Translate

mardi 1 mai 2018

Des idées pour le Parti Québécois, mai 2018


Mai 2018
Des Idées pour le Parti Québécois
Des idées pour le Québec
Sur demande par courriel de la part du Parti Québécois
Ce texte m'a été demandé par le Parti Québécois qui invitait ainsi ses membres et supporters à s'impliquer, dont acte.
Écrit par Clément Sauriol il reprend certains éléments du livre ''Québec 3e Round'' qui traite de l'indépendance du Québec.
24 pages faciles à lire et à digérer.
Bonne lecture à toutes et à tous. 

  Clément Sauriol (membre)


Les éditions de l’A.M.C.H. Rallye 2000 Qué. Inc. (19 mars 1998)

L’A.M.C.H. Rallye 2000 Qué. Inc. (19mars 1998)
La Corporation des Premières Assises Mondiales
Sur la Condition Humaine. Rallye 2000. Qué. Inc.

Créée en 1998 dans la foulée du développement de l’économie sociale, et dans le but d’organiser pour le passage du millénaire, un vaste forum de réflexions mondiales sur la Condition Humaine, la Corporation a présenté son projet au gouvernement du Québec, à l’Assemblée Nationale, au gouvernement du Canada, à plusieurs mairies importantes, dont Montréal, Laval, Québec.

Le projet a été l’objet de discussions avec Montréal International, l’organisation de l’Unesco, et a reçu des encouragements de nombreuses personnalités du monde politique, intellectuel, celui des affaires, ainsi que d’autres, de la sphère médiatique.

Le projet n’a pas reçu le financement escompté, du fait que le gros des investissements au tournant du millénaire, a été plutôt investit dans le  remplacement des panoplies informatiques, afin de prévenir ce que l’on appelait à l’époque le ‘’Bug de l’An 2000.’’

Depuis cette époque l’A.M.C.H. a continué sa réflexion, s’attardant au débat sur l’indépendance du Québec. Plusieurs travaux ont été déposés à la Bibliothèque Nationale du Québec, et témoignent du sérieux (depuis 20 ans) de sa démarche.

Ce document sera lui aussi déposé à la Bibliothèque Nationale du Québec, et sera protégé par des droits d’auteur.

La Corporation et son secrétariat sont tout-à-fait disposés, ouvert, à toute collaboration de qualité (sérieuse) afin de faire avancer  le projet de cette indépendance, qui s’attarde dans la confusion et les chicanes de clans.


Des idées pour le Parti Québécois (mai 2018) Des idées pour le Québec.
Tous droits réservés pour tous pays.
Clément Sauriol 7578 Henri Julien, Mtl. Qué. H2R 2B5
Bibliothèque Nationale du Québec
ISBN : 978-2-922314-09-0
2e Trimestre 2018
Prix : $7.00 cdn


Des idées pour le Québec.
Sur demande du Parti Québécois par courriel.
‘’Suggestions.’’

Préambule
Ceux et celles qui vont en prendre connaissance, doivent garder à l’esprit que ces propositions, exigent d’être soumises au test de la réalité, laquelle implique souvent le recours aux tribunaux. Il ne s’agit pas ici d’imposer par coercition ou par décrets, des avenues du mieux vivre qui entreraient en contradiction avec la dignité humaine. Des mémoires complets reprenant dans le détail toutes ces propositions, exigeraient des centaines de pages. Ce n’est pas le but de l’exercice. Certaines de ces propositions ont déjà fait l’objet d’études itinérantes auprès du grand public. D’autres ont été proposées dans différents textes de lois qu’il faudra bonifier et resserrer. Ces études sont disponibles ici à l’A.M.C.H. sur demande, moyennant des frais de recherche et de mise à jour.
La situation du Québec, sera grandement améliorée, lorsque celui-ci formera un pays, avec ce que cela comporte de droits, de devoirs et de responsabilités de la part de ses citoyens. Il faut s’adresser au grand nombre, soit la haute moyenne intelligente de ce peuple pugnace. Qui s’est non seulement maintenu sur cette immense terre depuis presque 5 siècles, mais forme aujourd’hui une société qui fait l’envie de toute la planète.
Ses acquis sont constamment menacés par un ensemble (canadien) qui le regarde de haut. Cet apparent mépris, cache mal une jalousie qui s’exprime avec parfois tant de violence (heureusement verbale). On comprend mal que le Québec, berceau du Canada, soit ainsi déconsidéré  (ce n’est qu’apparence) par des factions canadiennes qui vivent encore  psychologiquement, au XVIII et XIXe  siècles.
Sans en conclure que la majorité des canadiens ailleurs qu’au Québec, soient des êtres qui entretiennent d’abominables préjugés envers leurs compatriotes francophones d’ici, il faut bien reconnaître que ces préjugés trouvent de larges échos dans la presse canadienne anglophone. De même chez certaines élites du plus haut niveau, comme lors de la crise de l’oléoduc Énergie Est, qui a vu les premiers ministres de la Saskatchewan et de l’Alberta, colporter des horreurs sur notre compte.
Il y a partout des pusillanimes. Certains et certaines dont la Nature a favorisé l’engeance, s’offusqueront de ce que ces propositions aient un caractère puissant, qu’ils confondront volontiers avec un esprit autoritaire suspect. Il n’en est rien bien sûr. Ces suggestions sont avancées ici, après avoir été mûrement étudiées. Si on veut changer les choses, c’est parce que l’on ne se satisfait pas du statut quo. Il faut oser, et tant mieux si ça dérange. Et le faire démocratiquement.
Ces quelques avenues proposées, s’avéreront sans doute insuffisantes, pour réveiller cette part de la population plutôt confortable et frileuse, si résignée dans ses petites habitudes. J’ai fait preuve de retenue en distillant ces propos progressistes. Personne ne détenant de vérité absolue, il y aura toujours des gens satisfaits d’un programme, et d’autres qui s’en offenseront. Je propose, vous proposez, et l’électorat dispose. La politique est plus une question de séduction, que de raison.
J’ai le sentiment que beaucoup de québécois sont en retard des progrès attendus. Ils le sont tout autant que d’autres peuples occidentaux, qui végètent eux aussi dans des habitudes convenues. Je connais quantité d’individus résignés, pour qui tout avancement, toute contestation de l’ordre établit, ressemble à un sacrilège. Pour ces gens-là, les changements sont incompréhensibles lorsqu’ils sont proposés, et admis sans critique lorsqu’ils sont imposés par de la propagande. Les gens obéissants, j’allais dire naturellement, sont légions. Ce sont les perpétuels assujettis de choc de la grande modernité. Celle qui porte aujourd’hui le nom de mondialisation, et fait plus entreprise de concassage, que terre bien cultivée et diversifiée.
Il y a une modernité regardée avec dédain par d’innombrables trembleurs, capables de saboter toute proposition qui s’avance sur le terrain des progrès possibles. La force d’inertie est la plus grande qui soit, et en sociopolitique elle est redoutable. Être médiocre, c’est pire qu’un crime… c’est une faute.
Les lecteurs (trices) comprendront ici qu’il y a des propositions qui se retrouvent sous différentes formules ailleurs, dans d’autres partis politiques. Notamment La Coalition Avenir Québec, Québec Solidaire, et dans une très moindre mesure aussi, au parti Libéral du Québec.
Depuis toujours, le Parti Québécois se fait piller son programme à gauche comme à droite (ce qui en somme est une sorte d’hommage rendu à son sens civique). Il doit réagir, et bien montrer qu’aucun parti politique n’a le monopole de la vertu. Pour ce qui est de la vertu, on s’entend qu’avec le Parti libéral, cette notion prête  à rire (jaune).
Je suggère ici que le Parti Québécois n’ait aucune pudeur à se servir largement des meilleures propositions des autres partis (il y en a) et de les faire siennes. En ajoutant que la politique est une chose trop sérieuse pour être laissée à des amateurs opportunistes, ou des organisations politiques à la réputation d’intégrité sulfureuse.
Je ne propose pas de remise en question totale de notre société. Citoyen ouvert social-démocrate, je n’ai rien à faire avec des communistes, fascistes et autres illuminés, religieux ou fanatiques des bouleversements, de droite ou de gauche, capables de  violences, afin de faire valoir des points de vue rétrogrades. On peut être passionné de progrès, cela ne fait pas de nous un énergumène pour autant. Les adeptes inconditionnels de la droite comme de la gauche, souffrent d’hémiplégie politique et sociale. Ils ont la moitié de leur cerveau social, paralysé par des concepts totalitaires qui sont la honte d’une humanité qui se veut pensante. Quand on s’avise de penser, il faut le faire avec toutes ses facultés. Pas seulement avec une moitié, conditionnée par des concepts, des idées, d’époques révolues.
Il faut  se tenir loin de cette tourbe-là. Je me suis livré à cet exercice parce qu’au P.Q. par courriel, on m’en a fait la demande. J’ai puisé dans mes réflexions des 25 dernières années. J’en ai amplifié certaines, espérant qu’au P.Q. il y a des personnes qui sauront faire la part des choses. Comme il y en aura qui pourraient s’en trouver offusquées, au point de la suffocation. Comme on dit : ‘’ Ça prend ben du monde pour faire un Monde!’’ Ne jamais perdre de vue que lorsqu’un parti politique prend le pouvoir, il ne gouverne pas pour ses membres et ses seuls partisans, mais pour la population toute entière.
Il vaut mieux en mettre plus que ce que le client demande quand on est un esprit généreux comme le mien. Le P.Q. tenant compte des audaces et des craintes de chacun, utilisera au meilleur escient, l’essentiel de ce qui lui est ici proposé. J’en attends des remerciements, si ce n’est pas trop demander.

Et puis tiens, tant qu’à faire si ça vous intéresse, le député libéral Gerry Sklavounos étant discrédité et expulsé de son parti, la place de député de Laurier-Dorion est maintenant à la portée du P.Q. Citoyen de ce comté depuis 20 ans et montréalais de naissance, je la prendrais bien moi cette place. D’autant plus qu’au fédéral j’aurais comme contrepartie un autre libéral, M. Justin Trudeau.
Ah oui, je suis membre du P.Q., je dis ça comme ça !

Il se pourrait bien que je ne reçoive pour prix de mon effort, qu’une de ces phrases lapidaires, comme on en détient la formule dans tous les lieux de pouvoir, auxquels ingénument on s’adresse parfois. Genre : ‘’Nous vous remercions d’avoir porté vos réflexions à notre attention, et voulons vous assurer qu’elles seront soumises à l’attention du Ministre (ou du député).’’ Ou d’une quelconque autorité… après quoi, elles vont rejoindre le tas, qui attend à la déchiqueteuse.
Clément Sauriol



A) Communications : Pendant plus de 50 ans, les ondes hertziennes télévisuelles de même qu’actuellement les ondes radio le sont toujours, ont rayonné dans tous les foyers, sans frais autres que l’achat des récepteurs. Depuis l’installation du câble et de l’Internet, les frais ont explosé de façon totalement indécente. Avec cette proposition, des frais ne s’appliqueront qu’au-delà du seuil minimal obligatoire. Et uniquement sur demande de l’usager. Donc pas de contraintes contractuelles. Avec toujours la possibilité de se retirer de toute entente, en tout temps, sans pénalité aucune. Comme pour mettre fin à un abonnement à des revues ou des journaux. En somme que les communications soient comme les journaux distribués gratuitement, financés par de la publicité, comme sur le web. Sans frais et à la disposition de tous. Les communications étant pour le moment du ressort fédéral (CRTC) le P.Q. fera passer une loi rapatriant cette responsabilité avec ou sans l’Indépendance. Un vote majoritaire de l’Assemblé Nationale y suffira. Si le fédéral refuse, prétextant un empiètement sur ses prérogatives, il lui sera répondu que pour ce qui est de donner l’exemple des empiètements, qu’il est le premier fautif.


1)     Électricité : Qu’Hydro-Québec soit, en tant que bien collectif, tenu de fournir sans frais à chaque usager résidentiel, et ce jusqu’à une limite de kilowatts à déterminer, l’essentiel vital. Soit un service électrique de base décent comme l’eau et les égouts. Les usagers paieront l’excédent, ainsi que pour des services supplémentaires si le besoin s’en fait sentir. On comprendra que ce minimum devra être ajusté selon les régions, les climats, la disposition des maisons. Cette règle s’appliquerait au secteur résidentiel. Le tout à examiner au mérite, avec une approche souple et cohérente. Les entreprises et juridictions impliquées dans les services essentiels publics seraient toutes exemptées de tels frais. Villes, commissions scolaires, pompiers, police, etc. Au public comme au privé, après examen des nécessités, et la pertinence des services. On comprend que dans cette optique citoyenne, les débranchements résidentiels seront interdits en tout temps. On trouvera d’autres formules afin de faire payer les retardataires et autres délinquants mineurs. Dans le seul domaine de la distribution électrique, qui ici au Québec est un monopole d’État, j’ai à votre disposition un mémoire complet sur les pratiques de la société d’État, dont quelques-unes font évidemment problèmes, comme le rapporte chaque année la Régie de l’Énergie et le journalisme d’enquête.

2)     Salaires des dirigeants : Les salaires des hauts-dirigeants des cités et villes, ainsi que des agences propriétés du gouvernement, devraient tous être ramenés à un seuil décent. Qui ne saurait dépasser le salaire du Premier Ministre. Cela s’appliquerait aux médecins et intervenants de la Santé. Particulièrement aux administrateurs et autres bureaucrates, dont le nombre doit aussi être considérablement dégraissé. Par exemple les médecins seraient salariés en fonction de l’expérience et de la spécialisation, mais jamais au-dessus du salaire du Premier Ministre. Ils disposeront d’une enveloppe, fixée pour défrayer les coûts d’opérations inhérents à leur profession, soumis à l’approbation du Gouvernement. La même politique doit s’appliquer aux revenus des dirigeants administrateurs des villes et communautés. Même choses pour ce qui est des transports qui relèvent de la responsabilité gouvernementale. Idem dans le domaine de l’Éducation…commissions scolaires et autres intervenants. L’argument très souvent avancé des hauts salaires, présenté comme garant d’efficacité est réduit en pièces, lorsque l’on constate chaque jour que des entreprises qui ont des dirigeants payés décemment, performent aussi bien et à moindres coûts que celles qui entretiennent une clique avide et cupide, dont les rendements restent moyens sans plus. Dans ce domaine il y a longtemps que ces abus ont poussé l’indignation générale à des sommets historiques. Cette proposition que l’on retrouve aussi chez Québec Solidaire ne leur appartient pas. Elle est dans l’air vicié du temps, depuis bien avant la fondation de cette formation politique. On ne compte plus les voix de gauche comme de droite qui s’étranglent d’indignation devant la rapacité de ces monstres sans âmes.

3)     Le Privé : Quant aux salaires de dirigeants d’entreprises privées, le Gouvernement ne pouvant pas les fixer, sauf quand ces entreprises sont en partenariat avec l’État, ils devraient être assujettis à un impôt particulier qui évitera les abus. L’exemple récent des dirigeants de Bombardier pouvant servir à argumenter cette approche. Il y en a d’autres. OSBL de charité, Hydro-Québec, banques, fiducies, assurances, etc. Détails sur demande.

4)    Conduite automobile, sécurité routière : Afin d’éradiquer l’hécatombe annuelle sur les routes du Québec, le Gouvernement devrait envisager sérieusement des cours d’éducation de conduite automobile, intégrés au secondaire. Avec compréhension du rôle de l’automobile dans la vie de tous les jours. Ces cours comprendront des notions justes de physique élémentaire, de conditions météorologiques. Les différents codes routiers, les contraintes liées aux assurances, les coûts de possession et d’entretien d’une voiture sur le budget des individus et des ménages. Enfin tout ce qui touche à la santé, la sécurité, le partage de la route, la pollution et ainsi de suite. Il sera question de tous les véhicules, y compris ceux des fermes, ceux à usages récréatifs, de transport des marchandises, et des passagers. Ces cours dureront 4 ans (+ si prolongés au CEGEP), avec examens théoriques et pratiques, Donc des sessions en simulateurs et en réel. Ceux qui passeront les tests selon les catégories, se verront remettre un diplôme-permis qu’ils garderont toute leur vie, et qui reflètera leur compréhension de cette dynamique. A eux de s’améliorer au fil des ans. La perte de ce privilège, dû à de la négligence, sera assujettie à des amendes et des sanctions, et l’obligation de reprendre aux frais du délinquant, les parties en cause, sous probation. Le temps permettra d’évaluer au mérite les coûts de ces permis repris aux 5 ans, et non pas annuellement comme c’est le cas actuellement. Ce qui surcharge l’administration. Des primes à la bonne conduite seraient incluses dans tous les programmes. Pourquoi mettre la conduite automobile au programme du secondaire? Parce que l’automobile joue un rôle comparable financièrement au domicile, à l’alimentation, que c’est un élément dominant de la vie individuelle et collective, que c’est une culture, et une question de vies et de morts annuelles, avec des foules de blessés. Le Québec détient déjà une vaste expertise dans les simulateurs d’avions. Il y a dans ce domaine des  simulateurs, un marché mondial à prendre. Fabrication, adaptation aux différents pays, formation au niveau mondial. Il existe déjà de nombreux simulateurs de la conduite. Ils pourraient être grandement améliorés. Par exemple en réalité virtuelle.

5)     Éducation : L’aide aux apprentissages (mentorat et tutorat) et à l’acquisition de connaissances dans toutes les écoles, devrait être généralisée.  On enrôlera à cet effet (bien évidemment sur une base rétribuée convenablement) les retraités possédant de réelles connaissances, et disposés à s’impliquer auprès des étudiants, de tous les niveaux. Soit de la maternelle au doctorat. Tous les frais d’enseignements, y compris les frais afférents, devraient tous être abolis jusqu’à la maitrise. J’ai tout un chapitre sur l’Éducation qui fait l’objet d’un ensemble de suggestions à part. La macédoine indigeste des prêts-bourses ne sert qu’à combler les déficits des institutions d’enseignements. Cette pratique exige une lourde bureaucratie, et comporte autant d’atteintes à la vie privé. En cas d’échec de l’étudiant, cette pratique grève son crédit et handicape son existence. Dans l’ensemble, les seuls qui gagnent au maintien de cette pratique dépassée, sont les banques qui prêtent les montants cautionnés par le gouvernement. À abolir au plus sacrant. Paix sociale et grosses économies garanties. L’éducation est un droit, pas un privilège. Ne jamais perdre de vue que le Québec sera un pays francophone dont la langue officielle est déjà le français. Son Éducation doit se faire en français. Les autres langues sont accessoires.

6)    Les écoles privées : se verront retirer la part du financement que le gouvernement leur accorde lequel sera retourné au secteur public. Cette approche fait actuellement l’objet d’un débat aux accents féroces. D’autant plus que l’Éducation est du domaine public. Le privé y joue un rôle complémentaire. Cependant, comme il y a de bonnes écoles privées, le Gouvernement pourra envisager de donner aux parents qui décideront d’y envoyer leurs enfants (à leurs frais) des réductions fiscales, ou même les exempter de la taxe scolaire, ou un mélange des deux. On parle ici d’écoles privées soumises aux programmes du ministère de l’Éducation. Il y a dans ce domaine un certain ménage à faire et beaucoup d’avenues sont possibles. Tout n’y est pas blanc et noir. Il y a des nuances de gris à considérer. Le Québec n’étant pas un état totalitaire, ces approches doivent être abordées démocratiquement.


7)    Tous les CEGEP devraient être francisés. Sans exceptions. L’anglais, langue seconde, serait intégrée aux cursus. Le ministère de l’Éducation pourra également intégrer dans son programme des langues tertiaires, comme l’espagnol, l’italien, le portugais, le chinois, le vietnamien, le japonais, afin de former des classes capables de travailler éventuellement sur la scène mondiale, et d’y représenter dignement le Québec.
8)    Les écoles privées à caractère religieux doivent toutes être abolies, et tous les enfants dans l’obligation de s’intégrer dans les réseaux publics ou privés sous la responsabilité de l’État. C’est la fin absolue des écoles islamiques, hassidiques, bouddhistes, scientologiques, témoins de ceci ou cela,  ou de toute autre croyance. Les écoles du Québec ont toutes été déconfessionnalisées, et ces écoles rétrogrades sont en contradiction avec l’esprit de la loi sur l’Instruction Publique, qui oblige les parents à envoyer leurs enfants à l’école. Et ce jusqu’à l’âge de leur majorité. Ces écoles religieuses ont aussi pour inconvénient majeur de former des classes de citoyens à part, qui éprouvent ensuite de terribles difficultés d’adaptation à la société. L’État ne peut pas abandonner ces enfants, sous le prétexte fallacieux que la liberté de religion de leurs parents est un acquis et un droit. Cette liberté-là, lorsqu’elle a pour effet de former des inadaptés, refoulés dans des ghettos,  n’est plus de la liberté.

9)    Publicités gouvernementales: Les communications et publicités gouvernementales de tous les niveaux, devraient toutes être en français, y compris celles qui apparaissent dans des journaux et des médias autres que le français. Le bilinguisme, autrement que pour des communications de courtoisies et d’échanges internationaux (comme par exemple ce qui touche à la diplomatie) sera à proscrire. Bien évidemment que l’anglais comme tout autre idiome, demeure l’apanage de la vie privée, familiale ou collective. L’enseignement de l’anglais ou de toute autre langue seconde ou tierce, se fera dans les réseaux reconnus d’utilité générale. Du bon jugement dans des cas spécifiques, seront autorisés et déterminés par des lois et règlements cohérents. D’une façon générale, les communications entre commerçants et clients doivent être prioritairement en français, partout et tout le temps. Des exceptions seraient possibles, mais demeureraient des exceptions. Il va de soi que tout affichage doit être en français. Le Québec devrait se doter d’une politique vigoureuse de promotion du français tant à l’échèle nationale qu’internationale. Sans gêne aucune.

10)                   Radio-Télévision–web : L’État veillera à ce que les postes de télécommunications, tel que Radio-Québec, émettent non seulement sur le réseau télévisuel, mais également sur les ondes radio (A.M., F.M. et ondes courtes, ainsi que sur le web). La programmation devrait être diversifiée, et refléter la société québécoise dans son ensemble, avec ses particularismes. Pas question d’en faire des instruments de propagande. Tout en tenant compte de son caractère français impératif. Sans publicité aucune. Comme ce n’est malheureusement pas le cas actuellement pour Radio-Canada et Radio-Québec. Cette publicité doit être bannie. Une redevance citoyenne-client-utilisateur annuelle remplacera les revenus publicitaires. Tous les diffuseurs et publicitaires, y participeront par une taxe spéciale.


11)                    Transports : Une politique du transport en commun (électrifié au fil des prochaines années) sera mise en place. Diminuant les tarifs d’abonnements, de façon à en rendre l’usage préférentiel. On conditionnera ces frais selon les revenus, et on se gardera des plages de gratuité. Par exemple pour les jeunes enfants, les étudiants, les personnes âgés et/ou handicapées. Tout le transport en commun sera défrayé à même une grille tarifaire, spécifiquement vouée à son entretien, sa promotion et ses améliorations. Dans cet esprit, le Gouvernement pourra envisager de jeter un œil bienveillant, sur tout ce qui touche les transports des passagers par train ou monorail. Même choses avec la mise en place d’un système de transport accessible à tous par les airs, afin d’améliorer les communications entre les grands centres et les régions éloignées. L’État accordera une attention particulière au partage de la route, le co-voiturage. On formera à l’école la prochaine génération de citoyens-conducteurs, qui seront rendus ainsi responsables. En attendant, on procédera selon les besoins et les disponibilités. Ce domaine des transports est ici seulement effleuré. D’autres avenues sont possibles. Voitures communautaires, taxis communautaires, pistes cyclables exclusives, tramways, autobus prioritaires etc… routes de glace en hiver.

12)                   Société civile laïque : Tous les temples religieux devraient être assujettis à une taxation municipale qui leur serait propre, tenant compte de leur caractère communautaire. Comme tout autre bâtiment. Les droits acquis seraient revus et protégés jusqu’à leur extinction éventuelle, comme la perte de ferveur, l’abandon des pratiques, la déliquescence des bâtiments faute de participation collective. Aucune exemption fiscale ne serait accordée aux nouveaux temples. La date de référence d’entrée en vigueur, pouvant être considérée rétroactivement. Les OSBL subventionnés, seront examinés au mérite.


13)                   Civisme vs propagande haineuse : Le législateur accordera une attention particulière aux débordements verbaux et écrits, qui font passer les québécois pour des racistes. Cette propagande haineuse devra être dénoncée vigoureusement, et soumise au test constant des tribunaux. Au besoin, en attendant d’être Indépendant, le Québec se réclamera autant de fois qu’il sera nécessaire de la clause ‘’nonobstant’’, dans le cadre du fédéralisme canadien afin de contrer des exigences abusives. Et soustraire ses lois et règlements de la dictature de la Cour Suprême du Canada. Laquelle comme le disait René Lévesque, est comme la Tour de Pise, qui penche toujours du même côté.

14)                   Indépendance du Québec : Un vote majoritaire à l’Assemblée Nationale, comportant une majorité de députés (soit 50% plus un) décidera de l’Indépendance du Québec. Cette majorité parlementaire devrait toutefois refléter un nombre d’électeurs ayant votés pour ces députés, qui sera à 50% de l’électorat exprimé, plus un vote.


15)                   La proclamation de l’indépendance suite à ce vote, se fera par voie de communiqué national et international. On ne peut pas sans risque de voir s’évanouir les chances de devenir indépendant un jour, se permettre un autre référendum, dont les processus sont viciés. Un 3e référendum perdu, aurait des conséquences épouvantables sur la psyché des québécois. Par contre une élection référendaire, soit un processus parlementaire, offre la possibilité de s’y reprendre autant de fois qu’il est nécessaire. Le Canada a été créé par une loi, pas par un référendum. Précédent incontournable.

16)                   Le Parti Québécois : Peut mettre ces suggestions dans son programme, mais ce n’est pas absolument nécessaire. Du moment qu’il est élu, de préférence majoritairement, le Parti Québécois peut agir. Personne n’ignore que l’Indépendance du Québec est sa raison d’être numéro un. Cela fait 50 ans qu’on le sait! Crier sur les toits en vociférant des grossièretés, que le P.Q. veut (chose épouvantable) faire du Québec un pays, et monter aux créneaux en déchirant sa chemise… comme le fait régulièrement le Parti Libéral de Philippe Couillard…est tellement insignifiant, qu’il faut impérativement tourner en ridicule un tel déferlement de haine et de sottise. Hé oui le P.Q. veut faire du Québec un pays ! En voilà une nouvelle hein !


17)                   Jeux et loteries : Dans la lutte aux jeux compulsifs, Loto-Québec sera bien avisée de réduire les montants astronomiques à gagner, en les limitants (simple suggestion ici) à un million de dollars par tirage (ou deux ou cinq mais pas plus). Ainsi on fera autant de tirages qu’il y aura de millions à gagner, ce qui augmentera les chances de gagner, et enrichira la société d’autant de millionnaires, qui seront ensuite encadrés, afin d’apprendre à bien gérer leur capital. Les lots demeureront non-taxables, et non-imposables. Il y aura des ententes entre les différentes loteries provinciales qui sont à revoir.

18)                    Alcools, drogues douces et al : La politique de la Société des Alcools, pourra être revue, de manière à favoriser les produits du terroir, et sa mission de prévention de l’ivrognerie et de l’alcoolisme devra être reconsidérée. L’alcool est immensément plus dangereux que le pot, ou certaines drogues dites douces. J’ai à offrir sur demande, de nombreuses suggestions plus détaillées sur ces problématiques. L’idée étant que de vouloir faire du Québec un pays indépendant, autant en faire un qui soit à l’avant-garde de tous les progrès, annoncés par l’amélioration des conditions d’existences, et l’apport des sciences progressistes.

19)                   Il faut absolument donner des dents à la loi sur la protection des consommateurs. Interdire la vente et la fabrication de tout appareil ayant été programmée pour son obsolescence. Forcer tous les détaillants à honorer toutes les garanties, au lieu de se décharger de cette responsabilité sur les clients qui doivent courir la planète pour faire honorer leurs garanties. Insister dans la loi pour que les dites garanties respectent le bon sens, et définir la durabilité normale attendu d’un appareil ou de tout objet. Donner à l’Office de la Protection des Consommateurs les moyens de forcer les fabricants et détaillants à honorer leurs garanties sous peine d’amendes. Ils doivent être tenus responsables des remplacements, des réparations et des remboursements.

20)                   Consignation-Recyclage : Adopter un vaste politique de la consignation. Tout ce qui peut être consigné le sera. Il faudra créer un bureau de la consignation-recyclage qui déterminera les frais des tarifs applicables. À la vente et au retour. Il faut qu’il y ait dans chaque quartier des commerces chargés de tout récupérer ce qui est consigné et de le trier, redistribuer, réparer, ou en disposer de manière responsable. Ces endroits pourront se spécialiser selon la taille et la dangerosité des objets et produits. Le verre, les meubles, les électroménagers, les voitures, les pneus, etc.  Déjà que les villes se chargent des cartons et papiers ainsi que des plastiques et de ce qui est compostable. Il faut faire plus et viser le recyclage 100%. Une politique de recyclage doit aller de pair avec les consignations, et la revalorisation des objets, et matières. Métaux, bois, tissus, liquides, nourriture etc.

21)                   Toute la nourriture des marchés et restaurants doit être recyclée, et qu’il soit absolument interdit de jeter de la nourriture encore bonne. Elle devra obligatoirement être remise si elle est passée date, aux organismes de charité-bienfaisance qui se chargeront de la redistribuer après examen, et d’en disposer proprement s’il y a lieu. Par exemple en fournissant-traitant ces matières pour l’alimentation animale, dans le respect des normes de salubrité. Il y a dans cette politique de quoi créer des milliers de bons emplois. Et par contrecoups faire échec à la malnutrition chez les classes défavorisée, ainsi que d’économiser les sommes fabuleuses de l’enfouissement des déchets. Tout ce qui est recyclé doit pouvoir être prioritairement revendu aux usines de transformations d’ici. Il y a dans cette approche de quoi atteindre les objectifs de dépollution à la grandeur du pays. Il faut aussi recycler le béton, l’asphalte, les peintures, les produits chimiques, les piles et accumulateurs, les huiles lourdes et ainsi de suite. Le bureau de la consignation-recyclage aura cette tâche et s'il le faut, on y créera un ministère. L’idée ici étant de regrouper toutes ces actions devenues nécessaires, sous une politique globale. Tout ce qui sort d’un magasin ou d’une entreprise doit d’une manière ou d’une autre, être recyclé en parti sous la responsabilité de toutes les entreprises et de tous les commerçants. Affaire à suivre. Depuis trop longtemps les fabricants et vendeurs se déchargent de leurs responsabilités environnementales sur des services publics et/ou les citoyens. Cela n’est plus acceptable.


22)                   Agence Spatiale : Le Québec devra se constituer une agence de l’espace. Tout comme il y a une agence spatiale au Canada, ainsi qu’aux USA, et plusieurs autres pays dans le Monde. Les avancées techniques et l’imagination débordante des québécois, seront ici mises à profit, afin de fabriquer nous-mêmes les satellites et autres panoplies, dont nous avons besoin afin de nous épanouir, et prendre notre place dans le Monde. Cette agence s’inscrira dans le domaine mondial de la coopération, et des échanges.

23)                   Politique maritime : Le Québec devra se doter d’une flotte commerciale, d’une marine marchande, et ouvrir des chantiers de construction maritime sur son pourtour. Avec des cales sèches pour construire-réparer et radouber les navires fabriqués ici et ailleurs. Cette flotte commerciale permettrait alors de nous constituer une marine, avec des gens formés ici, qui seraient la fierté du Québec dans ce domaine si négligé. Un pays côtier comme le nôtre, doit avoir sa marine, ses garde-côtes, et sans doute aussi des unités de défense et de protection de ses eaux et de son territoire, pêcheries, espèces à protéger, pollution. Il va de soi que le Québec devrait dans le domaine, tout en se gardant une identité qui lui soit propre, coopérer avec ses voisins.  Bref une véritable marine avec ses marins, ses officiers, réparateurs, concepteurs, constructeurs, ingénieurs, ainsi que ses entrepreneurs, fournisseurs d’outillages et d’appareils. Le Québec doit absolument mieux se servir de son fleuve et de ses rivières, afin de généraliser d’une région à l’autre, le transport des passagers et des marchandises. Envisager une politique de cabotage entre toutes les régions du Québec. Une économie complémentaire au rail et au camionnage.

24)                   Politique de l’Air : Le Québec doit avoir ses propres flottes d’avions commerciaux ayant une couverture mondiale. La Suède, la Norvège et le Danemark, pays aux populations moindres ou comparables à celle du Québec le font…alors…voilà! Le Québec dispose déjà d’une vaste expertise en avionnerie et dans les services les plus pointus. Il s’agit d’élargir cette expertise.


25)                   Culture et vivre ensemble : Tous les signes religieux ostentatoires doivent être bannis de toutes les institutions publiques, y compris de celles du privé qui recevront de l’aide ou des subventions gouvernementales. Ou qui seront assujetties aux lois sur l’éducation, la santé et la sécurité au travail. Les organismes et institutions privés, auront la possibilité légale de ne pas autoriser de tels signes dans leurs entreprises, sans risques d’être poursuivies. Aucun signes religieux dans les services publics (hôpitaux, garderies, enseignement, police, magistrature, prisons, transports en commun, autres). Mettre fin aux accommodements qui sont tous déraisonnables, du moment où l’on aborde des conceptions qui relèvent de la vie intérieure. Ces choses-là sont du domaine de l’intime, et doivent être circonscrites à la liberté de penser. Les religions n’ont plus leur place dans l’espace public, où  elles sont autant de vecteurs de désordres et de confrontations. Il existe des cas où la religion a sa place, comme le support aux malades dans les hôpitaux par exemple. Il ne s’agit pas là d’accommodements, mais de compassion humaine. Tout ce chapitre des rapports entre la société et les religions est à revoir. Dans cet esprit et au risque de se répéter, il faut mettre un terme à tous ces discours semi-haineux, qui vilipendent continuellement les québécois, du fait de leurs préférences culturelles majoritaires, qui font l’objet d’un large consensus. Cette politique d’accommodements, qui depuis plus d’une décennie empoisonne les débats de société ici comme ailleurs, montre bien que le laxisme en matière de permissivité à l’égard des religions, encourage des démonstrations de haine larvée, qui ont tendance à s’épanouir dans l’espace public, comme autant d’invasions de vermine ou de mauvaises herbes. Un accommodement en attire un autre, et en peu de temps l’espace public se transforme en arène, où toutes les confrontations, les plus ignobles, se manifestent. Les droits de penser et de pratiquer sa religion ne sont jamais remis en cause au Québec. Ce que l’on demande à tous les croyants, est qu’ils respectent la neutralité de cet espace public, et qu’ils cessent d’y apporter de manière provocatrice, l’expression de leurs croyances particulières. Le religion relève de la conscience individuelle et ne doit plus encombrer cet espace public qui appartient à tous. Le Québec est une société qui a choisi de s’épanouir de manière civile et laïque. Tous doivent s’y conformer. C’est la paix sociale qui est ici en jeu, et non pas des privilèges individuels transformés en droits absolus.

26)                    Sports et loisirs : Le domaine sportif devrait avoir son propre ministère qui serait aussi celui de l’exercice et de saines habitudes de vie. Vaste sujet de réflexion, j’y reviendrai. C’est un domaine considérable connexe à celui de la famille.


27)                   Science et Recherche : Le Québec devra se doter d’un ministère de la  Science, de la Recherche et du Développement, qui travaillerait avec tous les instituts de recherche tant privés que publics. Universités, laboratoires, etc. L’État aura ses propres agences de surveillance de la salubrité dans tous les domaines. On peut remplacer le terme ministère par agence ou office. C’est une question de tailles et de priorités.

28)                   Agriculture : L’agriculture est à repenser, de manière à redévelopper ici une culture paysanne en voie d’extinction. Mettre fin au monopole de l’UPA, et permettre à d’autres syndicats d’œuvrer dans le domaine sans contraintes. Il y a dans ce seul domaine de quoi écrire un gros livre de suggestions. La plupart devraient venir du milieu agricole.


29)                   Développer l’agriculture et l’élevage citadin. Favoriser le verdissement des villes. Exemple, la production maraichère sur des toits verts. Ainsi que sur les lots vacants, en attendant qu’ils se trouvent une vocation quelconque. Aider les entreprises qui font de l’agriculture tant en été qu’en hiver, en leur offrant des tarifs d’énergies privilégiés.

30)                   Ressources naturelles : Au-delà des moratoires qui ne font qu’un temps, et peuvent être abolis au fil des changements de partis au pouvoir, le Québec devrait impérativement abolir tous les permis d’exploitation tant miniers, que pétroliers ou de gaz quels qu’ils soient. Donc racheter aux prix payés, les permis déjà accordés. Il s’agit ici de garder le contrôle sur les sous-sols du territoire, et de faire en sorte qu’en tout temps, le pays demeure le maître d’œuvre de l’exploitation de ses ressources. Des partenariats certes, mais pas de concessions privées détenant un droit absolu de propriété et d’exploitation. Dans le même esprit, il faut donner aux municipalités plus de pouvoirs, et permettre ainsi aux citoyens concernés, d’avoir leur mot à dire sur ce qui s’entreprend dans leur communauté. Il va de soi qu’une telle politique doit impérativement s’assurer que les ressources exploitées le soient dans le respect de l’environnement, avant, pendant, et après.


31)                    Loi 101 : La loi 101 déjà passablement charcutée, est à mettre à jour, et à rétablir dans l’esprit de sa version originale. On parle ici aussi de la bonifier considérablement, et de l’accompagner de ressources significatives, afin d’en faire partout la langue d’usage parlée et écrite. L’intégration des immigrants doit se faire verticalement et horizontalement. Ce qui veut dire que chaque personne soit formée à son usage, et que les communautés reflètent cette politique.

32)                   Banques : Le Québec doit se doter d’une politique bancaire élargie. Celle-ci abolira tous les tarifs bancaires, et les remplacera par une redevance sous forme d’intérêt minimum, que les banques devraient obligatoirement payer à leurs abonnés-clients. Plus de frais de comptes, ni d’ouverture, ni de guichets quels qu’ils soient. Les banques font leur argent avec les innombrables investissements qu’elles éparpillent aux quatre horizons de la planète. Et cela avec l’argent des dépositaires qui, à l’heure actuelle, sont rançonnés, afin de pouvoir déposer leurs avoirs dans des banques. Non-sens, ces abus  doivent cesser. Les clients fournisseurs de la fortune des banques, n’ont pas à payer pour être ainsi exploités. Au contraire c’est aux banques de payer les clients-déposants, afin de s’assurer de leur patronage. Une Régie des Banques mettrait de l’ordre dans ce fouillis aux abus, et surveillerait ces tarifications odieuses, qui sont partout, et relèvent de la plus primaire et indécente collusion. En effet, un client qui n’est pas satisfait de sa banque, ne trouve ailleurs que les mêmes pratiques, et n’a d’autre choix que de changer de galère.
33)                   Québec Solidaire avance la proposition d’une banque populaire sous contrôle du gouvernement. C’est une suggestion qui a sa pertinence dans le contexte des abus actuels. Sauf qu’étant donné l’idéologie gauchisante de cette formation, elle n’arrivera pas à convaincre qui que ce soit de son bienfondé. Puis il faut aussi ajouter que le Gouvernement, sans créer une telle entité, pourra tout aussi bien réglementer le système bancaire en lui imposant des lois sociales contraignantes. Le gouvernement ferait ainsi l’économie d’une de ces lourdes bureaucraties qui compliquent et aggravent tout. Une agence de surveillance des pratiques bancaires avec des dents, suffirait à prévenir les abus.

34)                   Monnaie : Le Québec devrait avoir sa propre monnaie, ainsi qu’une banque centrale nationale. Sa devise serait soit le dollar québécois, ou une entente avec le Canada, les USA, le Mexique et d’autres pays. Quelque chose comme l’Euro  (l’Americo?) qui reflète dans ses coupures, l’esprit général des pays et cultures qui font cette monnaie. Cette proposition s’inscrit dans le cadre d’un Québec devenu ‘’indépendant’’. D’ailleurs au Parti Québécois si je ne m’abuse, c’est bien de cela dont il est question… non ? La réponse est Oui !


35)                   Les revenus décents : Dans une perspective plus vaste, le Québec devra engager une vaste réflexion afin d’examiner l’aide sociale, l’assurance chômage et toutes ces subventions, éparpillées, au mérite de ces OSBL et programmes, qui œuvrent dans le bien-être généralisé. Il existe déjà de nombreuses études sur le sujet, qu’il faudrait fondre dans un projet plus vaste de revenu décent garanti. Donc de mettre fin à la pauvreté, et de le faire avec diligence. Depuis le temps que l’on en parle, il est plus que temps d’agir. Seraient intégrés dans cette réflexion, les pensions, les revenus d’invalidité, les pensions de vétérans, et toutes les approches telles que les subventions de solidarité. Un revenu décent garanti doit tenir compte de l’âge, des situations familiales, de l’expérience acquise et d’autres facteurs, qu’il serait oiseux de décliner ici dans le détail. Ce revenu doit permettre à chacun de vivre décemment, dans la dignité. Cette réflexion déjà engagée un peu partout dans le Monde, doit être élargie.

36)                   Monde carcéral : Un chapitre spécial de suggestions existe à l’A.M.C.H. au sujet de l’encadrement des prisons, et de tout ce qui touche à la criminalité. Qu’elle soit civile ou pénale. Ces suggestions incluent la petite délinquance, les fraudes, la violence familiale, psychologique, discriminatoire, et tous les aspects qui touchent la vie en société et la vie privée. Cela inclut une politique vigoureuse de réhabilitation.

37)                   Économie : Une économie ajustée au Québec à son vaste territoire, à sa spécificité linguistique, culturelle, météorologique, implique que ce Québec doit développer sa machinerie agricole et forestière. Il nous faut des voitures adaptées à nos climats et nos distances. Nous avons besoin d’une vaste panoplie d’outils dans tous les domaines, qui reflète nos besoins. Il nous faut un code de construction qui intègre les nouvelles techniques de production d’énergies, autant dans la production de masse que particulière. Éolien, géothermique, solaire, au fil de l’eau, et qu’il soit possible de raccorder toutes les bâtisses au réseau public de manière à en favoriser la distribution au meilleur prix. Donc des compteurs qui fonctionnent dans les deux sens, soit la dépense et le rendement. Il va de soi que l’équipement vendu au Québec doit être francisé. On réservera pour l’exportation les autres langues, selon les pays demandeurs. Le Québec doit avoir sa propre politique de brevets, conforme aux usages internationaux. Dans le même esprit et en attendant cette indépendance qui tarde, le Québec doit considérablement bonifier sa politique d’intervention sur la scène mondiale, en ouvrant de nouvelles agences partout dans le Monde ou nos intérêts le commande. L’Afrique montante devrait être l’objet d’une politique d’ouverture particulière.

38)                   Autres… : Revenus des aînés, soins de santé à domicile,  politique des médicaments, garderies, explorations du territoire, faune, pêcheries, loisirs, ressources naturelles, répartitions des responsabilités entre les centres décisionnels et les régions. Formation des entrepreneurs, contrôle de l’immigration. Services de police, droits à la vie privée. Égalité des chances, protection de l’enfance, condition féminine, services postaux, vie civile, tarifications diverses, protection contre les fraudes, les charlatans. Pêcheries, chasses, élevages. Nous avons à l’A.M.C.H. réfléchis depuis 20 ans à tous les aspects de la vie en société dans un Québec indépendant. Si ça vous intéresse.

39)                   Santé : J’ai délibérément ignoré ici le troublant ministère de la Santé qui à lui seul exige un volume de critiques. Dans ce domaine, explosif et passablement toxique, tout est à repenser. Nous tenons à la disposition des intéressés, une foule de suggestions dans ce domaine.

Clément Sauriol

Secrétaire-recherchiste de la Corporation des Premières Assises Mondiales sur la Condition Humaine, Rallye 2000 Qué. Inc. (1998)
& Julien Maréchal : écrivain en résidence et porte-parole de l’A.M.C.H. Rallye 2000 Qué. Inc. (1998)

Références : Clément Sauriol (Circonscription Laurier-Dorion) Montréal. Papineau au Fédéral.





Références : A.M.C.H. Rallye 2000 Québec Inc. (1998)

                                                         


Le Parti Québécois aurait grand intérêt à se procurer des copies du livre de Julien Maréchal qui porte sur l’Indépendance du Québec. L’A.M.C.H. serait disposée à collaborer avec tout éditeur sérieux, capable de faire de ce livre indispensable une édition grand public.

Québec 3e Round (Julien Maréchal)
Éditions de l’A.M.C.H. Rallye 2000 Québec Inc.
Bibliothèque Nationale du Québec
ISBN 978-2-922314-2- publication numérique
315 pages : Publié en 2004, et remis à jour en 2012 et 2016.

Ce livre porte sur l’indépendance du Québec. Sa nécessité, et des stratégies pour y arriver.
$45.00 la copie, frais postaux compris.
Tous droits réservés







mardi 6 février 2018

Le cas Gabriel-Nadeau-Dubois, dit GND

Montréal le 6 février 2018

Bien de l'eau a coulé sous les ponts depuis le printemps érable, nommé comme tel, en référence au printemps arabe qui avait commencé plus tôt avec l'immolation d'un jeune contestataire en Tunisie.

En 2012, au plus fort des manifestations que j'ai suivies, je prenais constamment la défense de tous ces étudiants, de cette génération qu'on disait apathique, et qui prenait la rue par centaines de milliers, alors que le gouvernement libéral de Jean Charest n'a rien trouvé de mieux, que de répondre aux revendications (notamment la hausse des frais universitaires) étudiantes en leur envoyant la police. Les matraqueurs, et les accusations au sujet de GND qui ne dénonçait pas la violence. Alors que justement c'étaient les forces de l'ordre qui causaient les désordres et multipliaient les provocations.

J'ai souvent pris la parole pour fustiger les accros à la démocratie du gouvernement Charest (voir tous les précédents articles sur le sujet sur ce blogue). Alors que dans l'ensemble, au son des casseroles et du tintamarre, les manifestants se conduisaient dignement.
À cette époque, GND qui n'avait que 20 ans, était le porte parole de la CLASSE (l’association regroupée des étudiants) et non pas le chef ou le meneur de cette contestation. Encore aujourd'hui, alors qu'il est un des chef de Québec Solidaire, on lui affuble toujours contre l'évidence, ce titre de chef de cette manifestation qu'il a toujours décliné, alors qu'il était uniquement un porte-parole, et qu'il relayait en public les résolutions de la CLASSE.

C'est un homme intelligent que ce GND, et je trouvais rafraichissant qu'il y ait une relève au sein de toute cette jeunesse que l'on disait indifférente à la politique.

Maintenant que GND s'est dirais-je, compromis avec les gauchistes naïfs et idéalistes de Québec Solidaire, son étoile prestigieuse de jeune engagé a beaucoup pâlit. C'est dommage, mais c'est quand même de sa part j'en suis certain un choix réfléchis. Je pense qu'il se trompe de crèmerie et qu'il n'est pas à sa place dans ce cénacle de petits penseurs illuminés (mais pas trop forts) qui par exemple, ne voient l'indépendance du Québec, non pas comme une source de libération populaire, nationale, une démarche de fierté de tout un peuple, mais uniquement un moyen de faire avancer leur cause de gauchistes plus ou moins engagés, dans des combats qu'ils ne sont pas seuls à mener. Leur intransigeance doctrinaire fait d'eux et de GND par ricochet, les thuriféraires de la stagnation politique. Ils divisent le vote indépendantiste, faisant passer leurs objectifs de parti avant l'intérêt national. Ce n'est pas de la social démocratie, c'est  uniquement de la ferveur partisane, et pas de la meilleure. 

Je suis vraiment désolé de constater qu'un garçon prometteur comme GND se soit fourvoyé dans ce marécage d'idées préconçues. Il y a fort à parier que du train où vont les choses, Québec Solidaire sera rayé de la scène représentative politique en octobre prochain.

Julien Maréchal 

P.S.:  Montréal le 4 janvier 2019. De toute évidence, ma prédiction qui n'était au fond qu'un souhait, ne s'est pas réalisée. En octobre 2018 Québec Solidaire a fait élire 10 députés, et est maintenant reconnu à l'Assemblée Nationale comme un parti à part entière avec les privilèges qui y sont rattachés.

mardi 21 février 2017

Abus de langage... démagogie!

  Mardi le 21 février 2017

ABUS DE LANGAGE!

On ne cite pas assez souvent Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord, le Diable Boiteux de Sacha Guitry. On a tort. Bien que je suppose qu’on lui prête souvent des bons mots qu’il n’aurait pas proférés. Il en a tellement pondus de bons et d’excellents au cours de sa carrière de diplomate, qui fut si féconde, qu’il demeure une référence du bon sens. 

À peine moins cynique que Voltaire ou Machiavel, Talleyrand fut plus mesuré dans ses anathèmes, parce que lui il a occupé des postes stratégiques. Il en faisait partie de cette diplomatie, là où d’autres regardaient cette effervescence en philosophes, ou en écrivains-penseurs pédagogues. Donneurs de leçons!

Rien ne vaut l’expérience du réel pour s’en faire une idée juste. Talleyrand disait... que tout ce qui est exagéré est insignifiant... réfléchissez à ça, et dites-vous bien qu’il ne s’agit pas d’une phrase creuse.
Depuis maintenant au moins dix ans, les accusations d’intolérance, de racisme…ce qui est une chose gravissime…fusent de toutes parts contre les québécois. On se fait traiter des pires horreurs, simplement parce que nous sommes culturellement différents de ces autres peuples qui occupent les deux Amériques. Nous ne sommes pourtant pas les seuls dans ces grands continents, peuplés de presque un milliard d’individus, à y être différents. Et nous ne sommes pas non plus les seuls à nous y faire insulter, du fait de nos différences. Qui sont toutes culturelles, ne vous y trompez pas.

Là où nous sommes encore plus particuliers, tient au fait que nous sommes un tout petit rassemblement de ces occidentaux, originalement colorés linguistiquement. qui vivons sur la périphérie de 3 groupes plus grands, également occidentaux, dont les nombres suffisent à assurer leur fierté et aussi leur puissance. Ce sont les anglophones, les hispanophones et les lusophones. 

Nous, francophones d’Amérique, avons beau être membres d’une communauté internationale qui se chiffre en centaines de millions d’individus, c’est notre nombre restreint en cette terre d’Amérique, qui fait de nous des proies toutes désignées, sur laquelle des intolérants exercent leurs talent d’agresseurs.

D’autant plus qu’il existe encore parmi les nôtres, une portion non négligeable qui traine un fameux complexe de colonisés. Parce que oui nous fumes une colonie. Mais ça fait si longtemps, qu’il serait temps que l’on en revienne. Les peuples autochtones sont autrement plus mal logés que nous ne le sommes à cette enseigne. Chez eux, la fonction dévalorisante d’être écrasée par des colonisateurs, est d’une toute autre mesure.

Cependant il faut mettre les choses au clair. Le racisme ça n’existe tout simplement pas. C’est une aberration linguistique, un chancre qui pousse sur de vieilles civilisations abouties, et qui ne tient plus compte de la réalité de l’espèce humaine. On appelle à tort races, des rassemblements de gens qui parlent des langues différentes, pratiquent des religions différentes, s’habillent de façons curieuses, ou vivent avec tout un tas de détails, allant des manières de se nourrir à celles de se divertir, à peine singulières. Ou qui adoptent un vivre collectif pour le moins avant-gardiste ou rétrograde, au choix!

Mesurée à l’aune de ce qui se vit ailleurs, la notion de race n’a rien à voir dans ces différences-là.
Ceux qui utilisent un tel vocabulaire, auquel ils ajoutent perfidement des notions d’intolérances factices, comme les préférences culturelles, communes à tous les peuples, sont réellement eux des racistes abscons. J'allais dire (comme Mathieu Bock Coté) des salauds! 

Parce qu’ils cataloguent les ethnies, non pas en fonction de leurs différences anatomiques (et pour cause puisque ça n'existe pas entre humains, peu importe leur couleur ou leur allure) mais bel et bien à partir de manifestations culturelles. Ou encore avec la couleur de la peau, certains traits physiologiques qui tiennent à des adaptations multi millénaires, façonnées par la Nature dans des environnements, des niches climatiques, différentes.

La Terre est un lieu très varié question climats, et l’espèce humaine, la seule qui subsiste actuellement de la trentaine répertoriées depuis quelques millions d’années, est d’une grande souplesse morphologique.

Bien entendu, en utilisant un tel langage pour stigmatiser de simples adversaires politiques ou sociaux, les adeptes de ces dérapages, montrent à quel point ils sont vilains, grossiers et peu évolués. C’est d’autant plus condamnable, que ce sont souvent des gens en position de pouvoir, qui se servent de ces mots-là, pour des questions de promotions idéologiques parfaitement dépassées. Histoire de conspuer des adversaires qui ne sont certainement pas des ennemis en démocratie. À moins que… hein ?

Un ivrogne accoudé au comptoir d’un bar minable, fréquenté par d’autres miteux de son acabit, qui profère des insanités chargées de mépris pour tout ce qu’il ne comprend pas, est un cas. Ça porte à rire, ou ça dégénère en bagarre de piliers de débits de boissons, entre saoulons.
Mais quand c’est le Premier Ministre qui utilise un tel langage envers la majorité de ‘’sa’’ population, alors là nous sommes vraiment dans le caca.

Et nous assistons à ces empoignades vulgaires, a propos de dérives raciales inexistantes... (Philippe Couillard dit qu’il n’y en a pas de problème, ce qui ne l'empêche pas de suggérer des abominations au sujet de ses adversaires, lesquels oh scandale, ne sont pas de son avis)... là où il n’y a que des malentendus absolument normaux, entre cultures différentes. Qui éprouvent certaines difficultés, rien de grave, à vivre ensemble. Qualifier abusivement, exagérément de racisme, frictions et accrocs d'adaptation, faut le faire !

D’autant plus que ça ne toucherait qu’un petit nombre. Sauf que petit nombre ou pas, la culture est une chose importante, pointilleuse. Y porter atteinte par des accumulations d’insinuations malveillantes, interpelle tous nos braves citoyens, qui se sentent insultés à juste titre, d’être ainsi montrés du doigt. Notre culture est pas mal moins ombrageuse que celles de ceux qui nous apostrophent agressivement, avec un vocabulaire de charretiers mal embouchés. Comme tout le monde, nous avons nous aussi notre susceptibilité. Quoi de plus normal en somme?

Nous sommes bousculés dans notre manière de vivre, produit de notre évolution sociale, de nos choix, par des individus qui nous provoquent du haut de leurs préjugés, et s’arrogent le privilège exorbitant de réclamer pour eux-mêmes, des accommodements, des passe-droits, qu’ils refusent à ceux-là même qui les accueillent. Ma foi ils se les refusent même entre eux, arguant de leurs différences de chapeaux ou de turbans. Le Moyen-âge quoi! Et pas le meilleur!
C’est tout de même effarant de se faire traiter de racistes, par des racistes, qui viennent nous dire chez nous, en pleine face, qu’ils exigent d'occuper le même espace vital que nous, aux conditions qu’on ne leur demande rien, qu’on les laisse à leurs existences en marge de notre société. Pour l'amour du ghetto ou quoi ?

Regardez comme sont les choses. Tous les québécois, sans la moindre exception, demandent aux nouveaux arrivants de s’intégrer à la culture québécoise. 

Pour ce qui est de leur faire de la place parmi nous, pas de problème. Nous sommes bien plus que tolérants, nous sommes les parangons de cette vertu qu'est l’hospitalité, sur cette Terre.
Le plus effarant, est qu’il s’en trouve parmi nos semblables, pour venir nous dire eux aussi, des choses aussi incohérentes. Quasiment contre nature... genre que ce serait à nous les québécois à nous adapter aux immigrants... et eux n’auraient pas cette obligation de s’adapter à nous ?

Avons-nous… pour parler comme chez nous… affaire à des malades, des fous, des écartés ? Des insensés ? Hey... le Québec n'est pas l'Iran, l'Irak ou la Syrie. Pas plus qu'un certain Canada sans identité commune.

Écoutez-moi toute cette gang de névrosés de l’anti-chicane comme ils disent. Qui se récusent de toute étiquette de racisme. À preuve... ils sont prêts à abdiquer chez eux leur culture, pour faire de la place aux autres ! Sont fins hein… n’est-ce pas ?

Non mais on délire là coudonc ? Se sentir coupables, honteux d'être soi-même chez soi? À la douche !... de préférence froide!
Même le Parti Québécois qui dérape dans la gadoue des accommodements tous azimuts, puisqu’il en faut ? Faut en tenir une couche (de bêtise) non ? Et ce serait la section Jeunesse du parti qui pataugerait dans ce bourbier ?

Pour la fierté et la maturité vous repasserez mes ti-clins !
Laissez-donc ça aux libéraux. Ils sont en train de se discréditer totalement avec leurs niaiseries applaventristes, leurs démissions de petits affairistes, indigents de ce qu’ils pourraient être, s’ils n’étaient pas si irrémédiablement colonisés. 

Quand on songe que ce sont leurs parents, oui oui des libéraux entre autres, qui ont fait la Révolution Tranquille... non mais quelle déchéance là !
Vous avez une occasion (au P.Q.) en or, de régler ce dossier empoisonné, et de vous faire élire par une écrasante majorité, et vous adoptez les tics navrants de vos adversaires ? 

Allez donc vous reposer, vous faites dur… mais dur !
Julien Maréchal

lundi 18 juillet 2016

Face aux intolérances culturelles. Essai

Lundi le 18 juillet 2016
Les valeurs occidentales …
Face aux intolérances culturelles.
Essai…
C’est un sujet compliqué. Chaque fois que l’on tâche de comprendre les attentats terroristes, on s’enfarge dans les préjugés, les approximations à saveurs culturelles. Il ne se passe pas une journée sans que l’on entende ici et là des analystes parfois pertinents, souvent vasouilleux, nous expliquer qu’en somme le terrorisme (on s’entend ici pour parler du terrorisme islamique puisque c’est le plus évident, et surtout le plus médiatisé) ne semble pas être une affaire de civilisations qui s’affrontent, mais surtout l’expression de frustrations exacerbées chez des déclassés, des gens mal intégrés, peu instruits. Bref on cherche un angle d’approche de compréhension, et nous n’en trouvons pas. Je veux dire qu’au fil de notre réflexion, on ne trouve pas une explication au phénomène, mais une galaxie chargée d’explications qui partout se contredisent.

Le problème de l’intégration des nouveaux arrivants qui ne trouvent pas leur place, puis qui finissent par se radicaliser pour toutes sortes de raisons, plutôt mauvaises puisqu’ils sombrent dans la violence aveugle, est une explication facile. Elle contient des éléments de vrai et beaucoup de préjugés. En effet, il y a des terroristes qui ne sont ni des pauvres types, ni des ignorants fanatiques, mais au contraire des gens issus des classes moyennes supérieures, possédant un bon bagage d’éducation. Souvent un emploi bien rémunéré, une vie sociale active, et pourtant ils se radicalisent. On trouve aussi, bien évidemment, des pauvres types, des minables, des écartés.

Dans le lot on rencontre aussi bien des étrangers aux parcours opaques, que des citoyens ordinaires membres de leurs communautés. Exemples, ces nombreux étudiants qui aux USA, ouvrent le feu dans les universités, ou ces autres citoyens qui s’attaquent aux supermarchés, traquent les passants dans les rues, sans que l’on sache trop pourquoi.
Une fois le drame consommé, on trouve des explications. Un solitaire frustré, un employé malade, dépressif, mal compris de ses camarades ou de son employeur. Ou bien encore un sujet qui veut s’en prendre à la société pour des motifs religieux, de race, de discrimination sexuelle comme à Orlando. Puis on trouve aussi des fous, qui sont sous l’emprise de démons intérieurs, de drogues, dont les existences n’ont pas de sens… allez savoir.

Il y a aussi très certainement un effet de mode, là où un individu passe à l’acte violent, sans véritable motif, aux seules fins d’accéder à une renommée n’importe laquelle, du moment que cela le fait exister pendant un certain temps.
Il n’y a donc pas de profil exemplaire. Sauf dans les domaines de cet islamisme radical, et de celui des confrontations raciales. Dans ces cas-là les causes sont plus évidentes. D’autant plus que les responsables annoncent leurs intentions et revendiquent leurs actes.

Cependant ils ne représentent pas la majorité de ces types de crimes contre la société. Ce sont plutôt des incidents caractérisés, qui s’expliquent par des causes connues et des effets anticipés. Sauf que bien évidemment on ne peut pas deviner la date le lieu l’heure, à laquelle une attaque va se perpétrer.
Il est donc tout à fait inutile, et surtout contre-indiqué, comme le proposent certains analystes d’estrades, et quelques politicailleurs en mal de visibilité, d’opposer à ces attentats, une ‘’politique généralisée’’ de surveillance policière tous azimuts, faite de plus d’agents, de contrôles, bref de plus de répression.
Bien évidemment qu’il faut s’impliquer, que les autorités fassent preuve de vigilance. On ne peut pas rester les bras ballants à ne rien faire. D’où ces déploiements de forces à la fois militaires et policiers qui peuvent faire illusion. Je suppose, parce que je suis comme la plupart d’entre vous (je n’ai pas toutes les réponses à proposer devant un problème si complexe, je cherche à comprendre) que ces manifestations de forces puissent rassurer.
Cependant nous voyons bien à chaque nouvel attentat, que ces moyens-là sont beaucoup plus spectaculaires qu’efficace. Je serais enclin à penser quand même que ces déploiements de forces, cette présence policière si visible, peut limiter les dégâts, mais je n’en suis pas certain.
Vous pensez bien que puisqu’en Occident on considère la Liberté comme ‘’la valeur fondamentale’’, qu’il ne faut surtout pas la brider parce qu’on nous menace. Ça n’a pas de sens d’agir ainsi. C’est faire la part trop belle à nos ennemis!

Il doit y avoir dans cette politique musclée, une part d’intimidation qui peut au contraire provoquer encore plus de troubles, et favoriser les vocations terroristes, susceptibles de relever des défis macabres, au milieu d’une population apeurée, inquiète. Il se crée donc une atmosphère de terreur larvée, et autant les forces de l’ordre que les terroristes participent à ce climat délétère.
Ce faisant je me méfie des explications simplistes, des énoncés tapageurs, des raccourcis qui ne sont que d’autres expressions de frustrations.
Il me parait évident toutefois que cette guerre qui n’en finit pas au Proche Orient, alimente considérablement le caractère de confrontation entre deux civilisations pourtant assez proches culturellement. Cela est vrai pour l’Europe Occidental, confronté à ses anciennes colonies, et toujours dépendante des richesses du Tiers-Monde, notamment le pétrole de ce Proche Orient, une des causes principales de tous ces conflits qui n’en finissent pas. Que cela se traduise par des débordements culturels ensuite ne peut nous surprendre.
S’il n’y avait pas ce pétrole, aurions-nous encore tant de ces attentats? Ne se feraient-ils pas encore au nom de dieux anciens ? Au prétexte de choc entre deux ou trois civilisations ? Peu probable mis à part des incidents isolés. Au Proche Orient, les victimes des guerres locales, que ce soit en Syrie, en Irak, en Iran, en Arabie Saoudite, en Afghanistan, au Yémen, en Libye, au Maghreb, sont d’abord et avant tout des musulmans.

L’Islam radical s’attaque en premier lieu à l’Islam modéré. Les attentats perpétrés en Europe, et dans une moindre mesure aux USA et ailleurs, ne sont le fait de cet Islam radical que dans une faible proportion. D’autant plus que dans le tas, il y en a pas mal de ces attentats qui se réclament de cet Islam radical, alors que souvent ce ne sont que prétextes, qui ont peu à voir avec cette dérive. L’Islam radical existe en lui-même, mais il n’explique pas tout. C’est une sorte de sectarisme fourre-tout, qui participe au malaise généralisé d’une mondialisation qui se cherche et ne se trouve pas partout.
Il ne faut pas minimiser son exemple malfaisant. Il faut que ses sectateurs (je parle de l’Islam en général) soient surveillés. Et surtout qu’on ne l’encourage pas en prêchant cette sorte de tolérance gnangnan, qui n’est que du folklore mondialiste bienpensant, lequel de toute évidence ne sert à rien. Si ce n’est qu’il envenime les choses.

Toutes les religions quelles qu’elles soient ont toujours été dangereuses. Elles sont autant de marécages où grouillent des passions funestes, et dont les insectes bourdonnants que sont ces croyants aux valeurs confuses, propagent des fièvres, des miasmes d’intolérance et d’abus. Je ne propose certainement pas qu’on leur fasse la guerre, mais on peut à tout le moins ne pas les encourager en écoutant et en critiquent leurs aprioris.
Posons-nous la question si cela en vaut seulement la peine, dans un esprit d’apaisement. Est-ce que l’Islam peut nous apporter à nous occidentaux, cet élément de progrès intérieur qui nous manquerait (je suis sûr que ce n’est pas le cas) et qui ferait de nous une plus grande civilisation, si nos l’intégrions à nos valeurs ? 

La réponse est NON. L’islam est rétrograde qu’il soit modéré ou pas, tout autant que le christianisme qui par ailleurs est en voie de disparition, quant à ses rituels. Partout en Occident on regarde ce christianisme avec ses déclinaisons sectaires et ses rituels archaïques, comme du matériel de musées. Les religions chrétiennes en Occident sont toutes en phase de se folkloriser, et c’est très bien qu’il en soit ainsi. On en gardera la part progressiste, et on relèguera aux greniers et aux caves, tous ces éléments passionnels qui ont dressé les uns contre les autres, des humains qui ne se distinguaient entre eux, que par des oripeaux et des simagrées caractérisées.

Or il se trouve que dans cette atmosphère de libération des esprits, qui charrie aussi ses incertitudes, qu’un Islam des plus louches cherche à s’imposer, à occuper certains vides spirituels.
Cela ne se fera pas, ne doit pas se faire.
Il en va de notre sécurité à tous et toutes.

Surtout à toutes…
Julien Maréchal

dimanche 17 juillet 2016

L'intelligence ou la bêtise armée ! Choisissez!

Samedi le 16 juillet 2016


Je suis rempli de dégoût face à ces atrocités, qui n'en finissent plus de salir nos quotidiens, nos vies. Ces misérables cancrelats, rats de vase, déchets de l'Histoire, feront encore pas mal de dommages avant que le temps ne se referme sur eux et leurs abjectes croyances.
En agissant comme ils le font, ils se condamnent un peu plus à chaque attentat, et annoncent la fin de ces religions (toutes) qui déshonorent la Condition Humaine depuis des siècles. Ils ne m'intimident pas, ils n'intimident personne de sensé. On ne sait même pas la plupart du temps de qui il s'agit. S'ils sont affiliés ou non on ne sait trop à quelle tendance éperdue qui sert de soupape à quantité de frustrations ?
L'Occident en a vu d'autres, et je ne suis pas d'accord avec ceux ou celles qui disent que nous sommes aveugles devant ces débordements de fanatiques, contre lesquels il faudrait à les entendre, proclamer une quelconque guerre sainte vindicative.

On parle même chez certaines bonnes personnes, d'opposer à l'islam radical une croisade plus ou moins chrétienne, bref du sang contre du sang, et allez donc, tout le monde à la boucherie.
Vous semblez tous oublier qu’il y a 30 ans à peine, les détournements d'avions et les attentats dans les airs étaient monnaie courante. On ne se souvient donc plus des raids de l' I.R.A, des Brigades Rouges, de ceux de la Bande à Bader, des meurtres de Carlos, des attentats de l’ E.T.A. , des horreurs de Pol Pot, des massacres au Ruanda ? En Colombie après 50 ans d’exactions, de crimes, d’horreurs, on dépose les armes qui n’ont rien réglé.
On ne compte plus les dictatures, tant en Amérique du Sud qu'en Afrique et en Asie, dont les pouvoirs malsains ne se sont maintenus pendant des décennies que par les armes, le meurtre, les atrocités, les purges sanglantes, et ce n'est finalement que lorsqu'un début de démocratie a fini par s'installer, qu'elles se sont toutes dissoutes sous la montée de la raison et la lutte aux inégalités. Et voilà que les vociférations des furieux, au milieu des drames épouvantables que nous vivons tous, nous proposent d'aggraver encore la situation et de transformer nos société en champs de batailles.

De nos jours les attaques contre la Raison s’estompent, les combattants se retrouvant face à face aux mêmes points sur des monceaux de cadavres, et des tas de ruines fumantes. La mode de ces confrontations est en train de passer.
Cependant au moment où quelques névrosés, plus souvent qu'autrement des écartés, se lancent seuls dans des aventures aussi folles que désespérées, aux prétextes de démarches loufoques pseudo-religieuses, qui font beaucoup de victimes, les ''alliés'' eux, déversent sur des innocents au Proche Orient des tonnes de bombes, sous lesquelles sont écrasés sans distinctions, hommes, civils et combattants, femmes enfants vieillards, malades dans les hôpitaux. Des villes entières ne sont plus que des tas de gravats rougis, sous lesquels pourrissent des milliers de cadavres oubliés.
Tout ça pour venir à bout des derniers dictateurs fous furieux, qui arment des pauvres types privés de quotidien, sans avenir, sans buts. Ce sont autant d'insectes malfaisants, menés par des roitelets et des petits ducs assoiffés de pouvoirs malsains. Comme toutes infestations, elles finiront par s'éteindre.
Ces situations sont confuses à souhait, presque plus personne ne raisonne de manière sensée, et on nous propose quoi pour remédier à la situation ? Une autre guerre ? Plus de carnages ? Les rues de la France sont remplies de soldats, de policiers, qui gardent les rues, s'exhibent avec des mitrailleuses, et offrent aux yeux du Monde l'image d'une France, pays des droits de l'homme assiégée, apeurée. Tout ça pour des résultats mitigés c'est le moins qu'on en puisse dire. Et il en faudrait plus encore sous la loi des mesures de guerre ?
Taisez-vous donc imbéciles, vous n'avez rien à dire! D'autant plus que ces fauteurs de guerres n'iront pas eux et elles aux combats. Ils y enverront leurs voisins, peut-être leurs enfants et ceux des autres, mais ils planqueront leurs misérables vies, et se contenteront de vociférer des slogans incendiaires.
Quant à ceux chez nos dirigeants qui se compromettent avec des propagateurs de haine, et qui vont jusqu’à les flatter pour obtenir d’eux on ne sait quelles intercessions, afin de mettre fin à ces malfaisances, ne votez-plus pour eux et elles. Écrivez-leur votre dégoût, mais ne les encouragez pas. Ils vous mèneront à votre perte, tout autant que certains pacifistes bêlants qui prêchent l’amour et la tendresse contre les bombes, les attentats et les atrocités.
Il faut plus d’éducation, mettre fin aux endoctrinements. Réglementer avec la plus grande rigueur les lieux de cultes, les loges et les cénacles, où on vocifère contre l’intelligence. Il faut impérativement défendre l'espace public, et y interdire les manifestations de cultes rétrogrades. Les responsables doivent s’organiser entre eux et se parler, communiquer. Et surtout il faut s’attaquer aux sources de ces radicalisations. Elles sont de tous les côtés, chômages, décrochages, laisser-aller, indifférence, oisiveté coupable, dans laquelle se morfond une jeunesse oubliée, méprisée.
Les fous de violence tout comme les apôtres de toutes les répressions, arpentent ces terroirs du mal, s‘attaquent aux libertés, alors qu’il faut plus de Liberté, plus de responsabilité, plus de programmes d’éducation, plus d’emplois, plus de formation civique. Et plus de vigilance, sans tomber dans le piège de la suspicion généralisée.
C’est difficile me direz-vous ? Bien sûr que c’est difficile. Mais nous sommes une civilisation, ou la même expression de barbarie ?
Pour le reste, hurlements de matamores et de harpies vengeresses, cris de ralliements, appels aux croisades vindicatives, c’est vidanges, caca et compagnie. Byeurk, ouache!
Julien Maréchal