Translate

samedi 11 janvier 2014

Suggestions constructives pour 2014, à Montréal et au Québec:



Suggestions constructives pour la nouvelle année.

D’abord Montréal :
Écoles Baril, Saint Gérard &al.
Les vieilles écoles contaminées :



La Commission Scolaire de Montréal va bientôt entreprendre la reconstruction de l’école Saint Gérard dans Villeray, ainsi que l’école Baril dans le Centre Sud, dont les budgets ont déjà été votés aux différents paliers gouvernementaux. Pour l’école Baril et d’autres encore, il subsiste des oppositions tenaces, devant l’éventualité regrettable de devoir jeter par terre des bâtiments témoins de leurs époques, et qu’on doit démolir faute d’en avoir pris soin pendant des décennies. Ces bâtiments étant fortement contaminés par des moisissures, ils sont jugés si insalubres, que leur décontamination découragerait toute entreprise dans ce sens.

Ces choses-là sont courantes au point que quoiqu’on fasse, l’expérience du passé ne sert absolument à rien. Démolir l’intérieur de ces bâtiments pour en conserver la coquille patrimoniale, couterait plus cher qu’une reconstruction. Alors puisque cette approche conservatrice n’est pas envisageable, d’autant plus qu’on craindrait que la contamination de ces coquilles ne reviennent plus tard compromettre les nouvelles constructions, il faut se résoudre à tout jeter par terre.
Par contre je remarque qu’en Europe on conserve des bâtiments autrement plus âgés que ceux d’ici, là où on parle de structures vieilles de plusieurs centaines d’années, alors qu’il existe partout en Europe des associations qui se dévouent constamment à la protection et à la restauration du patrimoine immobilier.
Différence de climat oblige, la douceur relative des températures en Europe devrait jouer contre ces bâtiments, qui devraient être encore plus infectés que ceux d’ici, lesquels sont relativement protégés par les périodes hivernales qui en quelque sorte contribuent à éradiquer chaque années des moisissures qui ne peuvent supporter le froid. Il y a là des éléments de réflexion qui devraient être examinés. Mais bon. Laissons là ce propos.
La suggestion que je fais ici va dans ce sens, avec toutefois un bémol constructif si je peux me permettre.

Pourquoi ne pas reconstruire ces bâtiments neufs, qui seront à jour et mieux adaptés à notre temps et aux besoins de leurs clientèles, en leur donnant ‘’extérieurement’’ exactement le même aspect visuel que les originaux ?

Il existe des plans et devis de ces constructions, que l’on peut aussi photographier dans chaque détail, et scanner en totalité.
En modernisant la fenestration sans rien enlever à l’aspect original, on pourrait ainsi préserver le coté un peu vieillot de ces bâtiments pour lesquels on garde dans les quartiers concernés, un véritable attachement.

Je ne vois pas en quoi faire une copie conforme des coquilles extérieures de ces bâtiments leur enlèverait quoi que ce soit au chapitre du confort ou de la sécurité et certainement pas non plus quant aux coûts.
On réaménagera les intérieurs différemment tout en donnant un coup de chapeau aux constructeurs et architectes d’il y a 100 ans. Tout le monde y trouvera son compte, y compris les nostalgiques amoureux des vieilles pierres. On utilisera pour cette coquille neuve, des matériaux identiques aux anciens. Pas besoin de nettoyer les vieilles pierres, mais en tailler de nouvelles parfaitement conformes et le tour est joué.

Ceci étant dit et pour en rajouter, je vous signale qu’à l’échelle géologique, celle qui fabrique les pierres, que l’on considère celles qui ont été taillé il y a 100 ans pour construire ces écoles, et celles que l’on taillerait aujourd’hui pour les reconstruire, elles ont toutes le même âge, lequel s’exprime en millions d’années. Pourquoi en fin de compte ne pas faire plaisir aux amoureux des anciennes architectures en reprenant à l’identique le look extérieur de ces écoles ? D’autant plus qu’en effet elles sont plutôt attrayantes. Elles ont un caractère solennel qui en impose au voisinage. C’est ce qui fait leur charme.

Poste Canada va abandonner la livraison du courrier à domicile.
 
Mon autre suggestion englobe bien plus large et va provoquer des ‘’Holà !’’, des ‘’Pas si vite !’’,   des ‘’ Y avez-vous pensé ?’’ et autres contradictions dictées par le repli pusillanime devant une solution, qui elle va dans le sens de tous les progrès.
Comme on sait que je suis indépendantiste, je propose au gouvernement du Québec de mettre ses énergies non pas à combattre la position du Gouvernement Fédéral, ce qui va engloutir des sommes considérables sans résultat probant, et provoquer encore des dissensions dont le contribuable fera les frais, mais plutôt de dépenser ces belles énergies contestataires dans une approche d’indépendance dont le Québec ne peut que sortir gagnant.

Que Québec graduellement prenne en charge le courrier et s’occupe de la livraison à domicile partout sur son territoire, au fur et à mesure que le Fédéral s’en retirera. Avec pour conséquence que Québec demandera alors son admission à l’Union Postale Internationale, émettra ses propres timbres (vous parlez d’une publicité mondiale non ?) et qu’avec le temps, puisque de toute façon le Québec deviendra éventuellement indépendant, et qu’il faudra bien la faire cette démarche, autant profiter dès maintenant de ce désistement Fédéral, et de poser en tant que nation indépendante à venir, un geste   significatif, qui fera la fierté de tous les Québécois. 

Bien évidemment, certains esprits ‘’forts’’ nous diront que le Québec n’étant pas un pays, ne pourra pas adhérer à l’Union Postale Internationale. Ce qui serait carrément de la foutaise si on considère les dizaines de milliers de compagnies privées qui livrent du courrier, et qui acheminent également du courrier de pays membres de l’Union Postale Internationale. Cette cuisine administrative ne pose aucun problème sur le plan du légalisme international. Il existe ça et là d’innombrables dérogations et aucune objection valable dans ce sens ne saurait être retenue ou même considérée. (Voir Fedex, USP et consorts)

Certes le Fédéral dans un tel contexte voudra se garder lui aussi une forme de livraison du courrier, et l’usager y gagnera, grâce à cette compétition entre les deux niveaux de gouvernements, soucieux de préserver leur visibilité, et qui offriront des prix en conséquence. Ce qui n’est pas le cas actuellement, alors que Poste Canada vient d’augmenter dans une formidable proportion le prix de ses timbres, tout en avisant les canadiens que le service sera réduit lui aussi considérablement. C’est l’inconvénient de tous les monopoles.
Encore qu’il se pourrait aussi devant la détermination de Québec dans cette affaire, que le Fédéral abandonne tout simplement ses intentions, et cherche de nouvelles façons de continuer ses livraisons à domiciles, histoire de garder le contrôle sur cette province décidément trop turbulente.

Le Québec pourrait aussi envisager de se fabriquer une Poste Québec intérieure efficace, qui ferait alors concurrence à la Poste Canadienne. Par exemple en concentrant en une entité nationale, toute une panoplie de petites entités privées déjà existantes, soumises à des règles québécoises, et qui feront ainsi la joie des contribuables citoyens d’un Québec de plus en plus indépendant. Ces entités existent déjà, et les mettre toutes sous une bannière québécoise facilement reconnaissable, tout en leur attribuant des secteurs d’activités de même que des régions définies, aurait là aussi des effets de fierté nationale qui ne seraient pas négligeables, en attendant mieux.
Il n’y a pas, en matière d’autonomie nationale, de petits profits.

Quant à la cuisine pratique de cette démarche, et des frais afférents, ainsi que les études à faire pour concrétiser un tel geste autonomiste, je laisse cela aux spécialistes. Il y aura des frais certes, mais aussi des profits.
Quoi qu’il en soit des coûts et des profits, si les partis politiques qui font la promotion de l’indépendance sont sérieux, ils doivent bien savoir que d’une façon ou d’une autre un Québec indépendant n’aura pas d’autre choix que d’organiser sa Poste Nationale.
On considérera également que si la Poste n’est pas rentable d’une manière autonome directe, elle demeure toujours un formidable moyen pour créer de l’activité économique. Sur le plan comptable la Santé non plus n’est pas rentable, mais on ne peut pas s’en passer, pas plus que l’Éducation, la Police ou les Pompiers. Tout cela considéré, c’est profits collectifs et compagnie.

Important ça les profits. Et surtout des emplois préservés. Ça aussi c’est très important économiquement et… politiquement.
La balle est dans le camp des indépendantistes.
Vont-ils la saisir ?
J’en doute fort.
Julien Maréchal

Aucun commentaire: