revenu décent garanti. Donc de mettre fin à la pauvreté, et de le faire avec diligence. Depuis le temps que l’on en parle, il est plus que temps d’agir. Seraient intégrés dans cette réflexion, les pensions, les revenus d’invalidité, les pensions de vétérans, et toutes les approches telles que les subventions de solidarité. Un revenu décent garanti doit tenir compte de l’âge, des situations familiales, de l’expérience acquise et d’autres facteurs, qu’il serait oiseux de décliner ici dans le détail. Ce revenu doit permettre à chacun de vivre décemment, dans la dignité. Cette réflexion déjà engagée un peu partout dans le Monde, doit être élargie.

36)                   Monde carcéral : Un chapitre spécial de suggestions existe à l’A.M.C.H. au sujet de l’encadrement des prisons, et de tout ce qui touche à la criminalité. Qu’elle soit civile ou pénale. Ces suggestions incluent la petite délinquance, les fraudes, la violence familiale, psychologique, discriminatoire, et tous les aspects qui touchent la vie en société et la vie privée. Cela inclut une politique vigoureuse de réhabilitation.

37)                   Économie : Une économie ajustée au Québec à son vaste territoire, à sa spécificité linguistique, culturelle, météorologique, implique que ce Québec doit développer sa machinerie agricole et forestière. Il nous faut des voitures adaptées à nos climats et nos distances. Nous avons besoin d’une vaste panoplie d’outils dans tous les domaines, qui reflète nos besoins. Il nous faut un code de construction qui intègre les nouvelles techniques de production d’énergies, autant dans la production de masse que particulière. Éolien, géothermique, solaire, au fil de l’eau, et qu’il soit possible de raccorder toutes les bâtisses au réseau public de manière à en favoriser la distribution au meilleur prix. Donc des compteurs qui fonctionnent dans les deux sens, soit la dépense et le rendement. Il va de soi que l’équipement vendu au Québec doit être francisé. On réservera pour l’exportation les autres langues, selon les pays demandeurs. Le Québec doit avoir sa propre politique de brevets, conforme aux usages internationaux. Dans le même esprit et en attendant cette indépendance qui tarde, le Québec doit considérablement bonifier sa politique d’intervention sur la scène mondiale, en ouvrant de nouvelles agences partout dans le Monde ou nos intérêts le commande. L’Afrique montante devrait être l’objet d’une politique d’ouverture particulière.

38)                   Autres… : Revenus des aînés, soins de santé à domicile,  politique des médicaments, garderies, explorations du territoire, faune, pêcheries, loisirs, ressources naturelles, répartitions des responsabilités entre les centres décisionnels et les régions. Formation des entrepreneurs, contrôle de l’immigration. Services de police, droits à la vie privée. Égalité des chances, protection de l’enfance, condition féminine, services postaux, vie civile, tarifications diverses, protection contre les fraudes, les charlatans. Pêcheries, chasses, élevages. Nous avons à l’A.M.C.H. réfléchis depuis 20 ans à tous les aspects de la vie en société dans un Québec indépendant. Si ça vous intéresse.

39)                   Santé : J’ai délibérément ignoré ici le troublant ministère de la Santé qui à lui seul exige un volume de critiques. Dans ce domaine, explosif et passablement toxique, tout est à repenser. Nous tenons à la disposition des intéressés, une foule de suggestions dans ce domaine.

Clément Sauriol

Secrétaire-recherchiste de la Corporation des Premières Assises Mondiales sur la Condition Humaine, Rallye 2000 Qué. Inc. (1998)
& Julien Maréchal : écrivain en résidence et porte-parole de l’A.M.C.H. Rallye 2000 Qué. Inc. (1998)

Références : Clément Sauriol (Circonscription Laurier-Dorion) Montréal. Papineau au Fédéral.





Références : A.M.C.H. Rallye 2000 Québec Inc. (1998)

                                                         


Le Parti Québécois aurait grand intérêt à se procurer des copies du livre de Julien Maréchal qui porte sur l’Indépendance du Québec. L’A.M.C.H. serait disposée à collaborer avec tout éditeur sérieux, capable de faire de ce livre indispensable une édition grand public.

Québec 3e Round (Julien Maréchal)
Éditions de l’A.M.C.H. Rallye 2000 Québec Inc.
Bibliothèque Nationale du Québec
ISBN 978-2-922314-2- publication numérique
315 pages : Publié en 2004, et remis à jour en 2012 et 2016.

Ce livre porte sur l’indépendance du Québec. Sa nécessité, et des stratégies pour y arriver.
$45.00 la copie, frais postaux compris.
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