La Circulation automobile à Montréal : un cauchemar à régler.
Julien Maréchal
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http://julienmarechaldit.blogspot.com/2011/10/la-circulation-montreal-un-cauchemard.html
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3e partie
L’Éducation
Préambule au 3ième volet.
‘’Il n’est pas nécessaire d’espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer.’’
Guillaume le Conquérant.
Dans ce texte nous allons parler d’éducation, de responsabilité. Ce texte s’adresse à tout le monde, y compris les décideurs politiques, à qui j’adresse ce 3e volet sur la circulation à Montréal. Du fait de leurs lourds horaires, il est peu probable qu’ils ne lisent jamais ces textes, étant donné l’abondance du courrier qu’ils reçoivent. Mais je les leur envoi quand même parce que ce sont des responsables, et par égard à leur fonction c’est à eux qu’il convient d’abord d’adresser ces suggestions. En espérant que quelque part dans leur entourage, des gens avisés s’intéresseront à ce travail de recherche, et feront en sorte qu’il soit acheminé aux personnes susceptibles d’en tirer profit au plus grand bien de tous. Il figurera dans les archives du Québec quelque part.
Il existe en tous cas sur le site ‘’Julien Maréchal’’. On peut et on doit espérer qu’un tel effort venant de la part d’un citoyen, saura être apprécié, quand on songe aux innombrables études qui sont faites à grands frais, (des millions de dollars) et qui aboutissent sur des tablettes, et que personne ne consulte jamais.
Nous sommes en démocratie
Commençons par dire pour élaguer le paysage de la contestation, qu’il ne faut pas confondre autorité avec autoritarisme. Une personne qui a de l’autorité la doit à la qualité des décisions qu’elle prend, et qui rendent service sans qu’il soit nécessaire d’obliger qui que ce soit. On reconnait la véritable autorité à son caractère d’efficacité, d’exemple qui entraine l’adhésion du plus grand nombre, sans qu’il soit nécessaire de forcer les consciences.
C’est tout le contraire de la dictature où l’autoritarisme prétend imposer à la majorité une vision des choses qui est par essence délirante. Hitler et Mussolini étaient autoritaires et délirants comme le sont tous les despotes actuels qui se font déloger de leurs postes à grands renforts de révoltes populaires...sanglantes. La vision du Monde qu’ils voulaient imposer s’appuyait sur des idées saugrenues d’abord, criminelles ensuite. Pour régler des problèmes civiques comme l’encombrement des villes par l’auto, les atroces statistiques des accidents, ou la pollution mondiale par les gaz d’échappements, il n’est absolument pas nécessaire d’en venir à de telles extrémités. D’autant plus qu’il faut bien dire qu’au-delà de la bonne volonté qui accompagne ici cette critique qui se veut constructive, il faut garder à l’esprit qu’il n’existe nulle part un individu ou un organisme qui peut prétendre à la sagesse universelle. Nous espérons que les lecteurs et lectrices de ces textes seront parfaitement capables de faire la part des choses.
L’éducation des automobilistes.
‘’Les cours de conduite à l’école au Secondaire.’’
Alors là nous sommes en retard d’un bon demi-siècle, au Québec comme partout ailleurs.
On enseigne aux élèves dans les écoles de métiers, l’usage d’un tour à bois, à métal, d’une presse à imprimer, d’une machine à coudre, d’une découpeuse à métaux, d’une multitude d’appareils à produire toute sorte de biens.
Ces cours exigent des professeurs, des méthodologies complexes, des apprentissages subtils, parce que bien évidemment, on ne va pas confier au premier venu la manipulation d’une machine faite pour produire, et qui coûte la peau des fesses. L’entrepreneur qui confierait ainsi son outillage au premier venu se ruinerait immédiatement.
Non, il faut former les opérateurs de machinerie dans l’industrie, c’est une évidence.
Or une automobile n’est pas une quelconque machine stationnaire. C’est un appareil formidablement complexe, mobile, autonome, qui pèse une bonne tonne pour les plus petites, et qui munie d’un moteur puissant, peut foncer dans le paysage à plus de 140 km/h, et ce par tous les temps.
Le (la) premier(ère)venu (e) dès l’âge de 16 ans peut, avec 10 ou 20 heures de cours minimalistes, se procurer un tel bolide avec le permis de l’utiliser. Puis s’en aller ainsi se promener dans la Nature en ignorant superbement les lois de la physique les plus élémentaires. Il ne se passe pas une journée sans que des publicités fallacieuses ne nous montrent de ces aventuriers d’un jour, qui grimpent extatiques sur les montagnes avec leur 4X4, pour se gaver de levers de Soleil à couper le souffle.
Heureusement des lois récentes, s'appuyant sur des statistiques dévastateurs, ont voulu tempérer ces enthousiasmes juvéniles, infantiles, et souvent dangereux à la limite de la criminalité. Les lois de la S.A.A.Q. imposent maintenant aux plus jeunes conducteurs une période de probation, et des interdictions draconiennes quant à la consommation d'alcool au volant, et ce jusqu'à l'âge de 21 ans. Ce qui est déjà un progrès.
Heureusement des lois récentes, s'appuyant sur des statistiques dévastateurs, ont voulu tempérer ces enthousiasmes juvéniles, infantiles, et souvent dangereux à la limite de la criminalité. Les lois de la S.A.A.Q. imposent maintenant aux plus jeunes conducteurs une période de probation, et des interdictions draconiennes quant à la consommation d'alcool au volant, et ce jusqu'à l'âge de 21 ans. Ce qui est déjà un progrès.
Il n'empêche que la publicité insiste lourdement en présentant des villes futuristes hideuses de béton et de couloirs automatisés, dans lesquels foncent des modèles archi performants, qui se moquent des obstacles. Qui vous font le 0 à 100 km/h en 3 secondes, la belle affaire ! Pourquoi faire et pour aller où ?
Au prochain feu rouge ?
Au gros titre de la page des faits-divers ?
À l’hôpital ?
Au cimetière ?
Vous avez remarqué que dans les publicités pour autos, on ne les montre jamais dans les bouchons. Elles roulent à l’aise dans des paysages aseptisés des inconvénients, où elles se déplacent à des vitesses illégales pour la plupart. Quant à leurs performances supposées, en dehors des pistes de courses, elles sont elles aussi, illégales.
C’est pourtant cette publicité-là qui fait saliver les amateurs d’émotions sur quatre roues, là où les publicistes font preuve d’une totale indifférence pour la vie humaine. Un conducteur qui zigzaguerait dans la circulation aux vitesses proposées dans ces réclames, se retrouverait devant un tribunal en attendant la prison, pour conduite dangereuse. Que dire de ces publicités dans lesquelles des voitures, à l'instar d'une patrouille d'attaque, foncent dans des déserts, on se demande pourquoi ?
La réalité est plus prosaïque. Votre 4X4 si performant aux cuirs sensuels, aux formes vaporeuses, votre voiture de rêve silencieuse et ouatée de confortables adjuvants au plaisir de la conduite, va passer le gros de son temps à faire du sur place dans les encombrements. Ou bien s’écrasera contre un mur ou une autre voiture en ignorant totalement les implications sociales qui sont directement tributaires de la présence des autos dans nos vies de tous les jours.
C’est parfaitement insensé!
On s’étonne, ou plutôt on déplore ensuite, qu’il y ait tant d’accidents, de dommages matériels, de morts, de blessés, de souffrances, de frais si abominables, qu’en fait l’usage de l’automobile est une économie de la bêtise et de la mort, dont le budget collectif dépasse celui des états au complet. Que vient faire le droit des gens là-dedans? D’un coté, celui du conducteur indifférent, téméraire, bardé de certitudes approximatives, de l’autre celui de toutes ces victimes qui ont eu le tort de se trouver un jour au mauvais moment, à la mauvaise place, alors qu’un chauffard exerçait son droit de conduire.
Depuis que l’auto s’est répandue partout pendant le XXe Siècle, pas un seul législateur d’ici n’a pensé à mettre son usage en cours à donner aux enfants (je parle surtout ici des adolescents) qui deviendront tous d’éventuels conducteurs, passagers ou possédants de ces engins. On donne aux enfants des cours d’ordinateurs, mais pas de cours sur l’automobile et ses conséquences sur la vie de tous les jours.
Pourtant une voiture c’est tout de même autrement plus complexe qu’une machine stationnaire ou un ordinateur, puisque ça peut même en contenir un ou deux. Et ça roule à des vitesses extravagantes, sous la poussée d’une puissance fabuleuse. Avec les résultats désastreux, cataclysmiques, que l’on connaît.
Je suggère ici que les cours actuels de conduite automobile soient tous abolis et le plus tôt sera le mieux. Qu’ils soient remplacés rapidement (au plus d’ici un an ou deux) par des cours de 4 ou 6 ans pendant toute la durée du Secondaire et au-delà. Que ces cours soient intégrés au cursus scolaire à partir de la 7e année. Soit dès l'âge de 12 ans pour l’apprentissage des lois et des conséquences sociales de l'usage de l,auto.
Question de vie et de mort
Ce n’est pas seulement une affaire de gestion du temps des élèves et de celui des professeurs, c’est d’abord et avant tout une question de Vie et de Mort. C’est autrement plus important que des considérations subsidiaires, comme les connaissances transversales, les horaires, les vacances, et toute cette macédoine indigeste qu’est devenu le contenu des cours au Primaire autant qu’au Secondaire.
On procédera graduellement en commençant par expliquer aux jeunes ce que c’est qu’une voiture. Un peu d’histoire; le rêve qu’elle représentait depuis des siècles et son aboutissement actuel. Puis on passera aux changements qu’elle a provoqué depuis 100 ans, jusqu’à son formidable impact sur l’économie et la vie de tous les jours de tous les citoyens. Avec livres d’images, films documentaires, explications didactiques, romans, témoignages, statistiques et ainsi de suite.
Savez-vous par exemple que si votre logement ou votre maison accapare jusqu’à la moitié de votre revenu, votre auto à elle seule en accapare le tiers? Et votre auto n’est pas utilisée plus de 2 heures par jour. C’est payer bien cher de votre temps, de votre vie, de votre argent, pour un objet qui la plupart du temps est immobile 22 heures sur 24, et attend de recevoir une contravention, si votre attention à son sujet se relâche un moment. Quand vous ne vous la faite pas voler, égratigner, abimer ou vandaliser sur son stationnement !
On évitera de faire de ces cours de formation des futurs automobilistes, une corvée ennuyeuse. Il faudra insister sur ses ravages, avec images et films aussi vrais et réalistes que possible. On parlera de sa formidable influence positive au quotidien, dans la mesure où son utilisation répond à un rationalisme progressiste.
Pour le moment l’automobile est vantée surtout à partir de ses possibilités ludiques, dont ses performances mécaniques. C’est trop peu, et cette approche s’adresse à des adultes infantilisés, plutôt qu’à des citoyens responsables.
Cette nouvelle approche sera d’autant plus facile à implanter, que les enfants (surtout les garçons) adorent les automobiles, les camions, la machinerie, et toute cette culture de la mécanique, de la conduite, de la vitesse. L’automobile c’est la fascination par excellence.
C’est un moyen puissant de faire de l’éducation civique.
Pourquoi faire ?
Pour enseigner aux plus jeunes le respect de la vie en société, à commencer par la leur, et leur inculquer le sens des responsabilités. Conduire une auto c’en est toute une. Leur enseigner le respect non seulement de la vie en société mais de la ‘’Vie’’ tout court. Cela afin d’éviter de les exposer aux regrets, aux affres, aux sanctions épouvantables qui accablent à la fois responsables et victimes des accidents de la route. Dans une telle optique il faudra recruter par régions ces milliers d'éclopés de la route, qui viendront faire de la sensibilisation dans les écoles, leur cas (lourd de préférence) servira d'avertissement. Et leur expérience trouvera là une utilité rémunérée.
L’effet publicité
Ponctuellement la société Loto-Québec fait la promotion de ses jeux de hasard afin d’inciter les citoyens à acheter ses billets. Ces campagnes de sensibilisation aux joies du jeu sont permanentes et portent fruits. La Société Loto-Québec engrange des milliards. Comme quoi la publicité est une chose éminemment payante. De même depuis plus de 20 ans des efforts constants ont été fait afin de mettre en garde le public contre les terribles effets secondaires du tabagisme.
Question de santé publique, on a banni les publicités sur le tabac, et on a fait de la manie de fumer un vice qu’il fallait à tout prix éradiquer. Les résultats sont remarquables. De 50% de la population qui fumait il y a 30 ans ce taux est aujourd’hui abaissé à moins de 20% et la décroissance, surtout envers les jeunes, se poursuit.
Il en sera de même des publicités visant à éduquer le citoyen en matière de bonne gestion de son automobile, de la nécessité du partage de la route, de la sensibilisation à la plus haute courtoisie, la prudence, le respect des règlements et ainsi de suite.
Cette ‘’éducation’’ doit être permanente et faite avec l’aide des meilleurs publicistes possible. Quitte, comme je le fais dans ces textes, à répéter souvent les mêmes choses.
Comme à Loto-Québec où on s’ingénie à diversifier le message en le rendant attrayant, la publicité envers la problématique de l’automobile et de son bon usage devra être permanente. Sans que la vigilance des éducateurs ne se relâche un seul instant. À partir de quoi on verra fondre le nombre des accidents, des accrochages, le nombre des victimes collatérales de ces massacres qui sont la honte de nos sociétés. Bien évidemment on ne se contentera pas des aspects négatifs de la voiture. Il faudra insister sur son bon usage et faire la promotion de ses véritables avantages.
Que l’on tolère chaque année depuis 100 ans de telles hécatombes sur les routes, est une chose qui me confond. Pas vous?
Champs de batailles versus hécatombes routières.
On fait beaucoup de cas et avec raison, des morts que sont ces soldats qui perdent la vie occasionnellement sur les champs de bataille à l’étranger. On en fait des manchettes remplies de larmes, de désolation. On nous montre l’affliction des familles ainsi éprouvées par de telles pertes. Mais que sont ces mort-là devant les effroyables massacres des bilans routiers annuels dans des pays en temps de paix ?
Depuis 10 ans quelques 150 Canadiens et Canadiennes ont perdu la vie en Irak et en Afghanistan, ce sont là des tragédies. Combien de Canadiens, de Québécois, enfants, femmes, hommes, jeunes et vieux sont morts, ou ont été estropiés depuis 10 ans sur nos routes?
Entre 5,000 et 6,000 morts seulement au Québec ! Les blessés dépassent largement les pires effets des champs de bataille. Il y a eu plus de blessés sur les routes au Canada depuis 15 ans que pendant la durée de la 2e Guerre Mondiale, celle de 39-45.
Les statistiques existent, ils sont éloquents, méditez-les.
Dites-vous bien sans le moindre cynisme et par respect pour les soldats, que ceux-ci étaient volontaires, qu’ils avaient reçu un entrainement poussé, que ces décès et ces blessés n’ont rien d’accidentels. Je lisais dernièrement qu’au Canada quelques 800 policiers ont perdu la vie en service depuis 150 ans. C’est le nombre de morts sur nos routes au Québec en 20 mois.
Les morts et les blessés sur nos routes sont tous involontaires. Ils sont tous dus à l’ignorance, la sottise, l’indifférence crasse de décideurs qui n’en sont pas.
De citoyens insensés qui acceptent un tel état de choses avec un esprit fataliste parfaitement immonde. Si l’esprit de sacrifice souligne l’engagement de nos militaires, c’est celui de l’imbécilité qui caractérise nos effroyables bilans routiers.
Vous trouvez que je parle trop fort, que j’utilise des termes trop chargés d’émotions négatives ? Je parle moins fort qu’une automobile qui frappe un poteau, qui prend le champ, ou qui s’abime dans une collision frontale.
Ça c’est vraiment fort, et puis comme on dit chez nous :
‘’ Ça fesse !’’
Donc un cours de 4 ou 6 ans avec des contenus pédagogiques sur la possession d’une voiture, ses implications budgétaires pour chacun, sa mécanique (comment ça fonctionne) son entretien, les frais que ça coûte (tous) et l’apprentissage des lois de la physique qui sont en jeu lorsqu’elle se déplace.
Bien évidemment l’approfondissement du Code de la Route.
Un Code de la Route qui devra être repensé en fonction des mêmes critères qui seront aux programmes. Viendra alors le moment des cours de conduite avec des simulateurs en situations réelles. Non pas avec ces jouets qu’on retrouve dans les arcades. De ceux qui font se précipiter les jeunes dans le décor au volant de bolides qui ne risquent rien certes quand ils prennent le champ, mais qui inculquent au jeune qui s’adonne à de tels divertissements, un sentiment confus d’invulnérabilité et d’inconscience qui se retrouve certainement chez lui lorsqu’il prend un vrai volant sur une vraie route.
Les résultats sont là d’une éloquence cataclysmique.
Après quoi viendront obligatoirement des essais routiers avec le vrai volant d’une vraie voiture sur de vraies routes.
Ces cours devront être encadrés d’examen rigoureux. On évitera de réinventer la roue, en prenant exemple sur des pays avant-gardistes qui ont depuis longtemps repensé la conduite automobile.
Diplôme égal permis
Le diplôme obtenu par ceux et celles qui passeront tous les tests, sera leur ‘’permis de conduire’’ lequel sera gradué au mérite des acquis, et susceptible d’améliorations. Un tel permis obtenu à partir de riches études sur 4 ou 6 ans vaudra aux yeux de l’étudiant son pesant d’or, puisqu’il en sera le dépositaire pour sa vie entière.
Il comportera des limitations qui seront tributaires des cours suivis. Conduite de jour versus conduite de nuit. Expérience graduée au fil des années. Révision du permis au bilan des infractions. Limitations au degré des connaissances du Code de la Route, de la bonne maîtrise de l’auto. Limitations et avantages liés à la santé, la vue, l’ouïe, les réflexes etc. Capacité de réagir aux intempéries, pluie, brume, brouillard, glace, neige etc. Ce permis ne devra jamais servir de prétexte à collecter des revenus annuels gouvernementaux. En libérant le permis de ces contraintes pécuniaires, on en fait un objet de fierté et de responsabilisation. Les gouvernements soucieux de trouver de l’argent pour l’entretien des routes trouveront ailleurs leurs revenus. (Voir plus loin l'automobile électrique qui s'en vient).
Il comportera des limitations qui seront tributaires des cours suivis. Conduite de jour versus conduite de nuit. Expérience graduée au fil des années. Révision du permis au bilan des infractions. Limitations au degré des connaissances du Code de la Route, de la bonne maîtrise de l’auto. Limitations et avantages liés à la santé, la vue, l’ouïe, les réflexes etc. Capacité de réagir aux intempéries, pluie, brume, brouillard, glace, neige etc. Ce permis ne devra jamais servir de prétexte à collecter des revenus annuels gouvernementaux. En libérant le permis de ces contraintes pécuniaires, on en fait un objet de fierté et de responsabilisation. Les gouvernements soucieux de trouver de l’argent pour l’entretien des routes trouveront ailleurs leurs revenus. (Voir plus loin l'automobile électrique qui s'en vient).
On pourrait donc nuancer ce permis en classes, comme cela se fait actuellement, mais y ajouter la notion du mérite permanent du dossier de conduite. Ainsi la conduite impeccable, sans amendes, sans contraventions (y compris le stationnement) vaudrait à son possesseur un traitement beaucoup plus favorable que celui qui récidive constamment et accumule les gaffes et les fautes.
Le permis obtenu c’est pour la vie, et il vient avec les cours réussis.
Par contre, et c’est là un point sur lequel il faut insister, celui ou celle qui perd son permis par négligence, par mépris pour l’existence de ses semblables, devra pour le reconquérir payer le prix fort au prorata de sa négligence qu’il faudra évaluer. Ce sera l’affaire d’un tribunal (d’une régie) expressément qualifié pour juger des causes et des effets des dites négligences. De temps en temps et selon l’usage qui en sera fait, chaque citoyen détenteur d’un permis pourra être réévalué, soumis à de nouveaux examens et confronté à ses responsabilités, s’il ne se conforme pas à la réglementation ou agit avec négligence ou insouciance sur la route.
À la condition expresse qu’il ne le perde pas par son étourderie et sa négligence le (la) détenteur (trice) aura à cœur de vouloir conserver son permis de conduire toute sa vie. Plus la personne vieillira sans accidents (c’est sur et certain) plus ce permis lui conférera des avantages et une réputation qui se traduira en bénéfices fiscaux et en frais considérablement modérés, vu ses remarquables performances et l’acuité de son jugement de conducteur de plus en plus émérite.
On ne confie pas un gros camion à des routiers inexpérimentés, pas plus qu’on ne confie une quelconque machine stationnaire à des incompétents. Pourquoi laisse-t-on des jeunes sans réelle formation, et des irresponsables de tous âges, se déplacer dans les rues au volant d’une automobile dont ils ignorent tout, à commencer par ce que cela implique sur ses finances et son budget que d’en posséder une ?
Et de la conduire.
L'effet le plus épouvantable (c'est le mot qui convient) de toute cette négligence, est que l'irresponsable qui circule sans égard pour sa vie, entraine dans la mort d'innocentes victimes qui de leur coté roulaient convenablement en respectant les règles élémentaires de la sécurité.
Et de la conduire.
L'effet le plus épouvantable (c'est le mot qui convient) de toute cette négligence, est que l'irresponsable qui circule sans égard pour sa vie, entraine dans la mort d'innocentes victimes qui de leur coté roulaient convenablement en respectant les règles élémentaires de la sécurité.
Une telle formation, étalée sur 4 ou 6 ans, ne surchargera pas le cursus scolaire actuel. On parle ici d’une heure ou deux par semaine d'abord, après quoi au fil des ans, et alors qu'approche la maturité des élèves, on augmente la cadence jusqu'à l'obtention du permis. Quitte à ‘’élaguer’’ d’autres sujets moins significatifs, celui-là aura le mérite de sauver des centaines d’existences. C’est un pensez-y bien. D’autant plus qu’il pourra être offert en surplus de l’année scolaire pendant les vacances. Période propice à la conduite automobile sur des routes moins encombrées.
Sans parler des milliards de dollars ainsi épargnés, puisque le but visé qui doit être rapidement atteint, est la réduction spectaculaire des accidents de la route. Les sommes considérables ainsi épargnées en dommages et en souffrances pourront être réinvesties ailleurs dans d’autres besoins criants, attendant des prises de décisions significatives. La S.A.A.Q. pourra vous renseigner sur les montants effarants qu’elle dépense chaque année en raison des blessés et des morts de la route.
C’est hallucinant!
J’espère l’année où les bilans routiers ne se traduiront que par une dizaine de morts annuellement, et moins de 100 blessés sans conséquences, en attendant qu’on élimine tous ces inconvénients si tragiques. En est-on vraiment rendu au Québec à déconsidérer à ce point la vie d’un humain, que des milliers de morts qu’on pourrait éviter sont regardés avec fatalisme, voire indifférence?
Chaque perte de vie entraine son lot d’orphelins, de veufs et de veuves prématurés, de parents éplorés, de familles traumatisées, d’amis consternés. Que de compétences gaspillées! Qui sait si quelque part ces atrocités-là ne viennent pas gonfler ailleurs d’autres bilans épouvantables comme celui des suicides par exemple?
Je ne parle ici que du Québec. Si nous devions d’ici 5 ou 10 ans réussir un tel pari, ou du moins nous en approcher significativement, nous aurions là entre les mains un outil de gestion sociale qui pourrait s’exporter ailleurs avec grands profits. Cependant et j’insiste sur ce point, il ne faut pas attendre 5 ou 10 ans pour mettre en place rapidement des correctifs, des mesures d’améliorations significatives, qui n’exigent qu’un minimum de courage politique. C’est l’affaire de quelques mois. En y allant progressivement mais surement, ces améliorations seront évidentes chaque jour, chaque semaine, chaque mois. Puis le temps fera son œuvre et plus les résultats seront patents d’année en année.
C’est d’autant plus nécessaire chez nous que les conditions climatiques y sont très variées, très sévères la moitié de l’année, et que cela n’arrange pas les choses.
Simulateurs de conduite automobile
Au Québec, plus particulièrement à Montréal, nous sommes à l’avant-garde des simulateurs de vols puisque notre industrie aéronautique est une des plus performantes au Monde. Rien ne nous empêche à partir d’une telle expertise, de mettre au point ces simulateurs automobiles que nous pourrons exporter partout par la suite. Il y en a déjà qui existent, et qui servent à certaines études pointues sur la sécurité en général. Il faudrait les utiliser à prévenir les catastrophes, plutôt que de tâcher ‘’après coup’’ d’en comprendre les mécanismes.
Je vous parle ici de milliards de dollars de revenus.
En 20 ans une industrie du guichet automatique bancaire est arrivée à vendre des millions de ces guichets qui sont fabriqués comme des voitures sur des chaînes de montage. Pourquoi pas ici des chaînes de montages de ces simulateurs adaptés à chaque pays ?
Nous avons inventé la motoneige, nous pouvons inventer la sécurité au volant. Dans l’état actuel des choses, toutes les voitures sont dangereuses, à commencer par tous les conducteurs. Prendre la route est toujours prendre des risques et quels risques!
Gros profits à la corde.
Et milliers d’emplois.
***
Jeunes ou vieux, le temps ne fait rien à l'affaire. quand on est...
Oui mais voilà, les gens vont-ils vouloir changer à ce point de mentalité et d’habitudes ? Accepter de renoncer à leur individualisme féroce pour y mettre un peu de communautaire au meilleur sens du mot ?
Du civisme quoi?
Sûrement pas tous, mais essayons, on jugera au mérite sur les résultats. Gros effort d'éducation en amont d'abord, et coercition ciblée en aval ensuite pour les têtes dures!
Entre tout changer et ne rien faire il y a place à expérimenter des visions nouvelles non?
Il faut aussi compter avec l’effet d’entrainement, d’émulation.
Ben voyons!
Il y aurait beaucoup à dire sur la nécessité de faire de l’éducation en profondeur auprès des automobilistes. L’expérience nous enseigne que les habitudes prises jeunes sont durables, ce qui explique que tant d’automobilistes actuels soient si réfractaires aux changements de comportements. N’ayant jamais été formés, ils ont au cours des ans acquis de très mauvaises habitudes qui se sont incrustées. La rééducation pour eux et elles sera rude.
Bien sur qu’en faisant appel aux bons sentiments, en excitant la fibre citoyenne on arrive à modifier certains comportements et il faut le faire, nous sommes d’accord, mais je pense que de s’y prendre plus tôt dans la jeune existence du futur conducteur d’une automobile, d’un véhicule public ou privé, serait socialement une bien meilleure affaire collectivement.
D’autant plus que les changements se feront très vite. Les jeunes qui arrivent à l`âge de conduire sont nombreux chaque année, ainsi que ceux qui arrivent au bout de leur capacité, alors que leur âge leur impose des limitations de plus en plus sévères.
D’autant plus que les changements se feront très vite. Les jeunes qui arrivent à l`âge de conduire sont nombreux chaque année, ainsi que ceux qui arrivent au bout de leur capacité, alors que leur âge leur impose des limitations de plus en plus sévères.
Il y a là une double incidence de l’amélioration visée des bilans routiers avec de bien meilleurs conducteurs, du fait du renouvellement des classes, et de l’attrition de la génération précédente. La frange qui fait problème est celle qui se situe entre ces deux extrêmes. Encore jeunes, les postulants à la conduite automobile peuvent acquérir à l’école la notion qu’ils devront s’adapter continuellement, et accepteront mieux les changements à venir en y étant préparés. Pour eux ces règles refondues ne seront pas du changement mais la norme apprise. De même ceux et celles qui sont relativement nouveaux dans le paysage de la conduite automobile, peuvent être repris en mains avant qu’il ne soit trop tard.
Alors que les plus vieux sont naturellement campés sur des façons d’agir qui ont été érigées en droits quasi absolus. Qu’il est très difficile, à moins d’exercer contre eux une certaine contrainte (de préférence pécuniaire), de leur faire adopter de nouveaux comportements axés sur la prudence et la motivation profonde de respecter leurs semblables.
L’arrivée du téléphone cellulaire au volant a provoqué chez les conducteurs déjà aguerris par l’habitude, un engouement qui n’avait rien à voir avec l’efficacité au volant bien au contraire. Cette génération, disons celle des 25/60ans de consommateurs habitués à satisfaire leurs caprices et à profiter de tous les gadgets nouveaux, a provoqué un surcroit de malaise dans le monde de la circulation.
Lequel malaise se traduit chaque année par tant de morts, tant de blessés. Interdisez totalement sous peine de fortes sanctions le téléphone au volant, y compris le ‘’mains libres’’, et interdisez surtout l’effroyable manie qui se développe de texter au volant (ce qui est carrément criminel), et vous verrez immédiatement les résultats dans le bilan routier annuel. Je ne dis pas que cela fera disparaître tous ces morts et ces blessés, mais on en évitera probablement quelques milliers sur des années.
Comme il est presque certain qu’on ne pourra pas surveiller tout le monde en même temps, et qu’une pratique policière accrue se retournerait contre ses promoteurs, il faudra exiger des compagnies d’assurance, à commencer par la S.A.A.Q., qu’elles limitent sévèrement leur responsabilité aux usagers de la route qui se conduisent en irresponsables.
Un accident causé par l’utilisation du téléphone, que ce soit pour parler ou texter annule l’obligation de l’assureur. La raison du portefeuille est bien plus efficace que celle du bon sens et de la responsabilité.
Restera la responsabilité collective envers les victimes.
Restera la responsabilité collective envers les victimes.
À partir du moment où conduire avec un téléphone ou en textant sera considéré comme un acte passible de poursuites criminelles, il y aura lieu de condamner les délinquants à des lourdes peines de travaux communautaires, du moment qu’ils n’auront tué personne. En cas de mortalité ou de blessures causées par un comportement irresponsable, ce sera au tribunal de juger au démérite les coupables.
Il ne s’agit pas ici d’instaurer encore une fois un système répressif. Sauf qu’il faut bien considérer que si on le fait pour ce qui est de l’alcool, alors que des études démontrent que le texto ou le cellulaire sont 10 à 20 fois plus dangereux que l’alcool, il faut faire preuve de cohérence dans ces lois dissuasives.
Pour éviter que la conduite automobile ne devienne qu’une pourvoyeuse de prisons, il faut travailler en amont en tenant compte des réalités actuelles et former correctement les nouveaux contingents de conducteurs.
La responsabilité s'acquière, elle n'est pas innée.
Qu’on se comprenne bien ici. Depuis 100 ans les pouvoirs publics ont négligé la formation des conducteurs, avec les résultats actuels qui affligent tout le monde. Il serait parfaitement insensé de tout vouloir régler en quelques années. Il faudra être compréhensif, multiplier les campagnes de sensibilisation, former les nouveaux conducteurs aux réalités nouvelles, et gérer au mérite ceux et celles qui ont déjà malheureusement pour eux (elles) et les autres, acquis de si médiocres aptitudes au volant. De 2 millions de voitures que le Québec comptait en 1990, il y en a maintenant plus de 4 millions. À moins de contingenter sévèrement cette dérive consommatrice, les choses iront en s'empirant. Ce n'est plus une question du droit des gens c'est une question de sécurité générale et de salubrité publique. C'est aussi devenu une question économique incontournable.
La responsabilité s'acquière, elle n'est pas innée.
Qu’on se comprenne bien ici. Depuis 100 ans les pouvoirs publics ont négligé la formation des conducteurs, avec les résultats actuels qui affligent tout le monde. Il serait parfaitement insensé de tout vouloir régler en quelques années. Il faudra être compréhensif, multiplier les campagnes de sensibilisation, former les nouveaux conducteurs aux réalités nouvelles, et gérer au mérite ceux et celles qui ont déjà malheureusement pour eux (elles) et les autres, acquis de si médiocres aptitudes au volant. De 2 millions de voitures que le Québec comptait en 1990, il y en a maintenant plus de 4 millions. À moins de contingenter sévèrement cette dérive consommatrice, les choses iront en s'empirant. Ce n'est plus une question du droit des gens c'est une question de sécurité générale et de salubrité publique. C'est aussi devenu une question économique incontournable.
Il est admis partout que les encombrements, les bouchons, les retards, les accidents, les morts et les blessés causent à l'économie des dommages dont on pourrait se passer.
Il me semble qu’en 5 ans de pratiques plus responsables, que cette politique donnerait des résultats remarqués.
On peut aussi ne rien faire du tout et se contenter avec fatalité de la situation actuelle qui perdurera encore pendant des décennies.
Ne faites pas ça!
Quelles en seront les conséquences...fiscales?
Une automobile électrique se charge à la maison ou dans un poste public adapté pour tous. Ce qui est un immense avantage maintenant, du fait que l'électricité au kwh et peu couteuse, est un encouragement à son utilisation, comme énergie de l'automobile.
Mais tant que la voiture électrique se maintiendra dans une proportion,(mettons 5 ou 10%) les autorités vont s'en faire les promoteurs. Moins de pollution surtout. Sauf qu'au-delà d'un certain seuil d'utilisateurs, les gouvernement vont avoir à composer avec un formidable manque à gagner qui se ramasse maintenant avec les taxes à la pompe à essence.
Avez-vous pensé à cela?
On peut composer avec les fraudeurs de l'essence en colorant les carburants. On ne peux pas faire cela avec l'électricité. À moins de complexifier les ports de recharges, au point que les usagers seront contraints de recharger leurs piles en des endroits désignés et légaux. Ce serait la mort de l'automobile électrique. Mais bien évidemment si on ne peut pas taxer le kwh de l'auto, qui ne se distingue en rien de celui de la maison, il faudra bien, pour entretenir le réseau routier, que le gouvernement procède autrement pour ce qui est de la taxation.
Je pense que ce pourrait être une affaire de kilométrage inscrit à un odomètre inviolable, et qui permettra aux gouvernement de taxer l'usage de la voiture en fonction, de ce kilométrage, à moins qu'éventuellement on ne dote les voitures électriques de compteurs qui vont colliger les recharges sur lesquelles, lors du renouvellement des immatriculations, on taxera alors l'automobiliste au prorata de l'usage électrique qu'il aura fait de sa voiture.
Quant au montant de cette taxe, il sera répartit sur l'année, et ainsi ne surchargera pas l'usager au moment de renouveler son permis, ses plaques et ainsi de suite. C'est une affaire de cuisine fiscale, et celle-ci se fera que vous le vouliez ou non. Pour le moment, l'automobile étant majoritairement à l'essence, le système en place fonctionne. Mais quand l'automobile électrique prendra plus de place c'est là que les choses vont devenir plus sérieuses.
Avis aux acheteurs actuels d'autos électriques: profitez-en pendant que ça dure. Je dois supposer qu'ensuite, lorsque cette auto électrique sera la norme, sa production de masse aux chaines de montage en abaissera le coût, au point où ces lourdes contingences seront moins traumatisantes pour le portefeuille.
Ne faites pas ça!
***
L'automobile électrique et les taxes.
Quelques mots ici sur l'automobile électrique qui commence à s'imposer, au fur et à mesure que la technologie s'améliore. N'en doutez pas un instant, cette automobile-là sera la règle, et plus tôt que vous ne le pensez. L'automobile électrique et les taxes.
Quelles en seront les conséquences...fiscales?
Une automobile électrique se charge à la maison ou dans un poste public adapté pour tous. Ce qui est un immense avantage maintenant, du fait que l'électricité au kwh et peu couteuse, est un encouragement à son utilisation, comme énergie de l'automobile.
Mais tant que la voiture électrique se maintiendra dans une proportion,(mettons 5 ou 10%) les autorités vont s'en faire les promoteurs. Moins de pollution surtout. Sauf qu'au-delà d'un certain seuil d'utilisateurs, les gouvernement vont avoir à composer avec un formidable manque à gagner qui se ramasse maintenant avec les taxes à la pompe à essence.
Avez-vous pensé à cela?
On peut composer avec les fraudeurs de l'essence en colorant les carburants. On ne peux pas faire cela avec l'électricité. À moins de complexifier les ports de recharges, au point que les usagers seront contraints de recharger leurs piles en des endroits désignés et légaux. Ce serait la mort de l'automobile électrique. Mais bien évidemment si on ne peut pas taxer le kwh de l'auto, qui ne se distingue en rien de celui de la maison, il faudra bien, pour entretenir le réseau routier, que le gouvernement procède autrement pour ce qui est de la taxation.
Je pense que ce pourrait être une affaire de kilométrage inscrit à un odomètre inviolable, et qui permettra aux gouvernement de taxer l'usage de la voiture en fonction, de ce kilométrage, à moins qu'éventuellement on ne dote les voitures électriques de compteurs qui vont colliger les recharges sur lesquelles, lors du renouvellement des immatriculations, on taxera alors l'automobiliste au prorata de l'usage électrique qu'il aura fait de sa voiture.
Quant au montant de cette taxe, il sera répartit sur l'année, et ainsi ne surchargera pas l'usager au moment de renouveler son permis, ses plaques et ainsi de suite. C'est une affaire de cuisine fiscale, et celle-ci se fera que vous le vouliez ou non. Pour le moment, l'automobile étant majoritairement à l'essence, le système en place fonctionne. Mais quand l'automobile électrique prendra plus de place c'est là que les choses vont devenir plus sérieuses.
Avis aux acheteurs actuels d'autos électriques: profitez-en pendant que ça dure. Je dois supposer qu'ensuite, lorsque cette auto électrique sera la norme, sa production de masse aux chaines de montage en abaissera le coût, au point où ces lourdes contingences seront moins traumatisantes pour le portefeuille.
Julien Maréchal
Montréal